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Comics en VO: vos dernières acquisitions

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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede Charlus » 20/06/2013 20:44

Message précédent :
Olaf Le Bou a écrit:608 pages sur amazon...

Ouais mais amazon, je fais plus :D
Il y a sans doute une édition US et une UK
la couv n'a pas l'air la même Image
"He ben ça, mon vieux, c'est pasqu'on travaille beaucoup trop !
On a plus temps de choper de la caille !"
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede Plexiglot » 21/06/2013 05:16

Yep, je confirme c'est à ne pas louper.
J'avais lu quelques numéros à la sortie mais pas tous. Je vais commander. 35 euros pour 568 pages en hardcover, ça reste correct je trouve... bon, la prochaine commande va coûter cher, avec deux autres omnibus :oops:
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 21/06/2013 08:24

Pour une édition « deluxe hardcover » de plus de 550 pages, il est vrai que le prix reste très correct, d'autant que le recueil est inédit. Mais, sans doute pour compenser, DC n'a pas jugé utile d'y mettre de vrais bonus, si ce n'est la biographie des auteurs... Il est néanmoins vraisemblable que cette anthologie d'anthologies ressorte en paperback prochainement.

Mon exemplaire présente Batman en train de faire son Vincent Vega se déhanchant sur "Never Can tell" de Chuck Berry (on ignore si le Chevalier Noir a consommé des substances illicites et s'il a des vues sur Madame Marsellus Wallace), il circule aussi une édition avec Catwoman.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 27/06/2013 08:22

Deadpool, volume 1, Dead Presidents, scénario de Brian Posehn et de Gerry Duggan, dessins de Tony Moore, Marvel, 2013.

Ce recueil regroupe les numéros 1 à 6 de la série mensuelle.

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Deadpool n'a jamais vraiment été ma tasse de thé. Ce personnage aussi cinglé que dangereux, aussi immortel que farfelu ne m'a convaincu que lorsqu'il travaille en compagnie d'autres héros, comme dans la X-Force où il fait un contrepoint comique parfait à Fantomex ou à Wolverine. Seul, malgré le talent de Daniel Way, ses simagrées me lassaient. Mais en voyant le nom de l'illustrateur Tony Moore sur la couverture du premier volume du Relaunch, je me suis laissé tenter.

Au début de l'histoire, Deadpool massacre une sorte de godzilla en semant la panique et les boyaux de l'animal en pleine ville.
Pendant ce temps, un ex-agent du Shield, patriote zélé, nécromancien de son état, pense que l'Amérique va mal et qu'elle a besoin du secours de ses grands hommes... Il ressuscite donc l'ensemble des Présidents décédés, de George Washington en passant par Lincoln, Reagan, Nixon, Kennedy, Truman et les autres. Seul problème, son invocation laisse à désirer et les anciens présidents, devenus ivres de vengeance, ne veulent plus redresser l'Amérique mais la détruire.

Pour le SHIELD, il serait inconvenant que le Captain America estropie les zombies présidentiels, question image publique. Alors, pourquoi ne pas embaucher Deadpool pour une somme mirobolante? C'est là l'idée de l'agent Preston, est-elle si bonne que cela ?

[Révéler] Spoiler:
Deadpool, n'est pas simplement givré, il est veule, caractériel, son invulnérabilité le rend dangereux pour ses alliés potentiels dont il se moque (d'ailleurs se souvient-il deux ?) et il est canadien. Il n'a aucun respect pour les légendes américaines : il faut voir comment finit George Washington.

La boucherie peut commencer, il faut faire vite, Reagan arrivé dans l'espace veut lancer une Guerre des Étoiles. Washington veut réveiller ses combattants de la guerre d'indépendance. Kennedy batifole, Nixon tempête contre le WaterGate et ses foutus journalistes, des barrages sont pris d'assauts par des présidents peu connus (les D-List dirait l'agent Preston), comme des bases nucléaires. Le canadien a du pain sur la planche et des zombies à trancher.

Deadpool aura néanmoins l'aide opportune du fantôme de Benjamin Franklin (rebaptisé par ses soins Ben) du Docteur Strange et du nécromancien ex-agent du Shield qui ne voulait pas que les choses en arrivent là...


Posehn signe un scénario où l'action est frénétique et où les tripes et les boyaux des vivants et des non-vivants giclent à tout va. L'histoire est irrésistible, pour peu que l'on aime frôler, voire atteindre le mauvais goût :
[Révéler] Spoiler:
il vaut voir Deadpool se déguiser en Marylin pour attirer Kennedy dans un piège mortel, ou Lincoln tuer avec une arme à feu pour « voir ce que cela fait »....
Tony Moore est au sommet de son art et on se régale de ses planches.

