Bon alors, personne n'a vu
Barbie ? Il faut que je m'y colle alors...
Ca aurait pu être une purge intégrale, je m'attendais même à pire... Mais il n'y a pas grand chose à sauver quand même.
Le premier tiers prête à sourire, avec la découverte de l'univers et l'arrivée dans le monde réel, le deuxième autour de la découverte du patriarcat par Ken et sa prise de pouvoir dans Barbieland est beaucoup plus contrasté, et le dernier tiers anéantit tout ce qui restait de fraîcheur par des poncifs et messages assommants.
Quelques gags et séquences sont bien trouvés et peuvent faire rigoler ça et là, mais qu'est ce que c'est loooooong, et redondant, et longuet, et ça se répète, et ça traîne, et sinon, j'ai déjà dit que ça tournait en rond ?
Bref, les 3 idées sont sucées jusqu'à la moelle, les traces d'humour transgressif tournent vite à vide, et tout le reste pèse des tonnes.
Enfin, hélas, l'ironie finit par tout bouffer. L'intention initiale devait être de prouver que Mattel est cool, inclusif et plein d'autodérision mais le procédé aboutit à porter le message inverse, y compris contre le vernis féministe.
Comble du paradoxe, les meilleurs passages et la chanson qui reste en tête à la fin sont réservés à Ken : loupé !
En revanche, rien à redire sur les 2 acteurs principaux qui assurent et donnent de leurs personnes, au point de ne pas pouvoir imaginer de meilleures incarnations (sans déc' !).
Vous pouvez sincèrement éviter de payer en salle et attendre une diffusion gratuite qui vous fera (peut-être) sourire.
You're welcome !