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Cinéma : les films en salle - 2009-2021

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Croaa » 18/08/2019 17:00

Message précédent :
Bien vu. ;)

Perso je suis assez fan de Tarentino, c'est toujours bien fait, les perso sont au top, les dialogues aussi... Mais on sent qu'il se fait plaisir en voulant étaler sa science du ciné, en voulant en faire trop sur des scènes mettant en avant les échanges (souvent savoureux) entre les différents protagonistes. Du coup cela a l'effet inverse et cela perd en saveur...
Dommage. Mais le précédent avait déjà ce travers...
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Pomponazzo » 18/08/2019 17:02

bru a écrit:Mon opinion sur le dernier Tarantino en une image :

Image

[:kusanagui:6] :ok:
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede pabelbaba » 19/08/2019 08:51

J'ai beaucoup aimé Once upon a time... in Hollywood, je vous laisse ma critique, ça faissait longtemps que je n'avais pas attendu un peu avant d'en faire une pour être capable de comprendre ce qui m'était arrivé au cinoche.

C'est bourré de spoiler, donc plutôt à lire par ceux qui n'ont pas aimé.

[Révéler] Spoiler:
Tarantino a clairement réussi un gros coup, nous faire plonger dans la fin des sixties et nous donner envie d'y rester. Pourtant ce n'était pas gagné, dans la mesure où ses précédentes reconstitutions m'avaient un peu laissé sur le carreau. D'ailleurs on note quelques sorties de route, comme l'utilisation un peu trop appuyée de vrais figures, comme McQueen ou Bruce Lee, relativement bien singées, mais qui font un peu sortir de l'ambiance malgré tout. Un peu à l'image de son Polanski en mode Austin Powers avant de sortir au manoir Hefner.

Enfin cela reste des détails, parce qu'autrement ça fleure bon l'insouciance et la vie facile de façade. Les nombreuses balades en bagnole dans un LA qui ne connaît pas les embouteillages, avec la sono à fond sur des radios qui passent de la bonne musique, ça grise, tout simplement. Et l'effet de répétition agit plutôt bien, au contraire d'un King Hu qui multiplie les balades en forêt un peu chiante dans ses films. C'est pareil pour la partie avec Margot Robbie, starlette qui peut se balader seule, prendre une auto-stoppeuse, donner le nom de son mari à un commerçant, aller au ciné en disant qu'elle joue dans le film qui passe, sans qu'aucun désagrément n'intervienne. Ce sont les 60s telles qu'on les fantasme.

En miroir déformant de cela, il y a la carrière de Di Caprio, qui doit se confronter à la réalité du star system qui s'éloigne de lui et le plonge dans la crise. Ca donne de superbes scènes avec un acteur qui joue l'acteur à merveille. On a parlé du tournage du western et de la discussion avec la fillette, mais la caravane ou le réconfort trouvé auprès de Pitt, c'est tout aussi intense. Les deux loulous sont à fond et Tarantino se sert à merveille de la mise en abîme pour nous surprendre (la prise coupée, c'était top), sans pour autant nous sortir de son film.

On aurait pu en rester là, mais la structure du film aurait été bancale puisque Caprio ne fait que tomber, pas de Rise & Fall donc puisque le Rise est antérieur au film. On aura donc logiquement un Fall & Rise... et quel Rise! :eheh: Ce sera l'autre pendant flippant des 60s qui servira de détonateur. Pas les sempiternels vétérans du Vietnams, trop raccrochés aux 70s, mais la Manson Family, Hippies dégénérés qui sonnaient la fin de l'insouciance dans la vraie vie. Là-dessus encore, Tarantino se sert intelligemment du médium pour nous embarquer dans un trip unique.

En premier lieu, il nous attire avec une hippie pas farouche et dangereusement sexy (on n'a pas parlé de Margaret Qualley, mais elle défonce l'écran, bien davantage que la louve de Wall Street!), à la fois langoureuse et ingénue, à faire perdre la tête à n'importe quel bonhomme, puis il fait monter la sauce avec un ranch digne d'un film d'horreur où la pression va doucement monter et retomber, avant de rappeler tout de même que le danger est là. Ensuite il n'a plus qu'à dérouler les événements pour nous embarquer dans ce que l'on croit une reconstitution (la voix-off et le rappel du timing de la dernière journée) pour faire à nouveau monter la pression. Tarantino nous a alors logiquement fait monter dans son roller-coaster déglingo et peut lâcher les chevaux!