L'histoire, non dénuée de satire politique (les travers et les mensonges des différents hommes politiques sont passés à la moulinette avant de finir au coupe-coupe de Deadpool) est rondement menée. On y rit beaucoup.

A la différence de beaucoup de comics de la ligne Marvel Now, Deadpool privilégie le non-sens, l'humour pas toujours très fin, la fantaisie gore, ce qui nous change et nous repose de l'aspect trop sérieux et trop lisse de trop nombreuses productions de la Maison des Idées.
Dernière édition par anaxarque le 27/06/2013 16:10, édité 1 fois.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede Oncle Hermes » 27/06/2013 09:02

Anaxarque, tu es dangereux. Chaque fois que je te vois poster ici, je sens que je vais avoir envie de lire ce que tu présentes. Et ça n'a pas raté, une fois de plus. Bon, je n'ai jamais rien lu de Deadpool, il faut bien commencer un jour. J'ai l'impression qu'il s'agit d'une sorte de version parodique du Deathstroke de chez la Distinguée Concurrence, j'ai bon ?...
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 27/06/2013 10:27

Oncle Hermès écrit sur Deadpool :
J'ai l'impression qu'il s'agit d'une sorte de version parodique du Deathstroke de chez la Distinguée Concurrence, j'ai bon ?...


La réponse est oui.

Deadpool est la création de Rob Liefeld. Il est un clin d’œil ironique à un des personnages favoris de Liefeld, le sinistre mercenaire Deathstroke, la Némésis des Jeunes Titans.
On notera d'ailleurs la similarité évidente des costumes entre les deux et l'usage commun du Katana.
De même, leurs noms civils sont proches : Deathstroke est dans le civil Slade Wilson, Deadpool est Wade Wilson...
Deadpool est donc bien la parodie, le double inversé de Deathstroke : Deathstroke est un tacticien génial et un guerrier absolu qui rivalise sans difficultés avec Batman. Deadpool, lui, dispose du facteur auto guérissant comme Wolverine, il ne ressent pas la douleur et se bat sans se soucier de sa défense. Il est ainsi souvent taillé en pièces par ses ennemis pour mieux se relever et porter, en traître, un coup de katana. Autre différence, Deathstroke est un génie qui anticipe tous ses mouvements, Deadpool vit dans l'instant et se moque de ce qui ce peut advenir et il est complètement fou.

Rapidement, ce personnage que Liefeld opposa aux Jeunes Mutants, qui n'était au départ qu'une blague et un hommage devint très populaire. La Maison des Idées en pris acte. Deadpool devint un "gentil" et intervint de plus en plus souvent dans le Marvelverse, surtout auprès des mutants (il porte le X) bien qu'officiellement il n'en soit pas un. Les scénaristes lui créèrent un lien avec Wolverine en en faisant un des cobayes du Project canadien Weapon X. Dès lors, Wilson devint un membre incontournable de la Force-X, un allié des X-Men, et a eu droit à ses propres séries.

Je te renvoie à ce très bon article de Wiki pour en savoir plus !
http://en.wikipedia.org/wiki/Deadpool

Comic box avait également signé un papier sur ces personnages se faisant écho entre les deux majors (Thanos/Darkseid, Green Arrow/Hawkeye, Ant-Man/Atom, Namor/Aquaman, etc.).
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 08/07/2013 10:30

Captain America, tome 1, Castaway in dimension Z, book one, scénario de Rick Remender, dessins de John Romita JR., Marvel, 2013.

Ce recueil regroupe les cinq premiers numéros de la série mensuelle.

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Après une décennie de bons, loyaux et merveilleux services, Ed Brubaker passe la main sur Captain America. Son run, profond, intelligent, qui lorgnait plus vers la série d'espionnage que vers le classique récit superhéroïque fut salué, consacré justement tant par la critique que par le public.

Succéder à un tel monument n'a donc rien d'aisé : Rick Remender, a fait ses armes avec Fear Agent, puis chez Marvel un bon Venom (avec Flash Thompson dans le rôle du porteur du symbiote) et un excellent X-Force, devient le maître de la destinée du Cap'.

Remender a compris une chose fondamentale, s'il veut apporter sa patte à ce personnage, s'il veut se démarquer, il ne doit pas singer ce que fit Brubaker : il choisit de retourner aux sources du mythe (on ne peut pas ne pas penser à Kirby en lisant cette BD) et d'y placer une de ses thématiques favorite, le voyage et le paradoxe dimensionnel et temporel.

L'action débute au quartier général du SHIELD. Steve Rogers discute avec ses subordonnés quand il se retrouve brutalement propulsé dans un monde étrange. Il se réveille attaché dans un laboratoire d'expériences auprès d'un Arnim Zola (décidément increvable), qui s'apprête à lui faire des opérations sans anesthésie afin de percer le secret du sérum qui le rend si fort.

Comment va-t-il sortir de là ?

