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Cinéma : les films en salle - 2009-2021

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Pomponazzo » 03/02/2020 00:12

Message précédent :
Ca manque de nains, en effet.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 06/02/2020 18:28

Bon, séance de rattrapage (rapidos) avec le double-shot de la mi-janvier avec ma compagne

Son choix :
La Cordillera De Los Suenos (Cordillères des Songes) : (Chili) Troisième documentaire de Patricio Guzman et dernière partie de son triptyque andin, après l’époustouflant El Botón De Nácar (Bouton de Nacre, sorti en 2015) et Nostalgia De La Luz (sorti en 2010). Après l’Altiplano (l’astronomie et le feu des étoiles) du grand nord et puis les fjords et ses glaciers du grand sud sud (l’eau), Guzman s’attaque plus à l’élément de la terre de la Cordillère des Andes qui constitue bien plus que la colonne vertébrale de son pays, mais concentre surtout ses prises de vue dans la partie centrale du pays et ses habitants. Si les deux chapitres précédents chapitres retenaient plus de poésie, dans ce dernier chapitre (reste à confirmer, car seulement trois des quatre éléments ont été abordés), il nous livre un rapport beaucoup plus politique et économique, en dénonçant comment le pays se serait vendu aux conglomérats miniers étrangers. Bref, la misère est encore trop présente, et pas en recul depuis la fin de la junte de Pinochet et les richesses naturelles et profits tirés quittent le pays sans profiter à grand monde. Moins poétique et moins spectaculaire (les mines en exploitation ne sont pas franchement sexy) que ses deux grand-frères, ce petit dernier déçoit un peu, tout en restant très pertinent et socialement juste. 6.5/10

Le mien :
Les Siffleurs : (Roumanie) Pour libérer un prisonnier qui a planqué un magot, une superbe nana fatale en robe rouge drague et force un flic fatigué (lire corrompu) à apprendre le lagunage sifflé des bergers (le silbo) pour pouvoir communiquer avec le taulard dans sa cellule. Quatre chapitres sectionnent l’histoire contée, y compris un pour un hôtelier fou d’opéra qui n’a qu’un rôle tout à fait annexe, pour ne pas dire secondaire. Inutile de dire que si la mafia ignoble et violente est présente, la police a aussi sa place avec la supérieure du ripou. Film vénéneux qui tient surtout à ses personnages tous plus ou moins déjantés et pas toujours faciles à suivre (qui est la taupe de qui), mais la lumineuse femme fatale qui s’enfuit avec le magot – notre cœur.
Un thriller entre polar et semi-comédie noire - où l’amour s’en mêle - et bourré de références cinématographiques d’outre-millénaire, l’action se passe autant dans les Iles Canaries (La Gomera, plus précisément) qu’en Roumanie avec un détour à Singapour. Un film assez sympa, qui déroutera un peu les spectateurs trop étriqués dans leurs habitudes cinochardes, Les Siffleurs devraient plaire aux cinéphiles plus avancés. 6.5/10
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 12/02/2020 18:43

Bon double-dose de franchouille avec la compagne le w-e dernier :

Son choix :
@jesuislà : encore un film sur la bêtise humaine quant au numérique, et si on sourit à l’idée, c’est un flop total. Un restaurateur dans l’arrière-pays basque se taille sans trop prévenir vers la Corée (du Sud malheureusement) et poireauter dans son aéroport principal. Si le premier quart dans la pays basque est OK sans plus on notera un 2è rôle pour Blanche Gardin, qui est moins intéressant que celui de Selfie), l’heure suivante se passe dans un aéroport où Chabat s’emm… à en mourir (et les spectateurs encore plus) pour finalement en sortir après 12 jours et trouver la nana qui ne l’avait pas invité. Ses deux fistons viennent le raisonner (on aurait aimé qu’ils lui foutent une paire de claque chacun) et le ramener a casa après une petite balade. End of story. C’est d’autant plus grave qu’il y a tellement de platitudes iPhoniennes à lire sur l’écran, qu’il n’y avait même plus de place pour les sous-titre quand on parle angliche ou Coréen.

