Ciné-Club séance 83 Two Weeks in Another Town (Minnelli 62)

[arcarum]

Message précédent :
Merki

[euh... si vous le dites]

à défaut du premier post, j'ai édité le deuxième en mettant la liste des 17 premières séances récapitulées par Jolan.

Super.
Petite modification à apporter : Riso amaro est à 3.8 avec les notes supplémentaires de lobo, sergent latrique et arcarum

Pour l'instant Lucky star est à 3.7 avec les notes de sergent latrique, cicerobuck, jolan, arcarum, lobo et moi - j'ai considéré que j'avais noté 6 et pas la note impossible de 7).

[lobo]

Bon sinon, je dois avouer que j'ai trouvé ton "comme d'hab' " assez désagréable.
C'est la première fois que ça arrive depuis le début de ce ciné-club et ça me chagrine un peu.

Bon, j'ai hésité à l'écrire et je te prie de m'excuser, c'est trop fort. Mais il fallait que je te le dise. Malgré la pertinence que j'apprécie, de beaucoup de tes critiques (et qui me font voir les films autrement,,) je me dis souvent aussi, là, euh... il sur-interprète vachement quand même.
Ici c'est un peu différent mais c'est tout de même un peu la même idée. Alors que le réalisateur fait amha tout ce qu'il peut pour mettre le nazisme sous le tapis et présenter une Allemagne telle qu'on l'aime (oui, j'insiste, c'est l'Allemagne que j'aime, celle des philologues et des Romantiques , avec ses patriotes, le patriotisme n'est pas une tare que je sache), tu t'acharnes à voir dans tous les personnages ou presque des raclures nazies.

[jolan]

Séance 1 : The Tarnished Angels (Sirk 1957) = 4,13
Séance 2 : Le Crime de monsieur Lange (Renoir 1936) = 3,6
Séance 3 : Il Sorpasso (Risi 1962) = 4,7
Séance 4 : Rendez-vous de Juillet (Becker 1949) = 2,33
Séance 5 : Vaghe Stelle dell Orsa... Sandra (Visconti 1965) = 3,81
Séance 6 : Kiss me Deadly (Aldrich 1955) = 3,8
Séance 7 : Quand passent les Cigognes (Kalatozov 1957) = 4,1
Séance 8 : La Ballade de Narayama (Imamura 1983) = 3,6
Séance 9 : Letter from an Unknown Woman (Ophüls 1948) = 4,2
Séance 10 : L'Hirondelle d'or (King Hu 1966) = 2,35
Séance 11 : The Woman in the Window (Lang 1944) = 3
Séance 12 : Lonely are the Brave (Miller 1962) = 4,16
Séance 13 : A Letter to Three Wives (Mankiewicz 1949) = 3
Séance 14 : Le Salon de Musique (Ray 1958) = 3,75
Séance 15 : La Rivière (Renoir 1951) = 4,5
Séance 16 : L'Homme au pousse-pousse (Hiroshi Inagaki1958) = 2,5
Séance 17 : Miracolo a Milano (De Sica 1951) = 2,8
Séance 17b : Riso Amaro (De Santis 1949) = 3,8
Séance 18 : Lucky Star (Borzage 1929) = 3,7

[jolan]

P.P.S. : Suggestion ce serait intéressant que sur le premier post du forum soient portés les films vus et leur notation. Comme cela, si certains veulent savoir ce que nous avons vu, ils le pourraient rapidement avec cette liste

Ce serait bien mais c'est le créateur du sujet qui doit s'y coller alors, je suppose.
Le problème, c'est que c'est Le complot et qu'il semble perdu pour la cause...

Oui, il avait créé le post au moment où je rédigeais le mien, donc j'avais supprimé mais ça m'a toujours chagriné de ne pas pouvoir éditer le titre en fonction des séances ou de lister dans le premier post le récapitulatif.

L'idéal serait qu'un modo fusionne avec la conversation sur le topic des vraiment vieux films (avec également le topic dédié à la première séance) où j'avais lancé l'idée, comme ça je pourrais éditer le premier post au fur et à mesure.

[euh... si vous le dites]

Bon, j'ai hésité à l'écrire et je te prie de m'excuser, c'est trop fort.

Pas grave.
Sur le moment, ça m'a un peu énervé parce que je trouve l'accusation injuste.
On a chacun des interprétations différentes en fonction de notre vécu, il ne me parait pas nécessaire d'accuser qui que ce soit de sur-interpréter.

il sur-interprète vachement quand même.

