Corto Maltese...

[jfmal]

Message précédent :
Un petit 5/10, je trouve ça très très sévère
Certes on a le droit d'être contre toute reprise et d'ignorer ce genre de publications. Mais une fois que l'on décide de lire un livre, il faut savoir rester un minimum impartial.
Pellejero et Canales livrent selon moi une copie qui mérite plus qu'un médiocre 5/10.

[Le Tapir]

Ce n'est pas sérieux du tout en effet!

[L'Ombre Jaune]

Trois messages à la suite pour insérer 3 couvertures, je me suis déjà fait remonter les bretelles pour moins que ça

Sinon, je viens de récupérer mon exemplaire (format couleur normal, Corto de profil) et je le déguste ce week-end

[DixSept]

Un petit 5/10, je trouve ça très très sévère
Certes on a le droit d'être contre toute reprise et d'ignorer ce genre de publications. Mais une fois que l'on décide de lire un livre, il faut savoir rester un minimum impartial.
Pellejero et Canales livrent selon moi une copie qui mérite plus qu'un médiocre 5/10.

5/10 dans l'échelle BDGest c'est "Pas mal" et "Pas mal" c'est pas "Médiocre"
Ceci dit, l’appréciation initiale était entre "Pas mal" et "À lire", soit entre 5 et 6 !
Mais effectivement, au regard de la production ambiante la note peut être ramenée à la borne haute, soit 6. Ce qui est fait
Ceci dit, l'album est de bonne facture mais n'a rien de transcendant.

[Le Rescator]

Sinon, je viens de récupérer mon exemplaire (format couleur normal, Corto de profil) et je le déguste ce week-end

Bonne lecture, on en reparle lundi matin.

P.S. : J'attends d'une part la livraison de la version de l'officine de chez renois, mais d'autre part toujours pas de nouvelles le concernant par ailleurs.

[L'Ombre Jaune]

Bon pour y revenir plus précisément que le seul postérieur de notre marin.
J'ai quand même trouvé le scénario assez raté pour qui connait un peu Corto.

Le résumé dit que Corto doit retrouver un ami très cher à Berlin. Mais à son arrivée dans la capitale allemande, il découvre que celui-ci a été assassiné.

[Révéler] Spoiler:

Hors, on apprend vite qu'il s'agit de Steiner et on sait très bien qu'il est vivant moins d'un an plus tard dans Mû donc on sait qu'il n'est pas mort. Reste à suivre Corto et ses états d'âmes mais je trouve dommage d'avoir choisi Steiner. Ca aurait très bien pu être qq'un que nous ne connaissions pas ou alors situer l'histoire après Mû pour que le lecteur soit lui aussi lié aux émotions de Corto.

...

Ton commentaire m'intriguait, et donc je n'ai pu résister à le feuilleter rapidement ce soir, avant de le relire avec lente délectation durant ce week-end.
Et donc, soit tu n'as pas lu l'histoire jusqu'au bout, soit tu fais une propagande de désinformation pour décrédibiliser le travail des auteurs. Car non, selon ton critère en spoiler, le scénario n'est pas du tout raté pour qui connaît un peu Corto.

[Révéler] Spoiler:

Vu qu'en fait, au fil de l'aventure, on apprend que Corto a été un peu mystifié par Steiner, et que celui-ci n'est pas mort, mais qu'il a fait croire à son assassinat dans un plan machiavélique. Steiner va pouvoir continuer à vivre des aventures, dont celle de "Mû".
Mort, mais en fait non : c'est quasi du Bob Morane

[JoeBis]

Il y a un élément du scénario que je n'ai pas compris :

[Révéler] Spoiler:

Pourquoi est-ce que Steiner monte un plan complexe pour contacter et rencontrer Corto (via Colombia, via la société hermétique, etc) plutôt que de le contacter directement et lui expliquer la vérité ?

[Aleksi]

Bon pour y revenir plus précisément que le seul postérieur de notre marin.
J'ai quand même trouvé le scénario assez raté pour qui connait un peu Corto.

Le résumé dit que Corto doit retrouver un ami très cher à Berlin. Mais à son arrivée dans la capitale allemande, il découvre que celui-ci a été assassiné.

[Révéler] Spoiler:

Hors, on apprend vite qu'il s'agit de Steiner et on sait très bien qu'il est vivant moins d'un an plus tard dans Mû donc on sait qu'il n'est pas mort. Reste à suivre Corto et ses états d'âmes mais je trouve dommage d'avoir choisi Steiner. Ca aurait très bien pu être qq'un que nous ne connaissions pas ou alors situer l'histoire après Mû pour que le lecteur soit lui aussi lié aux émotions de Corto.

...

Ton commentaire m'intriguait, et donc je n'ai pu résister à le feuilleter rapidement ce soir, avant de le relire avec lente délectation durant ce week-end.
Et donc, soit tu n'as pas lu l'histoire jusqu'au bout, soit tu fais une propagande de désinformation pour décrédibiliser le travail des auteurs. Car non, selon ton critère en spoiler, le scénario n'est pas du tout raté pour qui connaît un peu Corto.

