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Ciné-Club séance 83 Two Weeks in Another Town (Minnelli 62)

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Ciné-Club séance 77 spéciale hommage à Sidney Poitier

Messagede makidoo » 21/01/2022 20:59

Message précédent :
En fait pour moi c’est le type de jeu qui joue sur la « performance ». En général ça bluffe les spectateurs (cf récemment Joaquin Phœnix dans The Joker), moi je trouve ça insupportable car il y a un côté forcé. Là en voyant le jeu de Sidney Poitier et Anne Bancroft, j’avais limite l’impression d’entendre le réalisateur leur dire « là tu es heureuse, puis maintenant tu fronces les sourcils, plus rien ne va, montre ta colère, oui voilà, c’est super ! », ou « montre ton angoisse tu comprends, il ne faut pas qu’elle raccroche ! Oui voilà, maintenant tu souris, penses à quelque chose de drôle, ris à gorge déployée, voilà formidable ! Si avec ça tu ne décroches pas un Oscar...! »
Bref, des mimiques ou expressions qui font un peu « truc » appris en cours, et qui manquent complètement de naturel.
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Re: Ciné-Club séance 77 spéciale hommage à Sidney Poitier

Messagede lobo » 21/01/2022 21:39

Ah oui, quand tu dis Joaquin Phoenix dans le Joker, je vois tout à fait. Et ça m'insupporte aussi...
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Re: Ciné-Club séance 77 spéciale hommage à Sidney Poitier

Messagede euh... si vous le dites » 22/01/2022 13:53

The slender thread - Sydney Pollack (1965)

Sydney Pollack vient de la télé et ça se voit dans son premier film. The slender thread ressemble à ce qu'on appelait à l'époque une dramatique télévisée, juste gonflée avec quelques effets (plans tournés d'hélicoptère, travellings voyants filmés à l'épate,...) pour faire cinéma. Sauf qu'on reste dans le traitement sans relief d'un récit qui peine à intéresser.
Les dialogues sont ineptes, la tension est inexistante, les personnages n'existent pas à l'écran, les acteurs surjouent en essayant de nous faire croire que tout ceci à une quelconque importance mais en fait on s'en contrefiche.
Une vraie purge.

Ma note : 0/6
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Re: Ciné-Club séance 77 spéciale hommage à Sidney Poitier

Messagede makidoo » 22/01/2022 14:16

:fant2:
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Re: Ciné-Club séance 77 spéciale hommage à Sidney Poitier

Messagede Aleksi » 22/01/2022 17:49

Dis donc j'ai hâte de le voir celui là, encore un film bien choisi [:flocon:2]
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Re: Ciné-Club séance 77 spéciale hommage à Sidney Poitier

Messagede sergent latrique » 22/01/2022 19:51

The slender Thread (30 minutes de sursis) S. Pollack (1965)