Il faudrait commencer à s’inquiéter si la viande de burger "squizzée" dans son crâne n’est pas en train Creutzfeld-Jacob, Al Zheimer ou Parkinson, car il fait totalement chier, et on ne peut même pas parler de c(h)abotinage non plus. Et par là même créer un compte #jesuiscon pour que les spectateurs floués se fassent rembourser auprès de Alain, mais aussi auprès Dayez, qui a chaudement recommandé ce pur navet. 2/10

Mon choix :
Les traducteurs : Pour la traduction de la fin du triptyque à la mode, on enferme une 10-aine de traducteurs dans un bunker sous un château, pour éviter les fuites. Fuites qui fuiteront sur le web et s’ensuit un vaudeville thrillero-littéraire qui part d’abord sur un huis clos saupoudré de quelques flashbacks, puis on élargit le cadre en abusant de ces « trucs ». Une brochette d’acteurs peu connus (sauf la ravissante Kurylenko) et polyglotte (cette exigence linguistique limitant les choix de casting) qui doivent nous sortir des citations littéraires de derrière les fagots.
Outre un Lambert Wilson qui s’épanouit dans un rôle monstrueusement crapuleux (on le déteste dès ses premiers mots), on suit la clique traductrice emprisonnée dans ses suspicions et méfiances et leurs dérives qui ne manqueront pas de foisonner. Un thriller totalement et é-honteusement invraisemblable (mais on est au cinoche, quoi) qui devrait ravir les fans du genre. ATTENTION : GROS SPOILER : C’est le Colonel Moutarde dans la bibliothèque avec le chandelier. 6/10
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede RosbOOm » 12/02/2020 23:00


Le prochain Wes Anderson avec Cécile de France :love: :food:
Et on arrive donc à ce fameux passage là dans votre livre où vous écrivez, je cite, "la mère de Hapahuac pue du cul".
A ce moment-là, peut-on parler de baisse de régime ? Fatigue ? Manque de sommeil ? Surmenage aussi probablement...
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede drabag » 12/02/2020 23:31

Whaoouuuu ! On en voit du (beau) monde, mais point de Cécile [:my name snake:2]
On les remplit comme ça, on en parle, et même on les montre part 1 part 2 : nos bibliothèques
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede RosbOOm » 12/02/2020 23:34

Dans le générique :D
Et on arrive donc à ce fameux passage là dans votre livre où vous écrivez, je cite, "la mère de Hapahuac pue du cul".
A ce moment-là, peut-on parler de baisse de régime ? Fatigue ? Manque de sommeil ? Surmenage aussi probablement...
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 13/02/2020 18:44

Rattrapage de retard crocs-niqueuse (vu ya qqes semaines)

Martin Eden : (Italie) Lutte des classes entre les deux guerres avec un communisme et syndicalisme montant, mais le balancier historique est dans la partie droite de son mouvement. L’Histoire est assez classique avec un jeune très démuni et des rêves de grandeurs qui apprend à lire (pour devenir écrivain ou journaliste) et parler ("oratoirement" parlant et soulever les foules), conquérant au passage de sublimes créatures féminines de tous les rangs sociaux. L’ex-marin (Marinelli est assez éblouissant dans ce rôle) devient quelqu’un et pourtant repousse parfois assez incompréhensiblement les socialistes, victime de son individualisme forcené et doit naviguer entre deux eaux - ce qui est un comble vu son ancien métier.

Adapté d’un roman de Jack London, l’histoire est audacieusement transposée en Italie des années 20 (alors que le roman date de 1909), ce qui permettra pas mal d’excès d’acteur qui ne sembleront pas invraisemblables. Le film est souvent jouissif (du moins pour les progressistes) si l’on ne regarde de pas trop près à sa version écrite. Un bon moment de cinoche 7/10





For Frosten : (Danemark) Dans la campagne danoise profonde et miséreuse fin XIXè (pas vraiment précisé), l’hiver approche et il faut rentrer le fourrage avant les grosses pluies, car sinon il pourrira avant de servir de nourriture aux bestiaux des fermes – d’où le titre Avant Le Gel. Toutes les fermes du coin se valent dans la misère et leurs occupants occupent les derniers rangs au fond de l’église dans une société protestante très hiérarchisée et rigide. Un vieux patriarche et sa descendance (une ravissante fille, deux neveux et un fils tout jeune) fait des deals pour s’en sortir, au point de tomber d’accord avec un concurrent et mettre sa fille dans le package. Arrive un seigneur agricole à moitié suédois (sa mère est du coin) et qui bouleverse le tout, au point de mettre fin à l’accord tout juste établi. Ce qui va, évidemment, amener son lot de violence et drames et pleins de disparitions, pas justes humaines.