Catharsis de malade et fou rire quasi garanti avec cette scène que l'on espère si souvent dans les reconstitutions qui finissent tragiquement et que Tarantino se permet avec un sens du grotesque parfait et complètement à propos. :love: :eheh: Maintenant, je pense qu'à la question c'est quoi l'humour, on ne répondra plus 'cule un mouton, mais crame une hippie. 8)

En bonus, le fait de finir sur ce plan de grue irréel et ce titre qui prend alors tout son sens, nous fait immédiatement réfléchir au pouvoir du cinéma, d'Hollywood et même de notre besoin de réécrire l'Histoire. La force d'un grand film.
Mais à devoir choisir entre la peur du vide et la nausée des trottoirs... j'aurais sans doute fait comme eux.

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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede popkil » 19/08/2019 15:11

jolan a écrit:Pas regardé la BA mais pourquoi ai-je l'impression que ce sera sans surprise, vu et revu de la part de ces messieurs réunis ?


Oui. C'est aussi mon sentiment...
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede bru » 19/08/2019 17:19

Lu la critique du dernier Tarentino par pabelbaba. Globalement je suis globalement d'accord avec son analyse. Sauf que ce film manque terriblement de rythme (à part à la toute fin :D ). A croire que Tarentino a essayé de nous ballader dans l'univers du Hollywood de la fin des années 60 pendant deux heures et demi, attendre qu'on soit dans un état de léthargie proche de celui de ses babas cools, juste pour le plaisir de nous réveiller avec la scène finale. Beaucoup trop de longueurs (par exemple, on pourrait très bien se passer de toutes les scènes avec Al Pacino qui n'apportent rien au film si ce n'est le plaisir de Tarentino d'avoir cet acteur au générique). Je maintiens : trop long, beaucoup trop long !
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede corbulon » 19/08/2019 19:03

C’est surtout un regard de mâle blanc sur Bruce Lee, voir l’excellente tribune de Kareem Abdul-Jabbar à ce sujet : https://www.hollywoodreporter.com/news/kareem-abdul-jabbar-bruce-lee-was-my-friend-tarantinos-movie-disrespects-him-1232544
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede pabelbaba » 19/08/2019 20:01

bru a écrit:Lu la critique du dernier Tarentino par pabelbaba. Globalement je suis globalement d'accord avec son analyse. Sauf que ce film manque terriblement de rythme (à part à la toute fin :D ). A croire que Tarentino a essayé de nous ballader dans l'univers du Hollywood de la fin des années 60 pendant deux heures et demi, attendre qu'on soit dans un état de léthargie proche de celui de ses babas cools, juste pour le plaisir de nous réveiller avec la scène finale. Beaucoup trop de longueurs (par exemple, on pourrait très bien se passer de toutes les scènes avec Al Pacino qui n'apportent rien au film si ce n'est le plaisir de Tarentino d'avoir cet acteur au générique). Je maintiens : trop long, beaucoup trop long !

Ben je ne sais pas trop quoi dire... je n'ai pas senti les 2h45 et tout m'a paru justifié et plaisant à regarder, donc c'est très subjectif.
Mais à devoir choisir entre la peur du vide et la nausée des trottoirs... j'aurais sans doute fait comme eux.

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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Croaa » 19/08/2019 20:18

corbulon a écrit:C’est surtout un regard de mâle blanc sur Bruce Lee, voir l’excellente tribune de Kareem Abdul-Jabbar à ce sujet : https://www.hollywoodreporter.com/news/kareem-abdul-jabbar-bruce-lee-was-my-friend-tarantinos-movie-disrespects-him-1232544



[:bru:3] 3,30 min sur Bruce Lee et 2h27 sur Di Caprio/Pitt. Forcément...
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede LEAUTAUD » 19/08/2019 21:19

Sur l'épisode Bruce Lee qui se prend une trempe Tarantino assume en expliquant que Bruce Lee aurait réellement déconsidéré Mohamed Ali...j'avoue que voir le Bruce se manger une portière de voiture m'a fait sursauter, mais aussi rigoler !

En accord avec ce qu'en a dit Pabelbaba sur l'essentiel du film.
Il est vraiment agréable à regarder cet opus sur le Hollywood des sixties, avec ce choix du rythme de l'époque : de longs moments bavards et soudain une scène d'action débridée (non, c'est pas une allusion au Bruce :D )

Bien sûr, ces longues scènes d'exposition tranquille étaient la règle dans les séries télés de l'époque, avec gros plans sur les protagonistes et échanges verbaux interminables avant qu'éclate le premier coup de feu (aujourd'hui ça part d'emblée dans tous les sens, c'est le règne du zapping narratif forcené, des effets spéciaux hachés, de la B.O. tonitruante, comme dans le dernier "Fast and Furious" qui je viens de voir).
Alors je pense que ce parti pris de Tarantino est le meilleur possible pour plonger le spectateur dans l'air du temps.
Et quel plaisir de surprendre ici ou là les hommages furtifs à ceux qui firent la légende des sixties ( Mama Cass à la réception Heffner, le très gros plan bouffant tout l'écran sur la bouche du héros à la manière de Sergio Léone, etc...)