Dans Le pont, à plusieurs moments, des éléments m'ont laissé à penser que la famille de la veuve était une famille qui s'était largement engagée dans le régime nazi. Je suis tout à fait prêt à convenir qu'il s'agit de ma part d'une interprétation de ces éléments, disséminés au sein du film. C'est comme cela que, moi, je le vois. Ceci dit, je peux aussi très bien convenir que d'autres interprétations sont possibles.

Ici c'est un peu différent mais c'est tout de même un peu la même idée. Alors que le réalisateur fait amha tout ce qu'il peut pour mettre le nazisme sous le tapis et présenter une Allemagne telle qu'on l'aime (oui, j'insiste, c'est l'Allemagne que j'aime, celle des philologues et des Romantiques , avec ses patriotes, le patriotisme n'est pas une tare que je sache), tu t'acharnes à voir dans tous les personnages ou presque des raclures nazies.

Bof non, c'est pas le sujet même si c'est sans doute à la base de nos interprétations divergentes mais l'Allemagne que tu aimes n'est pas l'Allemagne que j'aime.
Et si le patriotisme n'est en effet pas en soi une tare, ce n'est certainement pas une valeur que personnellement je place très haut.
Pour finir, je ne m'acharne certainement pas à voir des raclures nazies dans tous les personnages ou presque.
De un, je ne m'acharne à rien. De deux, seule la veuve et son fils sont concernés.

[jolan]

Le Pont – Bernhard WICKI – 1959

Le film est habile, parce qu'il remplit pleinement son objectif : montrer l'absurdité de la guerre. J'apprécie ce genre de films, comme « A l'ouest rien de nouveau » de Milestone, « Les Sentiers de la Gloire » de Kubrick. Là, j'ignore si c'est un fait divers réel ou fictif, mais tout est réuni pour bien unifier la trame et ses ramifications dans un seul et unique but. L'innocence face à la barbarie, l'innocence poussée à la barbarie, puis l'innocence balayée d'un simple coup de barbarie.

Nous faisons connaissance avec un groupe de jeunes collégiens d'un petit village paisible qui vont partir à la guerre, et prennent ça comme un jeu, comme une gloire. Ils passeront de la salle de classe qui les ennuie - ils préfèrent aller voir le cratère de la bombe tombée près du pont – au champ de bataille, plus proche qu'ils ne le croient. Ils viennent de différentes classes sociales, et nous voyons leurs situations familiales, les réactions des différents mères et pères. Mais le pont, c'est le lien qui va tous les unir, quels qu'ils soient, le pont c'est la guerre, qui tue aussi bien les forts que les faibles, les courageux que les lâches, les pauvres comme les riches, les pacifistes et les belliqueux, car leur terrain de jeu à deux pas de leurs maisons et de leur école va devenir leur tombeau.

Pendant ce temps-là les officiers fuient, ou restent bien au chaud à l'arrière à élaborer des manœuvres militaires suicidaires - toutes les divisions sont sommées de foncer dans le tas - en fumant le cigare et en buvant du Cognac. On croise brièvement le beau rôle du professeur, comme souvent, qui essaie de leur ouvrir les yeux, puis de les sauver, mais on revient aussitôt sur eux. Vient l'alerte, qui montre qu'ils ne sont pas prêts, et ensuite cette fameuse nuit de garde sur leur pont, où se succèdent les saynètes qui illustrent le propos central.

Leur chef, pris pour un déserteur, est tué par deux pauvres sentinelles débiles. Ils manquent d'abattre un vieil homme venu leur conseiller de rentrer chez eux. Ils bloquent l'avancée de troupes avec leur barricade. Ils découvrent à ce moment-là les horreurs de la guerre au pied d'un camion de blessés. C'est un moment qui pointe un paradoxe de ce film : je vois mal de jeunes allemands découvrir l'atrocité de la guerre et sa réalité seulement tardivement lors de cette première nuit de soldat, même si la guerre n'était pas vraiment chez eux. Puis le jeune homme « mature » veut abandonner le pont, convaincu que « garder ce pont ne changera pas l'issue de la guerre », mais ses collègues, qui ont bien appris leur leçon de patriote en culottes courtes, portent des fusils, et on ne sait jamais ce que peuvent faire des crétins armés de fusils. De fait, ils s'obligent à garder le pont, et en voulant arrêter les tanks américains, ils ne causeront que leur mort, d'autant plus inutile que le pont devait être dynamité, et que la guerre est en passe de s'achever.
Tout commence avec le jeune garçon, moqué par ses amis parce qu'il s'est couché en apercevant un avion au loin, et qui se fait tuer en se forçant à rester debout lorsque l'avion repasse. J'ai lu vos avis, et certains trouvent que c'est le massacre final qui est le plus intéressant. Pour ma part, non, j'ai préféré la première partie, le film s'arrête avant le massacre. La fin, on la connaît depuis le début.

