The Revolt of Mamie Stover, Raoul Walsh, 1956
Comme Lobo, j’ai beaucoup aimé l’ambiance de ce film, avec son cinémascope et son technicolor flamboyant. Je trouve qu’il s’y dégage une atmosphère plaisante, dans laquelle on se sent bien. Ces plages et restaurants sur l’île d’Oahu, la villa de Jim, le golf, même le Bungalow possède un charme certain. Il se dégage de ce film un charme suranné, de ces films américains des 50’s, avec leurs couleurs, les coiffures et maquillages des femmes (des 40's ici en l’occurrence), la tenue toujours élégante des hommes (et la scène de plage en studio qui ajoute au kitsch de l’ensemble
Alors oui, on est pas dans la plus grande finesse, que ce soit dans le jeu des acteurs et actrices ou bien dans la morale de l’histoire, mais si on se laisse doucement porter par le rythme du film, on peut passer un bon moment. Je trouve qu’il y a de très beaux plans (le paquebot au port, ou dans le Bungalow), certes classiques, mais justement magnifiés par les couleurs du film.
J’ai en revanche été gêné par la soi-disant beauté de Mamie. Je ne suis pas du tout sensible au charme de cette actrice (Jane Russel), du coup j’ai du mal à accepter qu’elle devienne l’attraction principale du Bungalow. Richard Egan fait le job mais ne montre pas non plus dans ce film un jeu des plus renversants.
Ce n’est certes pas un chef-d’œuvre du cinéma, mais je lui mettrai un peu plus que la moyenne pour ses qualités techniques, et surtout son ambiance qui m’a vraiment plu.
3,5/6








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