Ce n'est pas pour rien que le film s'intitule "Once upon a time...", il s'agit aussi d'un conte, d'un rêve (ce qui justifie la scène finale, que d'aucun trouve inappropriée).

Ce film m'a vraiment fait plaisir.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Bdazur » 19/08/2019 21:49

Je pensai allez voir Tarantino demain, finalement à la lecture de vos avis j’irai voir parasite..
Je crains les longueurs surtout qu’avec 2h45 ça pardonne pas!
Meus non je ne suis pas influençable :siffle:
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede arcarum » 19/08/2019 22:19

je suis assez étonné par ton analyse du film Papelbaba.
en effet, tu nous évoques une reconstitution, mais ce n'en n'est surtout pas une, sinon inglorious bastard serait une reconstitution de WW2.

[Révéler] Spoiler:
C'est surtout la vision fantasmée sur le Hollywood de la fin de années 60 par un enfant devenu maintenant un réalisateur.
Plus particulièrement c'est surtout la fin de la grande époque des séries télévisées à base de western (les grandes vallées, le virginien, zorro, rawahide, bonanza) qui a biberonné l'amérique.
C'est aussi ce grand moment où un grand nombre d'acteurs moyens sur petit écran, explosent sur le grand (Mc Queen, Eastwood, etc...) et qui sera pour certains la mort ou le rebond de carrière au travers de la montée en puissance de cinecitta et du western spaghetti

C'est enfin et surtout la fin de l'innocence (symbolisée par Sharone Tate) et le début de la sexualité (la maintenant classique scène de fétichisme du pied, et le ranch de la famille Manson).

Dans cette veine, la médiocre scène avec Bruce Lee, c'est finalement encore le cowboy américain et sa série molle et nonchalante (le héros de l'enfant), qui bat une dernière fois le combattant fougueux et ses séries fantastiques ou d'actions qui vont prendre sa place à la télé (kung fu, kamen rider, la planète des singes, l'age de crystal, l'homme invisible, les drôles de dames, etc.)

C'est une vision tellement fantasmée de la réalité qu'il en vient à réécrire l'Histoire par ce qu'il ne peut l'accepter tant elle l'a certainement marquée étant enfant. Et dans cette réécriture, son héros, retrouve un moyen de retrouver le haut de l'affiche pour entrer par la grande porte dans l'industrie du cinéma (celui de polanski)

ce n'est donc pas une reconstitution c'est une fantaisie travers de laquelle il rend hommage à ces hommes et femmes qui ont fait la télé de son enfance.

quant à la tribune de Karim Abdul Jamar, prétendre que cette vision est raciste, cela suppose que Ni Jackie Brown, ni Kill Bill n'ont existé.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede pabelbaba » 20/08/2019 06:30

Je crois que ue vais laisser tomber comme pour la prostitution...

La reconstitution j'en parle pour 2 choses, le fait que ça soit une reconstituion au sens de reconstituer un décor, comme dans IB et le fait que la dernière journé de Sharon Tate est bien reconstituée historiquement.

Après voir dans mon avis que tout le film est une reconstitution fidèle, je dois être méchamment nul en français.

Sur ce, je fais une Jospin.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede arcarum » 20/08/2019 08:05

pabelbaba a écrit:Je crois que ue vais laisser tomber comme pour la prostitution...

pourquoi ? si tu aimes, continues !

Sauf à avoir la vision de Tarantino sur ce qu'il a voulu exprimer, personne n'est parole d'évangiles.

D'autres trouvent dans ton analyse une justesse que je rejoint sur quelques points, mais pas sur la notion de reconstitution.

Je t'ai donné mes arguments. pour étayer mon ressenti. Peut être ai-je sur interprété le propos du film ? Peut être suis-je dans l'erreur ?
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede pabelbaba » 20/08/2019 08:17

Mais parce qu'on dit exactement la même chose, mais que tu tiques sur le terme RECONSTITUTION, on s'en fout de savoir ce que ça veut dire exactement, tu le prends au sens de reconstitution fidèle et moi au sens de reconstituer d'un côté un contexte (pas hyper fidèle) et de l'autre une journée (pour le coup fidèle). Ca donne du sens à ce que je dis alors prends-le comme ça.