Scénario habile donc, mais réalisation sommaire. Rien de bien notable, si ce n'est les erreurs. Des ombres de caméras un peu partout. Et puis tiens, le jour se lève au bout de dix minutes censées figurer la nuit, et d'un plan à l'autre, une ellipse eût été préférable. Pareil pour l'interprétation, on n'a pas assez de substance avec les personnage pour permettre de vrais jeux, on se limitera à de l'impatience juvénile à aller jouer à la guerre, avec un peu de patriotisme anti-désertion chez la plupart des protagonistes lorsque le plus « mature » envisage de partir, qui transfigure les amis de toujours en ennemi potentiel, mais rien de plus. S'ensuit le jeu de massacre où les sept apprentis mercenaires tombent les uns après les autres, de manière toujours plus idiote.
Le trait est donc un peu gros, l'accumulation un peu exagérée, mais j'ai vraiment trouvé que c'était le point fort du film, montrer et démontrer l'absurde par l'absurde. Même si, de par son sujet, on sait quel film on va voir, quel en sera le dénouement, sans aucune surprise.

2,5/6

[lobo]

C'est curieux que personne d'autre ne soit sensible à deux aspects qui m'ont frappé, moi, tant ils crèvent les yeux : la concurrence sexuelle entre jeunes et vieux renforçant le conflit de générations sur l'attitude à adopter en cette fin de guerre. La volonté du réalisateur, en dénonçant l'absurdité de la guerre en général (ce que tout le monde approuvera), de mettre le nazisme sous le tapis et de faire oublier que cette guerre a été accomplie par les Allemands sous l'idéologie nazie. Je répète : on ne voit dans ce film aucun portrait d'Hitler, aucun SS, aucune croix gammée même ! On ne voit que des gens qui défendent leur territoire.

[sergent latrique]

Le pont (1959) Die Brücke - Bernhard WICKI
Le réalisateur connait bien le sujet puisqu'il a combattu, l'auteur de l'histoire aussi, puisqu'elle est inspirée d'une histoire vraie. Ca explique surement pourquoi le ton du film est si juste, déjà par le point de vue du côté allemand, que l'on voit assez rarement et surtout loin des clichés habituels. Et je ne suis pas en accord avec les messages précédents qui le présentent comme d'un film de guerre assez moyen.
Pour moi, ce film n'est pas un film de guerre, mais un film dans la guerre ou sur la guerre. Je pense que nous sommes formatés par les films de guerre comme des films d'actions et de combats. Le propos est autre.
Je suis plutôt d'accord avec Jolan (pour une fois ) sur l'intérêt de la première partie du film et le prévisible de la fin.

Dans le village, tout le monde parle de la guerre des soldats au front, mais elle semble si loin jusqu'à ces bombardements qui arrivent, la chute d'une bombe près du pont en bois met en émoi les habitants, et les enfants, les adolescents du collège, chacun dans des situations différentes sont fascinés par l'idée d'en découdre; C'est l'âge de la frime devant les copains pour ne pas paraître un dégonflé, devant les filles mais à ce moment devant les combats. Certains par idéal, d'autres pour faire "comme papa" (en gros).
Les adolescents sont totalement inconscients des risques et de la réalité, seuls les adultes (anciens combattants ou pas comme le prof) pourraient leur donner les clefs (qu'ils ne sont pas prêts à entendre).
Comment l'arrivée de la colonne américaine et le rôle absurde qu'on leur donne pour les épargner va tourner au cauchemar et à la boucherie.

J'ai trouvé également plutôt convaincants les jeunes acteurs et actrices. De belles transitions dans les images (entre l couché et en soldat), des idées dans le scénario, l'utilisation du mot kindergaten identique en anglais et allemand qui va provoquer la colère du jeune. La scène de l'attente des chars américains amène aussi une tension palpable.

Des scènes de combats en fin de film très réalistes pas dans la réalisation, mais dans l'idée de reportage, pas idéalisées, vec des tragédies dans la tragédie (le vieux touché par erreur par le panzerfaust)

Pour une fois , j'ai vu aussi des ombres de caméra lorsque le porteur de panzerfaust court dans les sillons du jardin (d'habitude je ne vois rien contrairement à Jolan qui les repère sans pitié !)