Avec des solides relents de Pelle Le Conquérant (Billie August) et Festin de Babette (Gabriel Axel) on revient aux inimités entre danois et cousins d’outre-Øresund (la Suède ayant été une puissance régionale pas nécessairement sympa pendant des siècles), Balzac et Dickens ne sont pas loin, les relents faustiens non plus. Très poignant dans sa sinistre grisaille permanente (pas une carte postale danoise, quoi), la brochette d’acteur nous passionne à travers un scénario pas si manichéen que l’on pourrait le craindre, car les coups fourrés et as de pique cachés dans la manche abondent. Très convainquent et digne de ses ancêtres mentionnés ci-dessus. 8,5/10
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 14/02/2020 12:24

La semaine précédente, un autre double-shot franchouille


Son choix :
Je Voudrais Que Quelqu’un M’Attende Quelque Part : Une chronique familiale où la matriarche veuve reçoit sa famille pour ses 70 ans dans sa grande baraque en Bourgogne (où se passe le film en général). Des quatre enfants, l’aimé (Rouve) est devenu un peu le chef de famille qui semble tout gérer, mais avec l’accord tacite de tous, que ce soit la puinée douce et effacée, le cadet timide et doutant de lui et la petite dernière (Camille Rowe) artiste en devenir, mais que son extrémisme empêche d’y arriver. Au long de plusieurs mois, ce petit monde évolue, jusqu’au drame irréversible.
Un casting juste mais sans éclat non plus, sauf pour une (trop) brève apparition de la lumineuse (même sous la drache) Zylberstein dans le rôle d’une ex, recroisée par hasard. Tiré d’un roman à succès, on peut se demander si son adaptation filmée devait se faire au cinéma ou à la télé, et il faut bien dire que rien ne justifie l’option choisie. Sans surprise et trop attendu et entendu. 5,5/10

Mon choix :
Selfie : Une comédie assez marrante se foutant de la fiole des têtes de nœud et leurs travers numériques, notamment leur présence sur le web. En fait il s’agit de cinq sketches par cinq réalisateurs dont les histoires s’entremêlent. La forme est assez originale et même si le tout ne se remarque. La famille dont le gosse est atteint d’une maladie grave se fait sa chaine YouTube et une fois guéri essaie de se transformer e, influenceurs. On pouvait en attendre mieux, surtout de Blanche Gardin. Un autre s’attaque au couillon de service qui s’extasie devant l’algorithme qui en saurait plus que lui sur lui-même. Un troisième est un connard qui essaie d’augmenter par tous les moyens la cote de son profil Tinder pour essayer de baiser plus, ou du moins des gonzesses au-dessus de ses moyens (dixit le site). C’est sans doute la plus marrante des cinq histoires. L’autre moment fort est le YouTubeur totalement inculte qui tombe pour une prof de français (la lumineuse Zylberstein encore) un tantinet coincé, le tout se passant via SMS et autres textos. La dernière partie est le hacking et fuites de données exposée au vu de tous. Au vu des 5 histoires et auteurs, le résultat est forcément inégal, mais c’est tout de même bien mieux tapé que le stupide #jesuiscon avec Chabat. On se marre de la gueule de l’homo numéricus, et seuls ceux/celles qui se sentirait un peu trop visé n’apprécieront pas. 7,5/10
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 19/02/2020 15:22

Les films vus récemment avec les collègues


Papicha : (Algérie) Encore un film qui dénonce le manque de droits de la femme arabe, mais ici, on remonte au tout début des 90’s avec ma montée du FIS et du GIA à Alger. A l’université, Nedjma (surnom Papicha) et ses copines sont surtout obnubilées par des question s de modes, et elles font régulièrement le mur du dortoir féminin, pour s’éclater en boite. La plupart des conversations du film tournent autour de chiffons, paillettes, fards et vernis, ce qui semble surtout trop superficiel pour les autorités et trop pour les intégristes. Toute prises dans son envie d’indépendance, l’héroïne tente d’organiser son défilé de mode autour d’une toile de base (le haïk) sur le site de l’unif, mais ne tient pas suffisamment compte de la montée de l’intégrisme. Son aveuglement finira en catastrophe quand intégristes les prennent de plus en plus pour cibles. Certains dialogues sont très bien tapés, et si la plupart des hommes sont ouverts, ils ont tendance à courber l’échine sous la pression des intolérances religieuses, en l’absence de réactions crédibles de l’état. Bref, on assiste à une démission générale, que seules quelques étudiantes combattraient, ce qui ne les empêchent pas d’aller s’éclater sur la plage en maillot sans être inquiétées le moins du monde. Bref, mettez les voiles ou porter le, quoi!!