[Révéler] Spoiler:

Vu qu'en fait, au fil de l'aventure, on apprend que Corto a été un peu mystifié par Steiner, et que celui-ci n'est pas mort, mais qu'il a fait croire à son assassinat dans un plan machiavélique. Steiner va pouvoir continuer à vivre des aventures, dont celle de "Mû".
Mort, mais en fait non : c'est quasi du Bob Morane

Je persiste et signe

[Révéler] Spoiler:

En tant que "connaisseur" de Corto, je savais que Steiner n'était pas mort (ou alors zombie dans Mù)
C'est pour ça que je dis que le scénario est "raté", j'aurais aimé être dans le même état que Corto et ne pas être simple spectateur de ces états d'âme. J'étais toujours en décalage avec lui car moi je savais que Steiner n'était pas mort

Sinon, je rejoins la chronique et la note, mais l'exercice de la reprise est délicat et la note difficile. Car même en acceptant la reprise, je ne peux m'empêcher de comparer avec Pratt, je trouve à chaque fois que c'est moins bien (bon graphiquement par rapport aux deux derniers Pratt, ca se discute) et qu'ils cherchent à refaire du Pratt au lieu de faire vraiment du Diaz et Pelejero (même si j'y trouve des qualités, hein, et parfois même au détour d'une case ou d'une planche "Mon" Corto réapparaît - plus souvent dans les mots de Diaz que des dessins d'ailleurs). C'est aussi pour ça que malgré ses défauts, je trouve l'essai de Vives et Quenehen osé et peut-être plus réussi
Bon, je ne les ai pas relus mais des 4, mon préféré de la reprise reste Sous le soleil de minuit (très beau titre), peut-être celui-ci en deuxième.

[bruno44]

Je rejoins l'un des avis précédents : l'album est de bonne facture mais n'a rien de transcendant.
Je suis même un peu frustré. Je pensais que Corto rencontrerait un petit moustachu nommé Adolphe pour le réprimander avec quelques paroles bien léchées. Mais non, leur destin ne se croise pas. Il y avait là pourtant du potentiel narratif...
Ceci dit, j'ai du replonger dans le dicco pour apprendre à mieux connaître cette période des années 1920 en Allemagne. Donc merci, Corto !

[L'Ombre Jaune]

Terminé la relecture tranquille de l'album.

Dans les points forts, et alors que je suis pourtant un quasi taliban du noir et blanc pour Corto, je trouve que cet album couleur est un des meilleurs, et surtout par rapport à ceux qui ont été colorisés a posteriori des N/B : ici les thèmes à dominante rouge, ou par exemple bleue, d'autre part, sont un adjuvant poétique qui n'a pas grand chose à envier au N/B "pur" de Hugo Pratt.
Les dialogues et petites phrases humoristico-ironiques que Corto dissémine, de-ci de-là, m'offrent ma petite madeleine proustienne.
J'ai un peu moins aimé certaines manières de dessiner les expressions du visage de Corto dans l'un ou l'autre moment dramatique (que je ne balise pas en spoil ici, voir infra).

Le scénario est très plaisant et personnellement, contrairement à Aleksi, je n'ai pas été choqué par les libertés prises par Canales, en découvrant un élément perturbant de l'histoire, par rapport à l'univers complet de la vie de Corto. Au contraire, il m'a été une source salutaire de curiosité et d'impatience à connaître la suite de cet élément :

[Révéler] Spoiler:

Sur la mort annoncée de Steiner j'aurais pu me dire : "tiens, Canales le fait mourir, alors qu'on le sait encore vivant plus tard dans "Mû", et donc il s'agit d'une entourloupe uchronique pas bien grave, mais qui m'incite à prendre ce morceau d'histoire parallèle avec toute l'empathie que Corto mérite pour son chagrin et son désir de vengeance."
Après tout, on se souviendra que Corto n'existe pas, il n'est que le fruit d'une imagination débordante, mais s'il avait existé, je pense qu'il n'aurait jamais interdit ces petits écarts narratifs, et qu'il aurait autorisé des divergences oniriques, fantastiques ou bizarres. Et j'aurais donc pris au pied de la lettre que Steiner était vraiment mort, j'aurais endossé les sentiments de Corto, et j'aurais alors été agréablement surpris du subterfuge, par après.

Mais en fait j'ai plutôt pensé : "Hola, c'est grave ce que Canales inflige à Corto, il fait prétendument mourir son ami, et cela va être le moteur principal du scénario à suivre, et avec une curiosité affamée, je me demande par quel subterfuge il va détromper le marin en lui révélant pourquoi en fait Steiner n'est pas mort."
C'est ainsi que je me suis permis une comparaison avec Bob Morane, (alors que pourtant très jeune, ayant d'abord lu un roman postérieur à sa soi-disante mise à mort par son pire ennemi, et en lisant ce dernier, je ne fus pas gêné de me demander comment un scénario allait faire revivre le héros)

Bref, selon moi, cet album mérite largement son 6/10, j'aurais osé poussé jusqu'à 7/10.
(Peut-être car 7 est un chiffre magique, mais les temps sont durs pour la magie)

De manière générale, les temps sont durs.