Mais on s'en bat l’œil de se débat, c'est un débat de merde, à aucun moment je pense que le film est une reconstitution fidèle des 60s, d'ailleurs je parle de fantasme...

Si ça me casse les couilles c'est parce que c'est systématique sur le forum à présent, comprendre de travers et chercher la petite bête sur des choses sans intérêt qui noient le débat.

Si en plus on rajoute les interventions régulières de Bdmaniak et de Corbulon en mode commère du net à poser des liens sur des polémiques en mousse pour voir quelles seront les réactions, on a un cocktail qui pue et une ambiance bien reloue.

Sur la prostitution c'était pareil, on partait du principe que le Ministre était client et donc que ce qu'il faisait c'était illégal. Que ce soit de la prostitution ou pas, on s'en foutait, c'était un putain de détail.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Brian Addav » 20/08/2019 08:37

ah non, tu ne peux pas dire employer le mot putain alors que tu parles de prostitution, c'est de la provocation gratuite. c'est blessant pour plein de personnes.

Repens toi mécréant !



...




:D [:fantaroux:2] ;)


(les smileys, c'est pour les gens un peu trop premier degré, juste au cas où hein...)
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede pabelbaba » 20/08/2019 08:42

Va falloir que quelqu'un te fasses les poches, t'as bien trop de monnaie dedans. :D
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Brian Addav » 20/08/2019 09:35

8-) :D :D
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede arcarum » 20/08/2019 09:48

@ pabelbaba

Ok.. je comprends ta réaction.
Je ne suis pas intervenu pour casser ton analyse ou ta vision du film qui encore une fois, rejoint nombre de mes points, c'est simplement que ma définition de ce mot ne correspondait pas à la réalité de ce que j'ai ressenti.
j'ai donc exprimé mon ressenti et j'ai posé mes mots sur ce ressenti, comme tu as posé tes mots sur ton ressenti.

Tu me diras si je me trompes, mais tu vois dans ce film, la déchéance d'une star du petit écran qui a du mal à faire rebondir sa carrière en passant au grand écran, j'y vois la fin de l'enfance de Tarantino (au travers de la compréhension de la piètre qualité des programmes qu'il regardait à la télévision), et le début de l'age adulte (avec tout ces grands films et pour lesquels il aimerait tant que ses acteurs fétiches soient en tête d'affiche).

Est-ce que je sur interprète ? peut être !

je passe sur la prostitution :diable:
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede nexus4 » 20/08/2019 10:02

Avec la meilleure volonté du monde, c'est devenu difficile de communiquer, ici ou ailleurs. Tout le monde est à fleur de peau. Maintenant je laisser tomber le plus possible. Quand Alambix m'a expliqué comme à un gosse la syntaxe de son message avec l'importance du saut de ligne parceque j'avais répondu "Ah oui, moi plutôt non", j'ai laissé tomber. :D

Mais des fois ça démange. :diable:
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede pabelbaba » 20/08/2019 11:45

Arcanum => Pas de souci sur le fond, on peut voir beaucoup de choses différentes dans le film. La fin et l'effet jubilatoire qu'elle procure me laissent plutôt penser que le film est un fantasme et un plaisir (peut être régressif) de voir au contraire l'insouciance et la jeunesse perdurer et qu'il n'y a pas d'entrée dans l'âge adulte, cette entrée se faisant généralement par la biais de la rencontre avec la dure réalité, qui est ici éludée.

D'ailleurs pour parler de la scène avec Bruce Lee, elle est extrêmement importante au récit et permet au moment critique où Pitt est mis en joue et où le temps s'arrête presque, de se dire : Tarantino va le faire ou pas? Et de soi-même hésiter parce que d'un côté Tarantino vient de nous réciter par le menu la dernière journée de Sharon Tate, mais d'un autre côté, Pitt a foutu sa pâtée à un des plus grands combattant connu du grand public et qu'il a donc la possibilité de renverser la situation. Perso, j'ai adoré ce moment et ce qui a suivi.

Tarantino aurait pu trouver un autre biais pour placer Pitt sur un tel piédestal, mais en même temps, utiliser Bruce Lee c'était ultra logique puisqu'il avait réellement côtoyé Polanski à l'époque et c'est une figure marquante. Il aurait choisi un nobody, l'impact n'aurait pas été le même.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Brian Addav » 20/08/2019 12:05

Et puis c'est le Bruce Lee de l'époque, pas encore le grand Bruce Lee connu des spectateurs. ça aussi ça a son importance.
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