[Révéler] Spoiler:
Steve parvient à s'enfuir et prend avec lui le fils génétiquement modifié, nouveau-né de Zola. Baptisé Iam par ses soins, les deux doivent survivre dans un univers particulièrement hostile où on ne peut s'échapper...

Ici, le temps passe. Un an, puis dix ans, puis plus... L'enfant grandit. Steve l'èlève comme son fils bien qu'il soit le fils de Zola. il lui enseigne ce qu'il sait pour survivre. Il croit qu'un enfant est différent de ses parents et que le petit Iam peut devenir quelqu'un de bien s'il est bien élevé. Il se remémore également ses propres traumatismes et ne veut pas reproduire les actions de son père ivrogne et violent.

La Dimension Z, peuplée de créatures mutantes est un enfer. Le cap' doit apprendre à y survivre avec le gosse et en sachant qu'il est traqué par Zola qui veut récupérer son gamin (qu'il présente comme son modèle de super soldat).

Zola n'hésite pas à manipuler sa sœur aînée (une guerrière d'exception) qui reste persuadée que le jeune garçon a été tué par Rogers et qui lui voue une haine profonde.

La confrontation est inévitable, comme une douloureuse réunion de famille entre le Cap', Iam, sa sœur et Zola...


Remender surprend : il n'y a aucun doutes, il a rompu avec le cap' façon Brubaker.

Certes, la thématique de la survie en milieu hostile est devenue un classique chez la Marvel ces derniers temps (pensons à Planet Hulk, ou à Cable qui veillait sur Hope), mais Remender sait donner une dimension particulière à un Steve Rogers qui n'est plus ici le super agent du SHIELD.
Rogers est devenu un père. Il doit élever un gosse qui n'est pas le sien mais qu'il aime comme tel : cette paternité soudaine lui rémore son enfance difficile. Il sera donc aussi aimant que possible dans un univers de cauchemar.

Le tout est parfaitement rendu par le crayon nerveux de Romita fils qui est en grande forme.

Pour l'heure, Remender suscite l'intérêt en se focalisant autant sur la pyché de Rogers que sur l'action qui est plus que présente rassurez-vous !

J'attends de voir la fin de cette histoire, mais pour l'heure, ce que fait Remender n'a rien de scandaleux, je dirai même que c'est une bonne surprise. Attendons la suite.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede Jetjet » 08/07/2013 14:58

Remender pour Fear Agent et Last Days of American Crime, je dis YES et plutôt deux fois qu'une mais le voir se perdre en marvelleries ne me fait pas rêver :)

A savoir que Deadpool va avoir son jeu vidéo sur les supports principaux donc je ne serais guère surpris de voir qu'une adaptation film serait en cours !
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede Oncle Hermes » 08/07/2013 15:23

Jetjet a écrit:A savoir que Deadpool va avoir son jeu vidéo sur les supports principaux donc je ne serais guère surpris de voir qu'une adaptation film serait en cours !

Tournage prévu pour 2014, apparemment. :D


http://www.allocine.fr/article/ficheart ... 22493.html
Allociné a écrit:Attendu depuis plus de deux ans par les fans de X-Men Origins: Wolverine, le spin-off consacré au superhéros Deadpool continue d'avancer lentement mais ... sûrement. Ryan Reynolds, impatient d'incarner à nouveau le plus populaire des anti-héros Marvel, nous en dit davantage sur ce projet qui, rappelons-le, a déjà son réalisateur (le spécialiste des effets visuels Tim Miller) et ses scénaristes (Paul Wernick et Rhett Reese de Bienvenue à Zombieland). Trop violent, il semblerait, selon l'acteur, que le premier script du film doive être réécrit afin d'éviter l'interdiction aux moins de 17 ans. Une interdiction bien trop préjudiciable pour cette adaptation Marvel, qui aura à coeur de conserver à la fois la violence, l'humour et la folie du célèbre mutant. Dans la veine parodique de "Zombieland", le sujet serait centré sur un superhéros qui sait qu’il est un superhéros et souhaite qu'un film se fasse à sa gloire.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede Jetjet » 08/07/2013 15:42

Ah mais oui en plus je le savais vu le mini rôle sacrifié du cultissime Xmen Origins ! une marvellerie je vous dis !
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede Plexiglot » 25/07/2013 10:23

Je reposte ici, j'avais paumé le lien du thread (chaleur, vieillesse... tout ça:)


Pas fait exprès mais le hasard a voulu que je reçoive le TPB le jour de la sortie du film sur Wolverine...