Les dialogues sont assez difficiles à digérer, car tout le monde commence ses phrases en arabe et la termine en français ou l’inverse, du coup, suivre les s/t efficacement devient une gageure, donc mieux vaut prendre le parti de lire le film plutôt que de l’écouter. Si l’histoire serait inspirée de faits réels (ce dont on ne doute pas un instant), la réalisatrice se perd dans son militantisme au point de rendre le combat mené à l’écran relativement peu crédible. Malgré tout, il est difficile de rester insensible aux évènements, même si cela remonte (déjà) à 30 ans. 6/10


Widows of Silence : (Cachemire) Dans la province septentrionale de l’Inde, à majorité musulmane, il y a des villages perdus dans les montagnes arides (mais superbes) qui ne sont plus habités que par des femmes et leur progéniture. Seul un sympathique chauffeur de taxi relie ses hameaux vers la ville et pour que l’une d’entre elle entreprenne les démarches auprès d’une administration inefficace et corrompue (pour ne pas dire complice) pour officialiser son statut de veuve, pour hériter des biens et continuer à survivre tant bien que mal (surtout le 2è). Certaines dénoncent les forces gouvernementales qui viennent arrêter les hommes pour les interroger, mais l’ennemi invisible rôde aussi (des gardiens de poste de garde sont tués).
Si les paysages sont souvent grandioses (pourtant Srinagar et autres clichés touristiques sont loin, et pas de Jonathan Cosey en vue) et l’histoire (car, si j’ai bien lu, c’en est une) relativement poignante, le film nous ennuie avec des longueurs et répétitions de scènes, souvent faites de caméra et plans fixes. Le point de vue choisi (clairement anti-gouvernemental) pour cette dénonciation et le contexte politique sans fin, votre serviteur se demande si la situation des hommes (morts, souvent) n’est pas encore plus pénible que celles des veuves; du coup, le militantisme féministe dénonciateur se trouve un peu à côté de ses pompes sur ce cas-ci. 6/10
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede ask » 20/02/2020 09:13

Je suis un peu hors-sujet mais y a un film que j'attends avec impatience, c'est Dune de Denis Villeneuve. S'il y met le talent qu'on a vu dans ses précédents films, ça promet ! C'est un de mes bouquins préférés et la première adaptation, malgré l'admiration que j'ai pour Lynch, ne lui rendait vraiment pas un bel hommage :P
http://braindamaged.fr/20/01/2020/dune-le-film-est-compare-au-seigneur-des-anneaux-et-a-star-wars/
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Anianka » 20/02/2020 09:42

ask a écrit:Je suis un peu hors-sujet mais y a un film que j'attends avec impatience, c'est Dune de Denis Villeneuve. S'il y met le talent qu'on a vu dans ses précédents films, ça promet ! C'est un de mes bouquins préférés et la première adaptation, malgré l'admiration que j'ai pour Lynch, ne lui rendait vraiment pas un bel hommage :P
http://braindamaged.fr/20/01/2020/dune-le-film-est-compare-au-seigneur-des-anneaux-et-a-star-wars/

y a vraiment que Timothée Chalamet, qui joue Paul que je trouve pas terrible comme casting, après on verra ...
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede kobaia » 20/02/2020 11:21

Et Jason Momoa en tant que Duncan Idaho ? Le perso à bien cadrer c’est lui, et ce n’est pas vraiment une réussite je trouve...
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Anianka » 20/02/2020 11:43

j'avais même pas vu que Jason Momoa était au casting.
Duncan est sensé être un bretteur pas une grosse masse effectivement Momoa ça colle pas très bien ...

reste a savoir qui va jouer Liet (y'a des rumeurs la dessus), Shaddam,...
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede stoney » 27/02/2020 11:54

Image

Film de Todd Haynes avec Mark Ruffalo, Anne Hathaway, Tim Robbins, Bill Pullman...

Robert Bilott est un avocat spécialisé dans la défense des industries chimiques.
Interpellé par un paysan, voisin de sa grand-mère, il va découvrir que la campagne idyllique de son enfance est empoisonnée par une usine du puissant groupe chimique DuPont, premier employeur de la région.
Afin de faire éclater la vérité sur la pollution mortelle due aux rejets toxiques de l’usine, il va risquer sa carrière, sa famille, et même sa propre vie... Fermer


Un film d'utilité public à voir absolument avec un Mark Ruffalo très impliqué qui sort une grosse prestation en avocat pratiquement autiste.
Quand je pense de Dupont est cité en exemple dans les entreprises chimiques en terme de sécurité [:bru:3] Quelle bande de sa.... :doigt:
"Des tirs de mortier sur un camp de réfugiés.Tout de même...c'est inconvenant" Moïse Tschombé
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede satanpetitcoeur » 28/02/2020 11:29

The Gentlemen

Bonne surprise ! La BA ne m'inspirait pas, c'est ma femme qui m'emmène le voir. Pas déçu, on a pris plaisir. Bien sûr, il y a des airs de Snatch, mais en différent quand même.
Moi qui n'aime pas Grant, il est ici très bon et à contre emploi.
J'aime leurs survêt'. :lol:

