Land of Dreams de Shirin Neshat et Shoja Azari
Long métrage très lynchien (et bénéficiant sans surprise d’une super photo) certes, mais contrairement au réalisateur de Baltimore, les gens derrière la caméra pensent que l’on peut quand même vivre sa meilleure vie dans la réalité. Bon évidement leur solution va énerver l’amicale des masculinistes d’ici et d’ailleurs .
Sinon c’est vrai que j’avais pas tout dit pour le Nifff :
The Abandoned de Tsen Ying-Ting
Polar taiwanais qui raconte l’enquête d’une policière expérimentée et de sa side-kick newbie sur des morts d’exilées philippines. Ce qui est intéressant, à part le fait qu’on n’a pas trop de testostérone, c’est que c’est aussi une réflexion sur le processus du deuil.
L’Ultima Notte d’Amore d’Andrea di Stefano
Donc là on se retrouve à Milan et on suit les derniers jours d’activité d’un flic juste avant qu’il parte à la retraite, et qui va se retrouver bien malgré lui à des luttes d’influence des différentes mafias sévissant dans la capitale lombarde. Enfin quand je dis à son corps défendant, il a une épouse dont la famille fait parti de la camorra. C’est haletant, à l’image de la musique de Santi Pulvirenri, l’action se passe majoritaire sous un pont enjambant une autoroute. Et il y a aussi une très intéressante réflexion sur ce qui fait famille ou pas. Et puis la conclusion est assez jouissive.
Property de Daniel Bandeira
Lutte des classes dans un huis-clos prenant la forme de voiture blindée, et le réalisateur brésilien va jusqu’au bout de son analyse des rapports de force découlant du capitalisme. C’est truffé de bonnes idées avec aussi une réflexion sur les différentes formes de violence, qui en voient certaines plus tolérés que d’autres.
Et il y avait aussi une catégorie qui était dédiée à la représentation de la femme dans le genre fantastique, et ce qui était bien c’est qu’il n’y avait pas que des films réalisés par des mecs.
The Nightingale de Jennifer Kent
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Rape ans Revenge sur fond de méfaits du colonialisme et de violences de genre et qui donc voit comme solution la convergence des luttes. Vous savez le truc qui donne de l’urticaire aux suprémacistes blancs.
Dans ma peau de Marina de Van
Ça traite du rapport d’amour-haine qu’entretiennent les femmes avec leurs corps, le malaise étant encore accru par le fait que la protagoniste est une personne qui a une vie professionnelle et sentimentale réussie, et qui a tout pour être heureuse.