makidoo a écrit:Mouais, pas convaincu, pour moi elle a un pète au casque depuis un moment, c’est déjà ce qui a été fatal à la relation de couple de ses parents, et c’est ce qui sera fatal à toutes les relations en dehors de son propre couple.
Et pour le coup, je trouve vraiment le jeu de Gene Tierney très subtil car elle n’en fait pas des caisses.
Le Complot a écrit:Mon visionnage avant vendredi.
sergent latrique a écrit:Je dirais pour ma part qu'elle a un caractère qui ne laisse pas la place aux autres, et la perte de son père apporte cette instabilité (sa façon de disperser les cendres et de jeter l'urne comme par geste de dépit) et exacerbe son refus d'un monde qui ne se plie pas à sa volonté.
D'accord sur le jeu de l'actrice, qui sait faire passer le personnage toute en subtilité
euh... si vous le dites a écrit:jolan a écrit:Je déteste Ferrara (si je devais lister mes cinéastes abhorrés il serait dans le top 5
Ca ne m'étonne pas.
J'aurais pu le dire à ta place.
Je trouve que c'est un cinéaste très inégal, qui peut sortir aussi bien des sombres merdes que des trucs franchement incroyables.
Le type est complètement fracassé, ses films reflètent la frénésie avec laquelle il travaille.
C'est un mec unique dont la filmographie n'a pas d'équivalent.
Il a donné certains de leurs plus beaux rôles à des acteurs que j'adore comme Christopher Walken, Willem Dafoe ou Harvey Keitel.
Je l'aime vraiment beaucoup beaucoup.
jolan a écrit:Je ne dirais pas qu'elle est folle.
Il n'y a rien chez elle qui puisse laisser entrevoir une quelconque pathologie, au début.
Le fait qu'elle ait du caractère, qu'elle ait été tyrannique avec sa cousine/soeur, qu'elle ait eu une relation fusionnelle avec son père au point qu'il ait délaissé sa femme ne peuvent être considérés comme les signes d'un déséquilibre.
On perçoit plutôt une femme forte, indépendante, pleine d'esprit, blessée mais saine.
Mais, elle plonge progressivement vers la folie, et c'est ce qui est montré tout au long du film. C'est justement la lente bascule qui est racontée (comme dans le Lumet où ça prenait une nuit, ici quelques mois). C'est le décès récent de son père qui engendre en elle cet état d'instabilité psychique de manière insidieuse et graduelle.
lobo a écrit:La jalousie n'est qu'un aspect de cet exclusivisme délirant. Elle est jalouse de Ruth mais elle n'est pas jalouse de Danny, pourtant elle le tue. La soirée où Thorne joue de la guitare, ce n'est pas la jalousie qui la met hors d'elle. Elle n'est pas jalouse de l'enfant qu'elle porte pourtant elle le tue... Cet exclusivisme est bien plus fou que la banale jalousie. Si les gens parlent de jalousie c'est qu'ils n'ont que ce mot à mettre dessus.
jolan a écrit:Bon, on va pouvoir enchainer avec le Preminger du coup.
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