[Genug]

Je sais pas si c'est le printemps ou quoi, mais voilà qu'il me prend une envie de retrouver les récits complets de Corto Maltese tels qu'ils étaient publiés dans "Pif", en noir et blanc et où les fusils faisaient (dans mon souvenir) "crack", mais voilà, je suis nul en Corto Maltese, donc si mieux renseigné que moi -- ce qui doit être facile à trouver ici -- veut bien me dire vers quel(s) album(s) je dois me tourner, pour autant que lesdites histoires aient été compilées, d'avance un gros .

[Cabarezalonzo]

Comme je suppose que tu ne veux pas d'histoires avec ton banquier (collection des albums Publicness, vraiment dans le jus Pif Gadget, en particulier le premier volume), tu trouveras aujourd'hui les récits complets de Pif dans cette série-là :
A lire dans l'ordre :





Et bien entendu, dans tous les éditions antérieures qui portent ces titres.

A noter qu'il existe aussi une édition contemporaine et un peu moins onéreuse, cette fois-ci avec les couleurs de Patrizia Zanotti (supervisées par Pratt de son vivant, pour une collection initiale sous jaquette).
https://www.bedetheque.com/serie-48285- ... ormal.html

[j0lindien]

L'automne plutôt nan ?

Je crois que les prébublis dans Pif sont Toujours un peu plus loin, Celtiques et Hétiopiques.

EDIT : ah et comme le dit Cabarezalonzo, Sous le signe du Capricorne

[Genug]

C 'est marrant, d'abord j'ai failli te faire un MP, puis je me suis dit que tu avais peut-être d'autres cartons à fouetter -- mais bah ! ça t'aura donné une nouvelle occasion d'illustrer la belle BDGestattitude...
Là-d'sus je te laisse, j'ai des emplettes sur le gaz !

[Genug]

L'automne plutôt nan ?

Je savais bien qu'il y avait un truc qui clochait chez moi...

[Cabarezalonzo]

En occasion, et toujours en évitant les ruineux mais magnifiques (si en tbe+, ce qui est rare) Publicness (qui ne contiennent d'ailleurs pas tous les récits complets de 20 planches), tu peux t'intéresser aussi à la première édition cartonnée de chez Casterman, dont les deux premiers tomes uniquement sont en n&b, les trois suivants ayant été mis en couleurs. Pas par la Zanotti, mais par "Ann(e) de la Jungle" Frognier. Couleurs qui taquinent la rétine mais furent néanmoins approuvées par Hugo en ces années psychédéliques qui suivirent mai 1968 et qui doivent être similaires à celles de ces récits lorsqu'ils parurent dans le journal Tintin, si je ne m'abuse.
https://www.bedetheque.com/serie-6994-B ... onnee.html

[Genug]

ces récits lorsqu'ils parurent dans le journal Tintin, si je ne m'abuse.
https://www.bedetheque.com/serie-6994-B ... onnee.html

Mais ce ne sont pas les mêmes que ceux qui étaient passés dans Pif, si ?

[Cabarezalonzo]

Ah que si, que "koukou" !

https://bdoubliees.com/tintin/series1/corto_maltese.htm

https://bdoubliees.com/vaillantpif/seri ... altese.htm

[Genug]

Méssépalémêmtiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitr-euh !? Comment qu'on s'y retrouve ?!

[Cabarezalonzo]

Alors, pour les titres, en effet. La première édition cartonnée doit avoir (à vérifier, je ne les ai pas sous la main, ils sont dans un carton ces lascars et je ne sais pas où en plus ) repris plus ou moins comme titre de chaque album celui du récit par lequel s'ouvre l'album (ce n'est pas vrai pour Tristan Bantam --> RV à Bahia). Mais l'ordre y est respecté, de mémoire.[*]
Car il est préférable de lire les RC de Corto dans leur ordre de parution initiale, en raison des personnages récurrents présents dans certains récits, et des songes ou des péripéties de Corto qui renvoient à des épisodes antérieurs, parfois même à la Ballade.
[*] Je me souviens d'avoir posté un jour sur ce forum le contenu détaillé de chacun de ces albums et sans doute celui de chaque Publicness et des recueils Casterman portant les titres spécifiques (Sous le signe du Capricorne, Toujours un peu plus loin, etc...)

Sinon, "bébounjenesaispluscombien" possède toutes les éditions, en revues italiennes et en albums, comme en langue française.

Il est donc à même de comparer par exemple :
https://www.bedetheque.com/serie-33165- ... Libri.html

Avec ceci (sauf Fable de Venise, forcément) :
https://www.bedetheque.com/serie-6373-B ... cness.html

[Genug]

Moi, au départ, je venais, c'était surtout pour juste savoir si je pouvais trouver les histoires courtes de Corto Maltese, et mênenant j'ai mal à la tête et envie de mourir-rheu...