Cinéma : les films en salle - 2009-2021

[mathhatt]

Message précédent :
Vus récemment : Robot & Frank, bien écrit, mise en scène correcte, histoire simple et prévisible mais bien interprétée par des acteurs qui se font plaisir, de l'humour et de l'émotion, ça vaut vraiment le détour (par contre distribution du film un peu limite, il est passé une seule semaine ici...).

Savages : plutôt pas mal, bien torché par O. Stone mais on se demande un peu si on est dans de la comédie noire, un film sérieux et dur, ou une comédie légère, parfois ça jongle un peu entre les styles. Ca fait la force du film mais aussi sa faiblesse je trouve, car du coup suivant les styles et les scènes, il est parfois inégal. Ca fait plaisir de retrouver Salma Hayek et Benicio del Toro dans des rôles bien barrés. Taylor Kitsch et Aaron Johnson sont moins mémorables. Mais Kitsch est moins nul que dans Battleship, et Aaron Johnson assez méconnaissable par rapport à son rôle dans Kick ass.

[MacCabbe]

Savages : plutôt pas mal, bien torché par O. Stone mais on se demande un peu si on est dans de la comédie noire, un film sérieux et dur, ou une comédie légère, parfois ça jongle un peu entre les styles. Ca fait la force du film mais aussi sa faiblesse je trouve, car du coup suivant les styles et les scènes, il est parfois inégal. Ca fait plaisir de retrouver Salma Hayek et Benicio del Toro dans des rôles bien barrés. Taylor Kitsch et Aaron Johnson sont moins mémorables. Mais Kitsch est moins nul que dans Battleship, et Aaron Johnson assez méconnaissable par rapport à son rôle dans Kick ass.

Putain, j'ai trouvé que c'était une insupportable bluette archi-clippée... Je m'attendais à un truc saignant et impitoyable, et résultat, c'est d'une fadeur...

Et cette fin nullissime !

[logan1973]

si vous avez la chance que le film passe par chez vous, allez voir God Bless America, il est excellent

[montecristo]

"Aux yeux de tous", c'est le titre d'un film que Cedric Jimenez a réalisé en 2012 et que j'ai visionné chez moi hier soir. J'ai trouvé ça original, plutôt bien ficelé d'un point de vue construction, à peine tiré par les cheveux et anxiogène à souhait .
Je vous fais le pitch vite fait :
Dans une France du futur proche (ou pas, vu que ça pourrait être maintenant) un attentat dans le métro fait une dizaine de morts, quelques dizaines de blessés et surtout beaucoup de bruit médiatique, visant à faire porter le chapeau à un groupe extrémiste islamiste connu, lequel pourtant refuse de revendiquer quoi que ce soit.
Pendant que le président en fait des tonnes sur le registre "Français, votre sécurité j'en fais mon affaire, faites moi confiance aux élections et dormez tranquilles", un hacker de génie utilise le réseau de surveillance vidéo parisien, qu'il a piraté, pour retrouver des images de l'explosion, soi-disant disparues d'après la police. Il réussit à identifier et loger quelques protagonistes clés, et pénètre leur intimité grâce aux webcams de leurs ordis privés (qu'il faudrait toujours penser à déconnecter ). En fait il met à jour un complot... que je vous laisse le soin de décrypter par vous-mêmes ! (je vais quand même pas vous mâcher tout le boulot, non mais des fois )

[Baltimore]

Aux yeux de tous, je l'ai vu au moment de sa sortie au ciné. Effectivement, c'est une bonne petite surprise

[Adam.B]

Vu Ted hier (ben ouais j'ai investi dans une carte UGC illimité, ça roxx du poney !).



Franchement j'ai bien aimé !

On reconnait tout le long du film la patte de Seth MacFarlane avec son humour parfois très fin, parfois super lourd (à dessein), on reconnait aussi de nombreuses références à ses autres réalisations et particulièrement celles en dessins animés (Griffins & cie). D'ailleurs je trouve qu'on retrouve largement Ted dans l'extraterrestre d'American Dad, sans parler de la voix de Peter Griffin pour faire Ted (sauf erreur de ma part ?).