Après des semaines d'atermoiements, j'ai fini par me décider à commander l'omnibus de 944 pages sur tête de fer. Je sais quoi emmener à la plage cet été ;)
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede Plexiglot » 25/07/2013 10:57

anaxarque a écrit:Remender a compris une chose fondamentale, s'il veut apporter sa patte à ce personnage, s'il veut se démarquer, il ne doit pas singer ce que fit Brubaker : il choisit de retourner aux sources du mythe (on ne peut pas ne pas penser à Kirby en lisant cette BD) et d'y placer une de ses thématiques favorite, le voyage et le paradoxe dimensionnel et temporel.
(...)
J'attends de voir la fin de cette histoire, mais pour l'heure, ce que fait Remender n'a rien de scandaleux, je dirai même que c'est une bonne surprise. Attendons la suite.


Oui, je suis plutôt de ton avis.
Après le long run de Brubaker que j'avais adoré (faut que je me les relise dès que je trouve les omnibus à prix décent...) j'avais vraiment peur de ce relaunch. Je ne connaissais pas Remender (pas lu Fear Agent) mais ça part plutôt bien, même si en le lisant en singles, j'ai parfois trouvé que la qualité était inégale. Mais oui, c'est une bonne surprise. Quant à Romita, ça fait plaisir de le voir remonter le gouffre...
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 30/07/2013 10:04

Batman : The Dark Knight, volume 2 : Cycle of violence, scénario de Gregg Hurwitz, dessins de David Finch, DC Comics, 2013.

Ce recueil regroupe les numéros 10 à 15 de la série régulière ainsi que le numéro 0.

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Le premier volume, Knight Terrors était surtout appréciable pour le dessin de Finch qui s'essayait à nouveau (après Goden Dawn) à l'art difficile de l'écriture d'un scénario. De ce tome, on gardera en mémoire les magnifiques planches, mais le scénario dans lequel Batman affrontait (comme dans Hush d'ailleurs) tous ses adversaires jusqu'à trouver le marionnettiste derrière ces pantins (en l'occurrence Bane) était très léger.

Pour cet arc, la DC a adjoint à Finch, l'écrivain Greg Hurwitz qui avait signé un superbe et sombre scénario pour la DC, Penguin Pain and Prejudice, récemment traduit par Urban.

Gotham ne connaît pas la paix. Pendant que Bruce drague une ravissante pianiste, une série de kidnapping épouvante la cité. Les enfants enlevés n'ont aucun lien, ne sont pas riches, on ne demande pas de rançon. Au bout d'un certain temps, ils sont retrouvés, amaigris, terrorisés et gravement atteints dans leur esprit...

Le coupable est assurément l’Épouvantail. Batman doit vite le retrouver car une petite fille vient d'être enlevée à son tour...

Plutôt que de se lancer dans le l'action gratuite et finalement vaine, Hurwitz présente au lecteur, en miroirs parfaits, les psychologies des deux ennemis.

Jonathan Crane est un enfant martyr, servant de défouloir à un père sadique, alcoolisé et brutal. Devenu adulte et diplômé en psychiatrie, il commença a étudier la peur et ses mécanismes et comment la susciter et la contrôler. D'enfant martyr, il devint à son tour un bourreau...

Batman fut marqué par la perte de ses parents, la peur qu'il a ressenti le jour de leur assassinat ne l'a pas transformé en monstre, elle l'a aidée à avancer ; même s'il est toujours terrorisé à l'idée de perdre quelqu'un (comme Jason ou Damien).

Comme l'épouvantail, Batman terrorise, par son costume et ses postures, ses adversaires, mais son but n'est pas de juguler ses propres névroses en rendant les autres fous comme le fait le docteur Crane avec ses patients involontaires... Il veut la justice et faire en sorte que les braves gens n'aient plus peur des truands. Désormais ce sont les truands qui ont peur...

Hurwitz, superbement aidé par un Finch au meilleur de sa forme, dans une ambiance sombre et macabre (il faut voir l'Epouvantail se lier les lèvres au moyen d'une aiguille et d'une ficelle...), nous montre l'affrontement entre ces deux êtres si proches au fond.

Crane, en dépit de sa cruauté et de sa folie nous est montré avec une réelle empathie au travers des yeux de la fillette enlevée qui perçoit que son ravisseur, pour devenir ainsi, a dû beaucoup souffrir dans sa vie... Cette attitude désarme Crane et réveille des sentiments humains qu'il pensait morts.

L'affrontement avec Batman n'en sera que plus dramatique...

Un très bon tome, un peu gâché par un numéro zéro présentant pour la énième fois les origines du Batman, l'histoire de Joe Child mais en pas bien. Mais bon, ne vous arrêtez pas à ces quelques pages, car on tient une très bonne histoire, en un seul volume, du Batman.




Daredevil, volume 1, scénario de Marc Waid, dessins de Paolo Rivera, Emma Rios, Marcos Martin, Kano, Koi Pham, Marvel, 2013.