S.Pollack s'inscrit bien comme témoin de son époque, les premières images montrent une métropole moderne, Seattle, avec la tour récemment construite au milieu de vues aériennes avec une femme perdue au milieu d'un immense ensemble, des autoroutes qui se croisent avec deux automobilistes, qu'on retrouvera ensuite au téléphone.
Plus tard, ce seront des centraux téléphoniques complexes (de l'époque) et toute une organisation civile, médicale, policière extrêmement touffue au service de l'histoire.
Pollack est aussi moderne et se veut probablement le reflet d'une époque où la ségrégation vient d'être abolie.
Un acteur noir ne tient pas un premier rôle de filme en lien avec la couleur de sa peau, mais dans un rôle indépendant de sa condition, il s'agit d'un étudiant dans une clinique et qui tient une permanence téléphonique. A aucun moment du film, cette origine n'aura une quelconque influence ou signification.
L'histoire s'inspire d'un fait réel, et on ne saura pas vraiment la part de réalité qui a inspiré le scénario et ce qu'a apporté le scénariste. Tout se déroule donc sur une période de moins d"une heure mais avec l'introduction de flash-backs qui permettent peu à peu de comprendre l'histoire et les motivations de la tentative de suicide de cette femme Inga Dyson (Ann Bancroft) et à cette rencontre téléphonique avec Alan Newell (Sydney Poitier) qui tient seul la permanence du centre d'appel. L'élément déclencheur de la lente descente vers le suicide est la crise du couple Dyson avec l'origine caché du fils de famille (la famille idéale de l'époque, parents de niveau social upper middle class, enfant blond et rieur, belle maison, belle voiture, la vitrine publicitaire de l'Amarican way of life) mais également une vacuité de la vie de cette femme, perdue et cherchant une oreille.
L’intérêt du film repose en premier lieu sur le suspense, la tension qui résulte de la conversation entre cette femme agonisante dans un lieu indéterminé et les efforts de l'étudiant pour conserver ce mince fil (téléphonique) qui la relie.
Cependant, cette tension est plutôt molle et n'est jamais très tendue justement.
C'est aussi une sorte de démonstration des liens sociaux et humains mis en œuvre pour retrouver dans un temps très court la femme en la localisant avec les moyens de l'époque: ils sont très nombreux, modernes pour l'époque, peuvent paraître disproportionnés dans notre vision actuelle, mais ne me choque pas, on est souvent surpris dans les films, livres, articles de l'époque, c'est plutôt aujourd’hui que je trouve notre époque pauvre.
Côté jeu des acteurs, Poitier et Bancroft tiennent le rôle. J'ai apprécié le second rôle de T.Savalas (Dr Coburn).
Bref, je ne serai pas aussi sévère que dessus, je mets un 3/6. Pile poil au "miyeu"
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Re: Ciné-Club séance 77 : The Slender Thread (Pollack 65)

Messagede jolan » 23/01/2022 05:20

The Slender Thread - Sydney Pollack - 1965

Je l'avais déjà vu en fait, mais j'avais oublié que je l'avais déjà vu. Et oublié tout court.
Alors ce n'est certes pas un grand film, mais ce n'est pas déplaisant pour autant, on a vu cent fois pire par ici, je vous trouve assez durs, Euh et Makidoo.
J'ai bien aimé une certaine modernité dans le thème, dans la réalisation, et même l'ambition de la réalisation (parfois maladroite, surtout quand on multiplie les mouvements de caméra et qu'on voit son ombre, ce n'est pas très malin).
Par contre, la narration en flash-back, par téléphone, mouais, on a vu plus convainquant. Ca passe parce qu' on est indulgent, mais ça n'a rien de réaliste.
Mode critique OFF (puisque je vais parler de la trame en elle-même) = Et puis cette histoire de tentatives de suicide parce que ton mari met un peu de temps pour accepter qu'il n'est pas l'enfant de son fils, oui bah attends cinq minutes et ça va passer tout seul. C'est d'ailleurs déjà pardonné. Quelle idiote celle-là à vouloir se suicider. D'ailleurs elle recommencera après le générique. Elle n'est pas malade, n'a pas de handicap sévère, ni de maladie mentale, rien qui nuirait à sa santé, pas de perte d'un proche, non, juste un petit incident et madame veut en finir avec la vie. Un vague à l'âme, sans doute. J'ai trouvé sa personnalité et les raisons de son geste particulièrement bidons. Tout comme le fait qu'elle appelle un service de secours et reste de longues minutes à se raconter. Si tu veux te raconter, va voir un psychologue, crétine, ou chez le coiffeur, ça sert à ça = Mode critique ON
Sinon, j'ai bien aimé le jeu d'Anne Bancroft. Pas vu d'outrance, celle dont certains parlent ci-dessus. Pas non plus avec Poitier, au rôle plus que secondaire (d'ailleurs lobo précisait que c'est un étudiant "noir", mais le fait qu'il soit noir ne participe ici - et c'est rare - en rien au film). Non, rien de bien dérangeant.
Pour un premier film, c'est franchement un début honorable. On sent une certaine maturité derrière, dans le thème, l'écriture. Bon, le déroulé des conversations n'est pas très réussi, on voit que le scénariste ne sait plus trop comment utiliser son idée de base après de longues séquences en flash-back, mais j'ai trouvé que l'ensemble se tenait de manière à peu près cohérente.
Non mais souvenez-vous du nombre de films à la réalisation piteuse et aux jeux d'acteurs improbables vus ici.
Donc je vais aider à remonter la note.
2,5 (+1 parce que je vous trouve beaucoup trop durs) = 3,5/6

