artemus dada a écrit:tel point, qu'en regardant le film de Nic Mathieu je me suis dit que si Spectral devait être un western peu de chose serait à changer ; et de là j'en suis venu à me demander si le succès des zombies, aujourd'hui, ne tenait pas aussi à tout ce qu'ils empruntent aux « Peaux-Rouges » du Far West hollywoodien, labourant un « sentier de dépendance » déjà bien creusé par une filmographie pléthorique.
Non, totalement hors-sujet en y mêlant le concept des zombies.
L'imaginaire zombiesque créé par le maître en la matière, l'immense Romero, n'a pas donné lieu au "sentier de dépendance" que tu veux mêler à ta critique de film afin de faire des parallèles assez fumeux, à mon sens.
La théorie que tu évoques, qui fait office de pure rhétorique, laisse induire le "poids de l'habitude". C'est viable quand tu parles de l'indien hollywoodien, totalement faux avec les zombies.
Il y a du travail à faire pour comprendre ( en littérature, bd, cinéma ) tous les enjeux qu'ils impliquent. Chaque personne qui aime le sujet le fait, y impliquant passé, présent, avenir, d'ou le succès particulier de chaque nouveauté artistique.
Alors que le "western" hollywoodien, globalement, reposait son succès sur une idéologie d'ostracisme, confinant au racisme, qui ne demandait aucun effort pour l'américain sûr de son bon droit d'envahisseur...
Pas sûr que j'ai exprimé clairement ce que je voulais dire, je m'en excuse, donc tant pis s'il n'y a que moi qui se comprend