Olaf Le Bou a écrit:Catégorie connard à roulettes, toujours, mais beaucoup moins drôle, coup de gueule contre le fou furieux qui pour une raison qui n'appartient qu'à lui a cru que je le klaxonnais, et qui pour une raison qui m'échapperas toujours en a pris ombrage ... puis me double en vociférant, avant de me queue-de-poissonner pour me bloquer au feu rouge, sors en gesticulant de sa bagnole, traite ma femme de sale pute, menace de "la saigner" et de "l'égorger", parmi d'autres invectives rendues incompréhensibles par sa rage ...
D'autres conducteurs intervenant, il est reparti en vitesse ...
Anecdote : il était écrit "véhicule de courtoisie" sur sa vitre arrière.
ça me rappelle quand, sortant du lycée, un copain se fout de ma gueule de cycliste (mon grand jeu à l'époque était de pédaler tout en étant assis sur le porte-bagage). Certes il n'avait pas tort, mais arrêté au feu rouge (j'étais débile mais pas suicidaire), je lui montre avec délectation le plus long doigt de ma main gauche...
Passe par là une conductrice qui prit le "signe affectueux" pour elle... Elle m'a suivi sur près de 500 mètres (c'était rigolo de la voir continuer tout droit tout en ayant mis son clignotant vers la droite...) Là où ça a été moins fendard (parce que j'avais un futal solide et des bons réflexes, sinon, je me serais fendu la gueule et le pantalon), c'est quand j'ai enfin tourné à gauche et qu'elle, me voyant m'échapper, me double par la droite et prend un sens interdit sur se gauche pour me couper la route: du genre, je te double et je fais un dérapage 5 mètres devant toi pour t'empêcher de passer.
Je me suis retrouvé par terre, les 4 fers en l'air (c'était ou me coucher sur le goudron, ou manger de la carrosserie par les trous de nez, alors, même non-fumeur, j'ai préféré le goudron). Là, j'explique gentiment à la bonne femme son erreur, avec la courtoisie de l'ado boutonneux: "Putain! Mais c'était pas pour vous le doigt d'honneur, c'était pour un copain sur le trottoir en face"... la réponse fut piquée des lys: "ah, mais pas du tout, c'est juste que je ne vous avez pas vu en tournant..." puis elle ferme sa fenêtre et repart. J'étais déjà sur le cul, mais j'y suis resté un bon moment.
Me relevant péniblement, frottant mes genoux et grommelant "mais elle tarée celle-là!", j'entends mon pote (un autre, mais qui lui était à vélo avec moi) me lancer: "T'aurais du prendre son numéro d'immatriculation!"
Comment n'y ai-je pas pensé plus tôt?!? La prochaine fois que vous vous envoyez en l'air avec une petite berlinette, n'oubliez surtout pas de saisir son numéro au vol!
Finalement, c'est fou comme on change de personnalité au volant d'une voiture!