Un bon divertissement.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede LEAUTAUD » 07/03/2020 19:03

De Gaulle de Gabriel Le Bomin

J'ai hésité avant de me décider à voir ce film, appréhendant le biopic dispersé tant l'épisode de Juin 40 (l'unique période du film) est riche en chausses-trappes digressifs et pièges à éléphants historiques...
Ben en fait, non, pas trop !
C'est un double De Gaulle qui nous est proposé, le rebelle et le père de famille, sans que le passage de l'un à l'autre paraisse artificiel. Il est crédible dans les deux fonctions.
Une des réussites du scénario repose sur la solitude bien exposée du bonhomme, aussi entouré de personnes aimantes dans sa vie privée qu'isolé dramatiquement au milieu des élites faillis qui gèrent alors le désastre.
Ils sont tous là, les Paul Reynaud velléitaires et sa pute de maîtresse, les arrogantes culottes de peau responsables de la défaite militaire, Pétain et Weygand, etc...le ressort moral de de Gaulle n'en est que plus étonnant.

Lambert Wilson se fait oublier au profit du personnage considérable qu'il incarne (il est bien grimé), seuls sa voix m'a dérangée, c'est le pont faible du film à mes yeux (à mes oreilles plutôt).
Yvonne (très bonne Isabelle Carré)était t-elle dans la réalité cette figure morale de la mère courageuse (son exode vers l'angleterre ), de l'épouse aimante et attentionnée ? C'est là une découverte pour moi, qui n'ai connu que la prude et effacée "tante yvonne" moquée après 1958.
Les dialogues de Gaulle/Churchill sonnent justes et annoncent leurs attractions/répulsions à venir sans jamais perdre de vue l'essentiel : abattre le nazisme.
L'amateur d'Histoire du XXè siècle que je suis a donc passé un bon moment, ce qui rend bien indulgent le cinéphile que je suis aussi.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede bru » 07/03/2020 19:51

LEAUTAUD a écrit:Lambert Wilson se fait oublier au profit du personnage considérable qu'il incarne (il est bien grimé), seuls sa voix m'a dérangée, c'est le pont faible du film à mes yeux (à mes oreilles plutôt).

Lambert Wilson expliquait très récemment en interview que la voix que l'on connait de De Gaulle est surtout celle de l'homme politique, des années 60, dans ses discours, mais pas celle du militaire des années 40 ou de l'homme dans son intimité.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede LEAUTAUD » 08/03/2020 18:51

Il y avait des documents utilisables, comme par exemple le discours de Bayeux (1947) dans lequel de Gaulle avait des intonations caractéristiques, des scansions et des "r" roulés qui pouvaient servir de référence vocale.
Le hic, c'est que, malgré les efforts de Wilson, ont reconnait son timbre de voix à lui.
Mais c'est de peu d'importance, la force du film n'en souffre pas vraiment puisque la personnalité du de Gaulle de l'époque est rendue vraisemblable par l'excellent jeu de Lambert Wilson.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede arcarum » 13/03/2020 13:37

En Avant
Ce qu'il y a formidable dans cet environnement de psychose au virus, c'est qu'il n'y a personne au ciné
Franchement 700 places pour moi tout seul pour un pixar en période de vacances scolaire... c'est le top (pour les restos c'est pareil)

Bon, donc
Pitch : dans un univers féérique peuplé elfe, manticore, troll, gobeli, pixies, licorne, etc. et où la magie à disparue vaincu par la technologique, deux frères partent en quête d'une pierre afin de faire revenir leur père la vie pendant 24 h

Le film ne fera très certainement pas partie de mes top film PIXAR,on est très loin en terme d'inventivité, d'innovation, de qualité d'écriture d'un toy story 3, wall-e, the incredible, up, vice, versa ou même coco.

Le film est un joli film sans plus sur la famille, la fraternité, etc... du disney famille quoi !
On trouve ici et là un peu de transgression, mais vraiment pas grand chose.

Par contre, en terme de qualité de graphique, ce film est une tuerie. certains plans, voire scènes ne permettent plus de faire la différence entre la réalité de l'image de synthèse, c'est juste impressionnant.

un bon film familiale, sans plus, dommage pour un pixar.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede euh... si vous le dites » 13/03/2020 15:09

Les films en salles ?
Quelles salles ?
Elles sont fermées.
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère."
Denis Johnson - "Arbre de fumée"
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede arcarum » 13/03/2020 15:12

les salles de cinéma ne sont pas fermées. nous ne sommes pas en italie.
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