Cinéma : Films vus en DVD ou à la télévision -2009-2021

de **Pomponazzo** » 09/11/2019 23:23

Message précédent :
Chef d'oeuvre Roger. Revu X fois, c'est toujours le pied. Le lapin est complètement barré, c'est ça qui est bon, voyons ! On n'est pas près d'en revoir un comme ça de sitôt...

de **Divelord** » 10/11/2019 14:51

Pomponazzo a écrit:Chef d'oeuvre Roger. Revu X fois, c'est toujours le pied. Le lapin est complètement barré, c'est ça qui est bon, voyons ! On n'est pas près d'en revoir un comme ça de sitôt...

+1

Une merveille !
Rien que la séquence d'intro vaut déjà le coup à elle seule [:kusanagui:6]

de **HOCHET Gabriel** » 12/11/2019 17:32

Vu “Une affaire de famille ” (2018, de Hirokazu Kore-Eda), ben en voilà un film japonais qu’il est bien.....

Magnifique.... :love:

de **Blackfrag** » 13/11/2019 07:27

En même temps il n' à pas eu une palme d'or pour rien, perso mes meilleurs films japonais hors Chambara resterons
"pluie noire" et " La Condition de l'homme " et de très loin

de **rennois** » 17/11/2019 20:06

Il se présente au juge après son arrestation, tel l'agriculteur qu'il dit être, en petit costume modeste avec une chemise en flanelle typiquement de la ruralité dont on se vêt quand on monte à la ville !
Et pourtant...

Ce qui m'a interpellé tout du long, c'est que le terme de mafieux, l'ascension vers la "coupole", le pouvoir absolu dans ce monde, fait égrener les meurtres constitutifs, sans se retourner sur la qualification.
Tueur en série ? Toto Riina n'en n'a pas le profil psychologique...
Par contre, on est dans le tueur de masse, par procuration. Il y a les images fortes arrivant à l'époque jusqu'en France dans les journaux, tel "l'éxécution" du juge Falcone, dont il a été fait "grand honneur" de mourir via 400 kg de dynamite, causant un gigantesque cratère sur l'autoroute de Palerme !!!
Mais les "petites "éxécutions" inconnues de nos contrées se chiffrent en centaines...

J'ai retenu également le témoignage tout du long du procureur instruisant le "super procès" des 365 mafieux arrêtés à l'époque d'un seul tenant, sous l'égide de Falcone et Borsallino, exprimant en mots forts que tout est de la merde dans la mafia, et particulièrement leur "code d'honneur".

Je pourrai en écrire des tonnes sur ce que j'ai vu, je vais me contenter de dire que c'est du GRAND DOCUMENTAIRE, ce dont je ne doutai absolument pas, avec les éditions Arte.

de **crepp** » 17/11/2019 20:11

rennois a écrit:

Il se présente au juge après son arrestation, tel l'agriculteur qu'il dit être, en petit costume modeste avec une chemise en flanelle typiquement de la ruralité dont on se vêt quand on monte à la ville !
Et pourtant...

Ce qui m'a interpellé tout du long, c'est que le terme de mafieux, l'ascension vers la "coupole", le pouvoir absolu dans ce monde, fait égrener les meurtres constitutifs, sans se retourner sur la qualification.
Tueur en série ? Toto Riina n'en n'a pas le profil psychologique...
Par contre, on est dans le tueur de masse, par procuration. Il y a les images fortes arrivant à l'époque jusqu'en France dans les journaux, tel "l'éxécution" du juge Falcone, dont il a été fait "grand honneur" de mourir via 400 kg de dynamite, causant un gigantesque cratère sur l'autoroute de Palerme !!!
Mais les "petites "éxécutions" inconnues de nos contrées se chiffrent en centaines...

J'ai retenu également le témoignage tout du long du procureur instruisant le "super procès" des 365 mafieux arrêtés à l'époque d'un seul tenant, sous l'égide de Falcone et Borsallino, exprimant en mots forts que tout est de la merde dans la mafia, et particulièrement leur "code d'honneur".