EDIT : Je viens de lire l'avis du sergent, que je n'avais pas vu, et je partage son ressenti global ;)

Nexus n'ayant pas l'air de revenir, je propose de faire la double séance : l'autre film vous plaira davantage je pense.
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Re: Ciné-Club séance 77 : The Slender Thread (Pollack 65)

Messagede makidoo » 23/01/2022 10:42

Rhoo lui l’autre ok d’accord !
Alors moi aussi je vais attendre que tout le monde note un film, puis, du haut de mon goût sûr, objectif et impartial, je vais rééquilibrer les notes parce que faut pas déconner :D
Mouais, je trouve ça très limite comme pratique Môssieur Jolan... :siffle: :-D

Tiens sinon je me demandais, y a t’il un top des 10 films (ou plus, ou moins) les mieux notés par année de Ciné-club ?
Histoire de voir quelles sont les perles qui ont le plus plu par ici.

Et blague à part je ne suis en effet pas contre voir In the heat of the night ;)
Et après est-ce qu’on enchaine sur une séance hommage à Hardy Krüger ?
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Re: Ciné-Club séance 77 : The Slender Thread (Pollack 65)

Messagede euh... si vous le dites » 23/01/2022 13:13

jolan a écrit:The Slender Thread - Sydney Pollack - 1965

on a vu cent fois pire par ici, je vous trouve assez durs, Euh et Makidoo.


On a surtout vu beaucoup de films que, toi, tu as trouvé pires. ;)
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Re: Ciné-Club séance 77 : The Slender Thread (Pollack 65)

Messagede euh... si vous le dites » 23/01/2022 13:14

makidoo a écrit:Et après est-ce qu’on enchaine sur une séance hommage à Hardy Krüger ?


On n'a pas déjà vu son meilleur film ? :lol:
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Re: Ciné-Club séance 77 : The Slender Thread (Pollack 65)

Messagede makidoo » 23/01/2022 13:18

Rhoooooo
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Re: Ciné-Club séance 77 : The Slender Thread (Pollack 65)

Messagede jolan » 23/01/2022 15:45

makidoo a écrit:Tiens sinon je me demandais, y a t’il un top des 10 films (ou plus, ou moins) les mieux notés par année de Ciné-club ?
Histoire de voir quelles sont les perles qui ont le plus plu par ici.

Et blague à part je ne suis en effet pas contre voir In the heat of the night ;)
Et après est-ce qu’on enchaine sur une séance hommage à Hardy Krüger ?


Il y a les notes de chacune des séances dans le premier post

Hardy Krüger, en zieutant sa filmo j'ai l'impression que Euh a vu juste.
Pas certain que ça ne mérite une séance, alors qu'on a zappé Bogdanovich (me suis fait une séance perso)
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Re: Ciné-Club séance 77 : The Slender Thread (Pollack 65)

Messagede jolan » 24/01/2022 20:03

makidoo a écrit:Et blague à part je ne suis en effet pas contre voir In the heat of the night
Et après est-ce qu’on enchaine sur une séance hommage à Hardy Krüger ?


Après, si ça n'intéresse personne, on peut passer à autre chose... :siffle:

Vous me disez quoi que vous voulez faire
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Re: The Last Picture Show (La Dernière séance) - BOGDANOVICH 71

Messagede makidoo » 24/01/2022 20:41

jolan a écrit:The Last Picture Show (La Dernière séance) - Peter BOGDANOVICH - 1971
Un très chouette film.
3/6

Un film qui aurait eu toute sa place dans ce topic, pour une séance spéciale Bogdanovich, mais bon...

