Le Tapir a écrit:En fait, je voulais juste dire à Alonzo que entre ses deux favoris, " Sous le signe du Capricorne" et " Toujours un peu plus loin" je crois que je préfère encore le deuxième. Il me semble encore plus abouti à tous les niveaux: esprit d'aventure, action, romantisme même (lagune des beaux songes, artits rifles, ect,) et au niveau du graphisme (putain c'est beau quand même, rien que les portraits des jivaros comme Marangoué et son petit fils Tutazua) et que penser d'un personnage comme Mendoza, la classe du parfait salaud ...
Je ne m'étais même pas posé la question, jusqu'alors. Faudra que je les compare, à l'occasion...
J'ai toujours considéré les quatre albums réunissant les histoires courtes de Pif comme formant un ensemble relié par un fil mystérieux avec la Ballade. Chez Publicness (qui n'a pas publié l'intégralité des récits mais une grande majorité d'entre eux), les deux principaux albums n'avaient d'ailleurs pas de titre.
Dans l'actuelle collection Casterman, les trois premiers ont peut être ma préférence parce qu'ils se déroulent dans des contrées ensoleillées, mais sans que cette préférence repose sur un quelconque reproche envers les Celtiques (on devient frileux, en vieillissant... ).
J'apprécie également de trouver des éléments maritimes, dans Corto, même s'ils finiront par se raréfier après avoir fait partie de l'univers initial du personnage.
Lorsque j'ai découvert, enfant, certains de ces récits dans Pif Gadget, j'ignorais bien sûr tout de l'existence du roman graphique que constituait La ballade de la mer salée. Mais ces histoires auxquelles je ne devais rien comprendre me fascinaient. Ce charme et cette fameuse virtuosité graphique dont tu parles, Tapir. Même un enfant peut y être sensible. La magie des images a joué dans un premier temps. Puis, plus tard, celle des textes, plus exigeante, mais qui incite à revenir sur ses lectures antérieures parce qu'on a le sentiment à chaque fois de passer à côté d'un certain nombre de choses. (mêmes impressions avec Hergé et Jacobs).
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Purée, c'est toujours pareil ! Chaque fois qu'on évoque ces histoires de Corto en une vingtaine de planches, ça me ramène à ce qui pourrait tourner à une franche obsession : l'attente des fameux fac similés des Ethiopiques et des Celtiques, qui se font terriblement désirer.