Je pourrai en écrire des tonnes sur ce que j'ai vu, je vais me contenter de dire que c'est du GRAND DOCUMENTAIRE, ce dont je ne doutai absolument pas, avec les éditions Arte.

j'avais vu le reportage sur arte, c'est vrai qu'il est assez dingue.
Je me demande ce que donne le film sortant sur le sujet "le traitre " de Bellocchio.

de **rennois** » 17/11/2019 20:26

Oui, à voir, ça m'avait tenté. Moins depuis que j'ai vu le docu...

Buscetta est celui qui a fait tomber le système, suite à son exil au brésil, Riina s'en prenant à ses enfants, tous tués.
J'avais déjà vu la BA avant, elle me parait extrêmement théâtrale après avoir vu le film d'Arte, sans concession au spectacle

de **2fois2cinq** » 18/11/2019 16:48

rennois a écrit:

J'ai des "revival" années 80 depuis quelques temps

Je craignais le pire, mais n'a pas si mal vieilli, le lapin...
Pour l'histoire, un poil d'hystérie en moins dans la conduite de "Roger" n'aurait pas été galvaudé, ça causerait un poil de fatigue en moins au spectateur, à l'occasion. Mais bon scénario au global...
SFX à l'ancienne aux petits oignons. Malgré les avancées technologiques ayant cour à l'époque, Spielberg et Zemeckis ont refusé ce diktat numérique. Des petites mains, des dizaines de milliers de dessins traités, pour une synchro qu'on peut juger parfaite, si on ne cherche pas la petite bête, entre actoring humain et animation. Pas perdu le plaisir sur ce revisionnage en blu-ray...

"elle est naze la godasse"

de **fanche** » 20/11/2019 00:08

A mettre à coté de

de **jolan** » 24/11/2019 23:05

Beaucoup aimé "Frantz" de Ozon, passé ce soir. Un très beau drame.

de **crepp** » 28/11/2019 10:20

"Jusqu'à la garde" de Xavier Legrand

C'est son premier film au monsieur, ben il commence vachement bien. Un thriller psychologique de grande classe, où la tension est présente du début à la fin. Un jeu d'acteur extra, que ce soit Léa Drucker (d'une grande finesse), Denis Menochet ( :ok:

) et le jeune Thomas Gioria (épatant). Un film choc à montrer à beaucoup.

"Parasite" de Bong Joon Ho

Bon ben la classe, film pas vraiment classable, mélange de genres, c'est dans sa critique de la société que je le trouve le plus fort. Je n'avais lu que du positif sur ce film, ben c'est mérité, bravo à lui pour sa palme d'or.

de **Thierry_2** » 28/11/2019 12:07

récit en partie autobiographique sur la rééducation de Grand Corps Malade, le film se veut une série de moments, d'anecdotes qui émaillent le séjour de Ben, double fictif de GCM, dans un centre de revalidation. Le film se concentre quasi exclusivement sur les liens que tissent Ben et les autres pensionnaires, et évacue complètement le rôle de sa famille ou la question des soins. Le résultat est un film de potes, qu'on sent sincère et qui est vraiment touchant, mais dont on se dit qu'il effleure beaucoup de sujets sans vraiment rien approfondir. C'est particulièrement vrai sur la relation que Ben entretien avec Samia. Mais c'est bien écrit, bien joué, avec queques belles scènes et sans pathos. Certainement pas le film de l'année, mais largement satisfaisant.

alors, là, on rentre dans la catégorie du cinéma-pudding. Casting sans faute et compétent, mise en scène d'un classicisme parfait, reconstitution soignée (même si des puristes reproche au film de ne pas avoir été tourné entièrement à Guernesey), intrigue qui mèle grande histoire (j'ignorais que Guernesey avait été occupée pendant le deuxième guerre mondiale) et destins (traigiques) individuels, avec en sus des histoires d'amours contrariées et de beaux sentiments. N'ayant pas lu le livre en question, j'étais donc sans a priori, prêt à me laisser prendre à toutes les surprises du scénarios. C'est prévisible à 100%, on devine la fin sans souci.
C'est soigné, sans faute de goût, complètement inoffensif, mais je devais être pas bien quand je l'ai vu, parce que j'ai écrasé ma larmichette. J'ai même pas compris pourquoi...