Ça avait l’air bien ça sinon :siffle:
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Re: Ciné-Club séance 77 : The Slender Thread (Pollack 65)

Messagede jolan » 24/01/2022 22:43

Tout à fait, un film qui aurait eu toute sa place dans le ciné-club, mais comme il n'y avait personne fin décembre, je me suis fait une séance en solo, na :P

Tu veux un lien pour le mater ?

(Je veux bien qu'on fasse une séance spéciale Peter Bogdanovich si ça vous dit, ça me paraîtrait bien plus logique qu'une spéciale Krüger. J'avais un a priori négatif sur ce réalisateur, vu en interview, mais en fait, sans être un grand cinéaste comme il semblait le croire, il a plutôt fait de bons petits films agréables)
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Re: Ciné-Club séance 77 : The Slender Thread (Pollack 65)

Messagede sergent latrique » 24/01/2022 23:05

Je suis preneur du lien Bogdanovich et/ou de la séance

Pour Hardy Kruger, il n'y a qu'un film que j'aimerais voir à priori "Le chant du monde" de Marcel Camus, donc séance ou pas, peu importe, j'essayerai de le chopper.

Après il n'y a aucune obligation de suivre le calendrier des morts, sinon, on se fait un Beneix...
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Re: Ciné-Club séance 77 : The Slender Thread (Pollack 65)

Messagede jolan » 24/01/2022 23:20

Beineix, c'est différent, ça ne rentre pas vraiment dans le cadre du cinéma des années 30 à 70 qu'on essaie de privilégier, et je pense qu'on a tous vu ses films, à deux ou trois exceptions près (les derniers films bidons).
Pas de séance Ulliel non plus.

L'idée des séances hommages n'a rien de systématique, et doit se cantonner (dans mon esprit) aux cinéastes ou aux acteurs du cinéma d'avant 1980, dans la mesure où ils apportent vraiment quelque chose.

Le Complot avait lancé un ciné-club alternatif avec des films récents, mais je crois que la première séance n'a jamais eu lieu.

Bon, je vais préparer un lien pour le Bogda dans ce cas (et quand au bout de cinq heures il sera à 89%, Euh vous mettra un lien :lol: )

Pour les autres, donnez votre préférence sur la prochaine séance :
- Séance 77bis "Dans la chaleur de la nuit" avec Sydney Poitier
- Séance spéciale Bogdanovich
- Ou on repart dans les listes perso

:lisezmoi:
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Re: Ciné-Club séance 77 : The Slender Thread (Pollack 65)

Messagede euh... si vous le dites » 24/01/2022 23:23

Partant pour une spéciale Bogdanovitch.
Si vous voulez, je propose une petite sélection avec un mode de désignation inédit.
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Re: Ciné-Club séance 77 : The Slender Thread (Pollack 65)

Messagede euh... si vous le dites » 24/01/2022 23:24

jolan a écrit:Beineix, c'est différent, ça ne rentre pas vraiment dans le cadre du cinéma des années 30 à 70 qu'on essaie de privilégier, et je pense qu'on a tous vu ses films, à deux ou trois exceptions près (les derniers films bidons).


Jamais vu aucun Beineix et je m'en porte très bien.
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Re: Ciné-Club séance 77 : The Slender Thread (Pollack 65)

Messagede makidoo » 25/01/2022 07:10

sergent latrique a écrit:Je suis preneur du lien Bogdanovich et/ou de la séance.

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Re: Ciné-Club séance 77 : The Slender Thread (Pollack 65)

Messagede sergent latrique » 25/01/2022 09:36

euh... si vous le dites a écrit:Partant pour une spéciale Bogdanovitch.
Si vous voulez, je propose une petite sélection avec un mode de désignation inédit.


Avec une loterie et un tirage au sort, des cotes ? Je suis curieux de savoir :?:

Personnellement, je préfère la séance Bogdanovich plutôt qu'une 77bis avec S.Poitier.
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