Il s'agit d'une édition deluxe (le format est légérement plus grand que celui d'un hardcover classique) de la série mensuelle reprenant le contenu des deux premiers tomes du relaunch de Daredevil, soit les numéros 1 à 10 de la série mensuelle, le numéro 577 de Spider-Man, ainsi que le numéro 10.1. de Dardevil.

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Après les longs runs dépressifs et sacrément sombres de Bendis puis de Brubaker, Waid semble décider à redonner un peu de bonne humeur au plus célèbre des héros aveugles.

Pourtant, s'il brille dans ses activités héroïques (dans le premier numéro il déjoue une tentative d’enlèvement au cours d'un mariage devant unir deux clans de la pègre New-yorkaise, ses activités professionnelles sont délicates : malgré ses dénégations, il reste Daredevil dans l'esprit des gens et il se retrouve à chaque procès dans la position plus qu'inconfortable de prétendre conserver une éthique d'avocat alors que la nuit on le soupçonne de violer les droits élémentaires des personnes en les pourchassant et en les interrogeant de manière musclée...

Doit-il cesser de plaider au pénal et passer à d'autres affaires comme lui demande Foggy ? Un jeune homme aveugle se présente alors au cabinet, il aurait été licencié de façon injuste, n'est-ce pas là une bonne idée de reconversion juridique ?

Et voilà la ravissante Black Cat accusée (à tort ?) de vol et sous les verrous, elle va avoir besoin de Matt et de Daredevil aidé par le Spider-Man pour le coup.

Les récits s’enchaînent vite : l'Homme taupe a volé, par en dessous forcément, des cadavres dans un cimetière : pas de chance pour lui, il a dérobé les ossements du père de Matt.

On l'aura constaté, le ton est plus gai, souvent ironique chambrant avec respect les runs précédents, et très, très coloré : en témoigne les palettes des dessinateurs qui tous rendent lumineux et chatoyant l'univers du Diable de Hell's Kitchen.

Ce run, inauguré par Waid, n'en demeure pas loin annonciateur de tragédies possibles à venir. On sent que les rapports entre Nelson et Matt se détériorent de jour en jour. Dardevil en s'attaquant sans le vouloir l'AIM (allié à l'Hydra) a peut-être déclenché une catastrophe.

Mark Waid réalise ici un excellent travail. Son Daredevil est différent de ceux de Bendis et de Brubaker : moins sombre, plus fun, capable de rester malin et intelligent. C'est un régal.

Ce premier volume deluxe, vendu à un prix accessible (25 euros environ), reprend les deux premiers tomes, il permettra aux retardataires d'entrer dans la nouvelle vie de Matt.


Plexiglot écrit :
Quant à Romita, ça fait plaisir de le voir remonter le gouffre...

On va dire qu'il est encore en convalescence, mais que son êtat s'améliore ! :D
Dernière édition par anaxarque le 30/07/2013 15:29, édité 1 fois.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede Oncle Hermes » 30/07/2013 11:16

Deux volumes pour lesquels je prends note ! :lire: [:flocon:2]
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede Plexiglot » 01/08/2013 20:32

Oui, merci pour tes avis anaxarque, j'ai pris le run de Waid sur Daredevil en (méga) retard, tout récemment, et je vais certainement commander les TPB pour combler les vides.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 02/08/2013 08:31

Quoique tiré d'un comics, je vais vous causer, en esperant ne pas être trop hors-sujet, d'un film d'animation qui vient de sortir aux USA.

Justice League : The Flashpoint Paradox, film d'animation réalisé par Jay Olivia, 75 minutes, Warner Home Video, USA, 2013.

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la version commentée ici est le combo Blu-Ray/DVD. Comme beaucoup de Blu-Ray Warner étiquetés zone américaine ou A/1, il est en réalité encodé en « toute zone » et il fonctionne parfaitement sur les lecteurs de nos contrées (B/2).

Justice League : The Flashpoint Paradox est l'adaptation de la mini-série Flashpoint, écrite par Geoff Johns, qui en termina avec l'univers DC précédent et ouvrit le New 52.

En commençant le visionnage de ce film, une seule question me taraudait, cela serait-il à la hauteur ?
Je me souviens en effet de splendides adaptations animées comme Batman : Under the Red Hood, Batman/Superman : Apocalypse ou des deux Batman : The Dark Knight Returns, mais aussi des ratages -pour des raisons variées- que furent Superman Unbond, Superman versus Elite ou encore Green Lantern : First flight.

Comprenant qu'une adaptation n'est pas un copier-coller, le réalisateur (responsable de Dark Knight Returns) tout en conservant la trame narrative de Flashpoint, prend quelques libertés qui permettront aux non-initiés et aux autres de redécouvrir cette œuvre et de leur donner envie de relire ou de lire la BD transposée ici.