Globalement le film est très sympa, mais il y a tout de même une "ventre mou" au milieu... Le début est super, la fin est prenante, mais le milieu dure un peu trop.

Un bon "conte" revisité. 4/5

[Adam.B]

Des conseils sur les dernières sorties ? Le peu de BA vues en salles ne donnaient vraiment pas envie.

[jolan]

"Dans la maison", le dernier Ozon

[MacCabbe]

[Adam.B]

"Dans la maison", le dernier Ozon

Sympa mais "dérangeant" ! Bien réalisées et l'exploitation de bonnes idées par contre.

[arnaud]

vu le dernier Astérix, misère quelle daube...

[arnaud]

bah quand on sait pas quoi foutre le samedi soir, on fait des conneries ...

[absolute]

Le Astérix 4 en famille est passé tout seul pour moi, bon moment franchement. J'ai été le seul a éclaté de rire pour le clin d'oeil a Orange mécanique versus Lemercier Dany Boon. Je crois que j'ai vu des centaines de film plus mauvais.

[Adam.B]

La BA m'a pas du tout, mais alors pas du tout, tenté. A voir ce que ça donne si un jour j'ai rien à foutre et du temps à perdre.

[arnaud]

Le Astérix 4 en famille est passé tout seul pour moi, bon moment franchement. J'ai été le seul a éclaté de rire pour le clin d'oeil a Orange mécanique versus Lemercier Dany Boon. Je crois que j'ai vu des centaines de film plus mauvais.

Ah bon ? a quel moment ??:shock:

[BOBetBOBETTE]

POURTANT:

La bande dessinée "Astérix" d’Uderzo et Goscinny semble un fonds inépuisable pour le cinéma : après huit dessins animés, voici qu’arrive la 4ème adaptation "live" des exploits du petit Gaulois. Une réussite après un parcours en dents de scie… Récapitulatif.

Astérix et Obélix au service de Sa Majesté

C’est en 1999 que le producteur Claude Berri se lance dans l’adaptation d’"Astérix" au cinéma. Et c’est Claude Zidi qui réalise "Astérix et Obélix contre César". Le résultat est désastreux : Zidi a pioché de ci de là dans le catalogue des albums sans rien comprendre au génie de Goscinny, le scénario est inepte et Clavier cabotine dans le rôle d’Astérix.

En 2002, Alain Chabat repart à zéro. Fan de la BD, il adapte fidèlement l’album "Astérix et Cléopâtre" en y ajoutant des "private jokes" de son cru. Jamel Debbouze crève l’écran, le tandem Clavier/Depardieu – Astérix/Obélix – est discret mais efficace, et la réalisation grandiose. C’est un triomphe critique et public.

En 2008, le producteur Thomas Langmann, fils de Claude Berri, veut faire son intéressant et s’empare lui aussi d’"Astérix" avec le réalisateur du "Boulet" Frédéric Forestier. Son "Astérix aux Jeux Olympiques" est qualifié de "film bling-bling" par une partie de la presse française : un tournage pharaonique à Alicante pour un résultat lourdingue et tape-à-l’œil. Seul Benoît Poelvoorde en Brutus tire (un peu) son épingle du jeu.

En 2012, voici qu’arrive "Au service de Sa Majesté". Exit Langmann, la fille de Goscinny a choisi les producteurs et le réalisateur du "Petit Nicolas", Laurent Tirard. La nouvelle équipe décide d’adapter et de "mixer" deux albums : un chef-d’œuvre, "Astérix chez les Bretons" et un album un peu moins fort, "Astérix et les Normands". Tirard, comme avant lui Chabat, a l’intelligence de respecter la mécanique de haute précision des scénarios de Goscinny. Dans "Au service de Sa Majesté", Astérix et Obélix vont donc suivre leur lointain cousin Jolitorax de l’autre côté de la Manche pour sauver les troupes de la reine d’Angleterre menacée par les légionnaires de Jules César.

