
ben, je ne sais pas trop quoi en faire.
le début est malin. Néo est le concepteur de la trilogie des jeux vidéo "the matrix". Mais il souffre de troubles psychologiques, souffrant d'hallucinations qui semblent extraite du jeu qu'il a crée. Il croise croise régulièrement une femme dans son café oréféré qui n'est autre que Trinity, en tout cas, celle qui lui a inspiré le personnage. Il fréquente un psy un peu bizarre et il découvre que le studio qui l'emploie va ancer la productioin d'un nouveau volet de Matrix, mais en le dépossédant du contrôle créatif. Mais qu'est-ce qui est réel ?
Ce pointde départ donne à l'ensemble un côté méta, et tout le g film est parsemé de scènes qui fon écho directement à la trilogie originelle, recréant des scènes iconiques tout en s'amusant de son héritage culturel.
Il est aussi amusant d'entendre à plusieurs reprises des personnages rappeler que le monde n'est pas binare. Venant de Lana Wachowski, difficile de ne pas y voir un sens caché.
D'ialleurs, tout le film met plutôt en valeur des femmes, alors que Néo est plus paumé que jamais. Bien sûr, il y a de l'action et des séquences franchement spectaculaires, au milei de passages plus bavards.
Ce "Résurrection" semble vouloir être trop de choses à la fois, entre la référence constante, la réinvention, le commentaire sur le contrôle artistique en péril pour les créateurs... En fait, j'ai l'impression que ce film n'est pas complètement réussi. Il y a trop d'ingrédients disparates, pour en arriver à un gloubi-boulga parfois brillant, parfois pénible, mais qui reste pourtant toujours sincère. Et je me dis que, peut-être, ce film est arrivé trop tôt et qu'il sera réévalué à sa juste valeur dans quelques années.
Il est quand même symptomatique qu'il s'achève sur la prise de pouvoir de Trinity, qui incarne la puissance face à un Néo qui n'y arrive plus. Ce retournement est d'autant plus savoureux de la part des Wachowskis, qui renouent avec le gender swap, comme dans l'excellent mais méconnu Bound.