Premier plan. Le jeune Barry Allen et sa mère sont victimes d'une panne de voiture, la roue doit être changée et personne ne s'arrête pour les aider... Barry est énervé et s'impatiente, sa mère reste stoïque et dit tendrement à son fils : « il faut avoir la force d'accepter les choses comme elles sont ».

Trente ans plus tard. Barry Allen et son épouse Iris sont devant la tombe de la mère de Barry, celle-ci a été assassinée quand il était enfant pendant qu'il était à l'école. Il se demande encore ce qu'il se serait passé s'il était arrivé à temps.

Devenu Flash, l'homme le plus rapide du monde, capable de traverser le mur du temps avec la Speed Force, il est un membre de la Justice League.

Il reçoit un appel : le Musée Flash est attaqué par les Rogues (Lascars en français) et par Zoom (qui dispose des mêmes pouvoirs que Flash). Le but de Zoom est de détruire Central City et son ennemi Flash. Mais la Ligue intervient. La victoire acquise, Flash, ruminant la mort de sa mère se met à courir de plus en plus vite, avec une idée derrière la tête...

Barry se réveille à son bureau : s'il est toujours expert dans la police scientifique, son monde a bien changé, il n'a plus de pouvoir, sa mère est vivante, Iris est mariée avec un autre et nous sommes près de la fin du Monde. Les Atlantes sont en guerre contre les Amazones. L'Europe a déjà fait les frais de leur guerre et a sombré sous la mer...

Barry est le seul à se souvenir de son monde initial. Ici, pas de Superman, ni de Green Lantern. Désemparé se rend au manoir Wayne, demander de l'aide à Bruce, mais ce n'est pas lui qu'il trouve grimé en Batman...

Qu'est-ce qui a pu changer le monde ainsi, le temps d'un simple Flash ? Ne serait-ce pas Zoom qui aurait corrompu le temps ? Peut on encore tout réparer et sauver la Terre ?

Cette adaptation est d'une rare fidélité à l'esprit de l’œuvre de Johns : les héros y sont presque tous déchus. Le Batman de cette ère use d'armes à feu et n'hésite pas à tuer ses adversaires. Aquaman et Wonder Woman sont des sadiques sans pitié. Le sang coule. Les habitués de l'univers DC seront ravis de retrouver Etrigan, Deathstroke, Luthor, Lois Lane, Aqualad, Artemis, etc. Seul Cyborg reste le brave type qu'on connait.

La qualité de l'animation est excellente ( j'aurais néanmoins un bémol sur la forme des visages des personnages trop « pointus » ou « carrés » à mon goût ). Le doublage en VO est parfait (on retrouve Nathan Fillion, Kevin Conroy, Ron Perlman, mais celui en VF n'est pas mal non plus, même s'il faudra supporter des termes comme Lascars au lieu de Rogues ou Force Véloce au lieu de Speed Force !

A la fois divertissant, adaptant avec brio Flashpoint, ce Flashpoint Paradox est, avec Under the Red Hood et Dark Knight Returns, le film d'animation le plus sombre et le plus désespéré de la gamme DC animation. Ici, il y a peu d'espoir, le monde est violent et cruel. Barry va apprendre dans la douleur qu'en dépit de sa puissance, il ne peut ni ne doit changer certaines choses...

Une réussite, qu'on trouvera aisément dans les boutiques d' import.

En bonus, DC/ Warner nous propose un documentaire un brin pompeux sur le voyage dans le temps en général et l'adaptation de Flashpoint en particulier, des trailers (dont celui de Justice League : War qui sera l'adaptation de Justice League Origin de la gamme New 52), ainsi que trois épisodes de la série animée Justice League.
"On Friday night, a comedian died in New York. Someone threw him out a window and when he hit the sidewalk his head was driven up into his stomach. Nobody cares. Nobody cares but me. " Roarshach's Journal, 13/10/1985.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 05/08/2013 09:08

Alpha Girl, volume 1, scénario de Jeff Roening et Jean-Paul Bonjour, dessins de Robert Love, Image comics, 2013.

Image

L'été a plusieurs avantages, outre les congés mérités (?), le lecteur frénétique peut découvrir des petites pépites qu'il avaient laisser passées l'année.

Alpha Girl n'est pas la meilleure BD du Monde. Son scénario ne casse pas trois pattes à un canard, mais ce mélange de fan service assumé, de parodie de films de genre horrifique (regardez la superbe couverture kitch), d'intrigue absurde matinée de dialogues savoureux et franchement limites, vous fera passer un excellent moment. Ce qui n'est déjà pas mal.

Judith Meyer n'a pas une vie rangée de jeune fille sage. Placée en famille d’accueil après l'overdose de sa mère toxicomane, séparée de son petit frère que l'on pourrait qualifier de chérubin s'il n'avait pas la curieuse manie de tuer tous ceux qui l'entourent, elle fume depuis ses dix ans cigarette sur cigarette, a toujours une vision particulièrement cynique des choses et jure comme un charretier. Attachée à son psychopathe de frangin, elle cherche à lui payer de bons avocats (il en a besoin) en vendant, via internet, à un ramassis de pervers, ses petites tenues et en faisant de petits boulots.