Tirard reprend beaucoup de gags savoureux de Goscinny, en ajoute de son cru pour remettre l’album au goût du jour et réunit un casting de premier choix. Des films précédents, seul Depardieu est rescapé et campe Obélix a vec une sympathique bonhommie. Edouard Baer campe un Astérix très spirituel, mais plus proche de son humour personnel que du petit Gaulois des albums (c’est peut-être la seule vraie entorse du film à l’œuvre originale). Catherine Deneuve en Reine et Fabrice Luchini en César sont d’excellentes surprises. Guillaume Gallienne en Jolitorax manie un accent anglais délicieux. Seule Valérie Lemercier semble un peu confondre l’accent british avec l’accent bruxellois ("vouleï-vous une tasse de teï ?") mais on lui pardonne bien volontiers…

A l’arrivée, Laurent Tirard a retrouvé la "magic potion" de Goscinny : un humour à deux degrés. Au premier, son film amusera les enfants grâce à ses péripéties, au second, il réjouira les adultes grâce à ses innombrables références.

Hugues Dayez

[zanzibar]

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Le meilleur James Bond fait à ce jour, pas d'intrigues tarabiscotées qui raconte rien, peu de gadgets, un peu de nana, des seconds roles excellents ( Bardem!), le Bond parfait, la très grande classe.
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[Oncle Hermes]

Je ne sais pas si j'irais jusqu'à dire "le meilleur James Bond" mais du très haut niveau en effet pour la série. Si on part du principe (hitchcockien) que meilleur est le méchant, meilleur est le film, on a déjà un très gros bonus dès le départ avec le personnage interprété assez magistralement par Javier Bardem. Sam Mendes à la réalisation apporte un vrai "plus" esthétique, avec quelques scènes stylisées et magnifiques (Shanghai et ses néons, la lande écossaise en flammes...), tout en respectant très efficacement le cahier des charges côté action et entertainment. Quant au scénario, sans trop en dire et en dévoiler, il navigue en permanence entre questionnement du mythe, déclinaison (néanmoins) de tous les signes attendus, et renouvellement. Et Daniel Craig impose définitivement son personnage de 007 fissuré... Bref, on range au placard le mauvais souvenir de Quantum of Solace, hop, et on applaudit bien fort ce Skyfall qui réussit haut la main tout ce que le précédent avait planté.

[zanzibar]

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Seulement ce dont tu parles Hermès, à mon sens ce sont des pistes rien de plus, et un bon méchant ne fait pas forcément un bon film.
La crevasse est grande entre les intentions, les idées, les pistes, et ce qu'il se passe à l'écran et son agencement.
Mais pour une fois ils vont jusqu'au bout de leurs intentions, c'est assez rare, mais après un film comme ça la déclinaison, essence meme de la série, peut poser un casse tete qu'ils vont saloper par un JB pourri...
J'espère me tromper mais je crains le pire pour le suivant.
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[Oncle Hermes]

un bon méchant ne fait pas forcément un bon film.

Ce n'est pas ce que j'ai dit... mais dans le genre, indiscutablement, déjà, ça aide.

La crevasse est grande entre les intentions, les idées, les pistes, et ce qu'il se passe à l'écran et son agencement.

Toutafé. La preuve, "les intentions, les idées, les pistes" étaient déjà à peu près les mêmes, me semble-t-il, dans le précédent opus. Sauf que c'était raté. D'où ma remarque finale.

J'espère me tromper mais je crains le pire pour le suivant.

Ça dépendra s'ils prennent le temps, comme pour celui-ci, de peaufiner quelque chose qui tienne la route (et même mieux que ça) ou s'ils s'empressent de capitaliser sur le succès du précédent et pondent un truc bâclé, comme pour Quantum of Solace. Il faudra voir pour juger.

En attendant, avec Casino Royale et ce Skyfall ça nous fait deux très-excellents crus pour la période Daniel Craig, alors que la période précédente (Pierce Brosnan) n'avait jamais réussi à retrouver le niveau de l'inaugural GoldenEye. C'est toujours ça de pris.

[Brian Addav]

Quantum of Solace, il faut lire les itw de Daniel Craig où il raconte qu'ils se sont retrouvés au milieu du film sans scénario (grève des scénaristes) et que devant terminer le film pour des raisons de planning et de fric, il a dû bosser avec le réal pour "finir" le script... C'est assez hallucinant. Il est très conscient que c'est une m... et il voulait absolument rattraper le coup avec Skyfall.