Sysy77 a écrit:Vous voyez de la cancel culture partout...
Pour ma part, j'aime bien me rendre compte de ce genre de choses, par moi-même ou après une remarque lue ou entendue.
Ca fait réfléchir, on évolue.
Le ressenti peut ne pas être le même à 15 ans qu'à 20 ou 40.
Je trouve par exemple les scènes avec des enfants qui souffrent ou sont tués beaucoup moins soutenables qu'avant.
Je dirais aussi que dans les cinéma américain des années 60/70, les femmes ne sont pas toujours très "respectées".
Le cinéma se fait plus violent, plus direct, plus frontal, sans doute plus réaliste donc (vous parlez de westerns, mais ça se voit dans d'autres genres), et forcément (je ne sais pas pourquoi je dis "forcément", mais force est de constater qu'en général dans les films les victimes sont des femmes, plus faibles, plus fragiles, etc) les femmes sont celles qui prennent le plus cher.
C'est plus pratique pour un scénariste de partir sur une femme ou une fille à venger, un viol à venger, pour faire ressortir le côté héros du personnage masculin (même si ce schéma peut être - et a été - renversé). Ou comme dans le Leone une histoire qui montre que l'homme n'a comme unique moyen d'obtenir celle dont il est amoureux que d'abuser d'elle, puis qu'il le regrette ensuite toute sa vie, etc. Mais on voit bien que l'éducation sexuelle de ces gamins est faussé dès le début justement avec le personnage de la pute sur les toits. Normal que ça se répercute après coup, comme aujourd'hui les gamins qui veulent faire l'amour comme dans les pornos. La "reproduction" par le mauvais exemple, mais peut-être aussi le seul qu'ils aient à disposition, qui est devenu le maître étalon.
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