Pendant ce temps, dans un compagnie de cosmétique de seconde zone, deux savant testent leur nouvelle gamme de parfums sur un panel féminin. Là, c'est le drame, le produit transforme les femmes en furies cannibales qui se jettent sur tous les hommes pour les dévorer.

La Fin est là.

Judith s'en moque complétement. Étonnamment immunisée, elle n'a qu'une seule idée en tête, celle de retrouver son frère dans son centre de détention pour criminels juvéniles.

Dans ce joyeux foutoir, elle rencontrera d'authentiques ploucs de l’Amérique profonde armés jusqu'aux dents, une serveuse un brin écervelée, quelques geeks amateurs d'explosifs, un suprémaciste blanc dont le chien se nomme Adolf, des militaires dépassés par les événements qui ont la gachette sensible, des savants excentriques, etc.

Amis de scénarii complexes et ambitieux à la Grant Morrison ou à la Hickman, passez votre chemin. Ici vous n'aurez droit qu'à un survival comique (façon Zombieland), régressif, à la violence totalement gratuite, mais jubilatoire. Les dessins, très cartoons, renforcent encore l'aspect parodique de la chose.

NB. Alpha Girl est numéroté tome 1, mais il s'agit d'un récit complet. Cependant, au vu des ventes et de l'accueil public et critique des cinq numéros de cette minisérie, une seconde "saison" est en phase de préparation.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 07/08/2013 09:52

FF, volume 1, Fantastic Faux, scénario de Matt Fraction, dessins de Mike Allred, Marvel Comics, 2013.

Ce recueil regroupe les issues 4 à 8 de la série mensuelle.

Image

Dans Fantastic Four, New Arrivals, New Departures (voir plus haut) nous assistions à de grands changements dans la vie des la First Family.

Les Fantastic Four décidèrent de partir dans l'espace pour un voyage qui aurait dû durer une année pour eux et seulement quelques minutes pour la Terre. Pendant leur voyage, ils avaient confié les clefs du Baxter Building et de la Future Fondation à Scott Lang (Ant Man), She-Hulk, Medusa et Deera Darling. Làs, ils ne reviennent pas.
A la place, un homme d'âge mur, couverts de cicatrices, borgne, arrive. Il prétend être Johny Storm et explique que Doom, allié à Anihilus et Kang a massacré les Fantastiques. Il s'est sauvé de justesse.
Scott Lang, dont la fille a été tuée par Doom (cf. Avengers : Children's Crusade) entend se venger...

Au début de ce premier vrai volume Scott Lang prépare un plan contre Doom. A sa surprise et à sa colère, Alex Powers, membre de la Future Fondation et chef du Power Pack, refuse de participer à cette vendetta personnelle. Doom, il le sait, n'est pas le meilleur des hommes, mais rien n'autorise les Fantastiques, enfin leurs remplaçants, à partir le tuer. Ils n'ont ni la légitimité, ni le droit de faire cela.

[Révéler] Spoiler:
La scène s'achève par un violent clash entre Scott et Alex qui quitte le Baxter Building, bien décidé à avertir Doom...

Les autres « remplaçants » ont également fort à faire pour se faire respecter et accepter et pour gérer à la fois le Baxter Building et les mômes turbulents de la Future Fondation. Ceux-ci n'hésitent pas à suivre et à tenter de pourrir, un rendez-vous galant entre She-Hulk et son prétendant !

Medusa doit naviguer entre ses obligations de reine des Inhumans, de mère et de responsable de la Future Fondation.

Darla Darling a du mal à trouver sa place et malgré sa tenue qui lui confère le pouvoir de la Chose, elle se sent mal à l'aise.
Son métier est celui de Pop Star, pas de super-héroïne...

Johnny Storm, enfin si c'est lui, s'avère incapable de contrôler son pouvoir et met le feu à New-York...

Plus grave, le jeune Bentley 23, membre de la Future Fondation, entend des voix lui disant qu'il n'est pas à sa place à la Future Fondation et curieusement Medusa leur donne raison en lui affirmant que la place d'un enfant est avec son père et sa famille.

Or, Bentley est le « clone » de Bentley Bentham, le Wizard, ennemi de la First Family, génie scientifique doué de télépathie grâce à son casque capable d'asservir les esprits. Il entend bien récupérer son clone et son successeur...
On se doute que Scott ne laissera pas faire...



Après le run d'Hickman, très intellectuel, celui de Fraction qui reste exigeant sait placer des situations cocasses, des dialogues savoureux et disons-le un peu de gaîté. Il sait jouer aussi avec les personnalités de ces nouveaux Fantastiques. Scott Lang n'est pas Reed, il n'est pas aussi malin que lui, pas aussi charismatique, c'est un depressif et sa patience est limitée, il s'emporte souvent, mais il adore les mômes : ils lui remémorent sa fille décédée, gare à ceux qui leurs feraient du mal.
Medusa est une reine et ne peut s'empêcher d'être arrogante et bien impulsive, mais elle reste un atout indispensable sur le champ de bataille et une fine tacticienne, qui plus est, les Inhumains sont là au cas où...
Darla, personnage plus effacé de prime abord, est l'élément le plus humain du groupe, sa relative candeur apporte de la fraicheur au groupe.
She-Hulk qui fut déjà membre des Fantastic joue le rôle du vétéran qui donne des conseils aux "petits nouveaux" ce qui agace Medusa.

A la différence de la vraie First Family, ces Fantastiques, parce qu'ils ne sont pas de la même famille, parce qu'ils ne sont que des doublures convoquées dans l'urgence ne forment qu'une alliance de circonstance. Celle-ci parait d'ailleurs très précaire : Médusa et She-Hulk en viennent souvent aux mains, l'obsession de Lang contre Doom est une menace potentielle envers l'organisation qu'il pourrait entrainer dans un combat perdu d'avance.
Cela ne présage rien de bon pour l'avenir de ces Faux Fantastiques...

Magnifiquement servis par les dessins d'un Mike Allred au meilleur de sa forme, on lit d'une traite ces quatre numéros qui s’achèvent par un "bang" retentissant ; vivement la suite.
Dernière édition par anaxarque le 12/08/2013 07:54, édité 1 fois.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede Charlus » 10/08/2013 20:51

En vacances au UK et à cours de BD (j'ai lu tout ce que j'ai emmené :evil: ), j'ai acheter ça localement :


Je posterai ce que j'en ai pensé une fois lu (et dans le topic adéquate) !
"He ben ça, mon vieux, c'est pasqu'on travaille beaucoup trop !
On a plus temps de choper de la caille !"
(Plageman à Pennak in "Plageman").
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede Olaf Le Bou » 21/08/2013 09:32

question au comics fans : j'ai vu que le Daredevil Omnibus du run de Miller allait être réédité...

pour un newbie comme moi dans l'univers Marvel, est-ce facilement abordable, et est-ce vraiment le meilleur run sur DD, ou vaut-il mieux se focaliser sur ceux de Bendis / Maalev ??
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede jmc95 » 21/08/2013 11:52

Olaf Le Bou a écrit:question au comics fans : j'ai vu que le Daredevil Omnibus du run de Miller allait être réédité...
pour un newbie comme moi dans l'univers Marvel, est-ce facilement abordable, et est-ce vraiment le meilleur run sur DD, ou vaut-il mieux se focaliser sur ceux de Bendis / Maalev ??

Incontestablement le meilleur de Daredevil !
Miller reste l'auteur qui a encré DD dans une ambiance de film noir, écartant les adversaires souvent ridicules de DD, et installant sa terrible rivalité avec le Caïd. L'entourage de DD s'enrichit aussi de Ben Ulrich, souvent en proie à de terribles dilemmes, et puis, si on ne devait donner qu'une raison : Elektra, quoi !
Au passage, à partir du DD 173, le "vrai" dessinateur était Klaus Janson, qui partait de crayonnés de plus en plus vagues de Miller, pour y apporter sa patte (dessin, encrage et parfois couleurs).

Il y a deux omnibus "Miller". Le premier suit les DD 158-191 et le What if?, et le deuxième reprenant, entre autres, Born again, Man without Fear et le graphic novel Love and War avec Sienkiewicz aux dessins (une claque visuelle).

Aussi réussi soit le run de Bendis - bien qu'un peu longuet -, la période Miller reste la meilleure, le sommet absolu demeurant l'éblouissant Born Again avec Mazzucchelli. Et tout ce qui a suivi doit énormément à cette période (un peu comme les Uncanny X-Men par Claremont & Byrne, qu'on nous remet à toutes les sauces depuis 30 ans).

Le run de Miller est très abordable pour le néophyte, puisqu'il ne s'est pas trop embarrassé de ce qui précédait dans la série, y compris dans les premiers numéros (DD 158-166) sur des scénars déjà excellents de Roger McKenzie (parfois co-écrits avec Miller). Et puis, au n°167, Miller reste seul aux commandes, Elektra fait son entrée et la série s'envole vers les sommets, dont un n°181 à l'intensité dramatique inoubliable…

Après, quelques dialogues sont peut-être un peu datés - ça date du début des années 80, tout de même -, mais rien de bien gênant !

C'est malin, voilà que j'ai envie de les relire, maintenant ! :fant2:
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