L'épreuve les plonge en quelques heures en quelques minutes entre l'idéal du combat et de la défense du "Père patrie" Vaterland. Ils sont complètement déconnectés de la réalité de la guerre.
Là où je suis moins le scénario c'est la rapidité avec laquelle, alors qu'ils sont confrontés pour de vrais aux blessés, à la défaite, à la mort, ils s'aguerissent en quelques instants pour devenir
presque insensible et parfois même totalement enragé (sourire de jouissance de celui dans l'arbre quand il descend un tireur isolé)
Ce décalage entre l'insouciance et l'enthousiasme du fils du coiffeur pour la guerre, et son effondrement en découvrant la liaison entre son père et l'employée du salon, Barbara montre à quel point ils sont
totalement à côté de la plaque.

L'emprise du parti nazi jamais désigné comme le parti nazi mais le "parti". Son emprise est peut être minimisée dans la population mais pas niée, certains en profitent bien.

Le réalisateur dénonce la guerre, mais son le soutien aux combattants reste intact.
C'est bien la machine de guerre à broyer les êtres qui est dénoncés, pas les individus (les anciens ont cherchent à apaargner les jeunes, et n'omettent pas de dénoncer les politiques (Forst, les gradés planqués à l'arrière)


Un film réussi à mon point de vue et qui porte bien un message contre l'absurdité de la guerre, 4/6
PS, dans les années 50, ce film allemand a du avoir un certain impact, car tout le monde n'avait pas digéré la défaite et les nostalgiques étaient encore bien présents.

[sergent latrique]

C'est curieux que personne d'autre ne soit sensible à deux aspects qui m'ont frappé, moi, tant ils crèvent les yeux : la concurrence sexuelle entre jeunes et vieux renforçant le conflit de générations sur l'attitude à adopter en cette fin de guerre. La volonté du réalisateur, en dénonçant l'absurdité de la guerre en général (ce que tout le monde approuvera), de mettre le nazisme sous le tapis et de faire oublier que cette guerre a été accomplie par les Allemands sous l'idéologie nazie. Je répète : on ne voit dans ce film aucun portrait d'Hitler, aucun SS, aucune croix gammée même ! On ne voit que des gens qui défendent leur territoire.

Des croix gammées , il y en a, pas beaucoup mais quand même, ne serait-ce que les uniformes et un peu ailleurs, mais c'est sur, le village ne pavoise pas avec des drapeaux géants style Luitpoldarena à Nuremberg

lepont.png

Sur l'aspect sexualité, je n'ai pas compris la scène après le sport dans les douches, le jeune se tape la prof ou pas ??? vu comment il est gourde avec sa copine ensuite, je doute.

[nexus4]

Vu l'air carnassier du gars en refermant la porte, ils ont pas du faire un chi-fou-mi.

[jolan]

Mouais, c'est pas clair, donc raté.
Mais c'est vrai qu'il y a une forte tension sexuelle qui transpire chez ces ados en puberté, et la guerre est également montrée comme exutoire, où leur virilité naissante, débordante et frustrée pourrait s'exprimer. L'idée de la possession semble guider les hommes, possession des femmes, du territoire, du pouvoir.

Bon les gars si vous matez les films faut venir donner vos petits avis et notes, on mord pas

[arcarum]

De mémoire, le seule uniforme SS vu dans le film est celui du mari de la baronne. On le voit posant sur une photo dans la pièce où ils dînent.

[jolan]

Bon les gars, ce n'est pas le sujet du film, ça tourne en rond votre discute sur les nazis.
Vous n'allez pas vous battre pour un ou deux signes nazis dans un vieux film ou un malheureux pont non ?

[lobo]

Pour moi c'est capital cette histoire de dénazification. C'est aussi fondamental pour le sens du film que son anti-bellicisme qui, entre parenthèses, n'est pas ce qui m'a intéressé le plus.

[jolan]

Oui, parce que nombre d'allemands qui sont partis se battre n'en avaient rien à faire de l'idéologie nazie.
Le nazisme, c'est de l'Histoire. Passée heureusement.
L'histoire des gens, c'est qu'ils se sont battus et sont morts, sympathisants ou non.
Et dans le film, ce qui est montré, c'est, au contraire de dizaines de films sur la guerre, une sorte d'exemple, qui éclaire davantage son propos en se plaçant dans l'universel.

Mais je m'en voudrais de vous empêcher de compter les croix gammées...

Sinon, pour l'histoire avec la jeune prof, il est évident qu'ils ont une liaison, on le voit dès les regards qu'ils échangent quand il arrive dans la cour. Jeu de domination soumission. S'il semble déçu d'apprendre plus tard que la bonne se fait chevaucher par son père, c'est surtout sa haine du père nazi et infidèle envers sa mère qui apparaît.

Ne pas confondre avec le petit blond timide qui est avec la jeune collégienne brune.

[sergent latrique]

Ah mais oui ! au temps pour moi, j'avais confondu les deux jeunes...

[lobo]

Attendez, mais il y en a un troisième que ses hormones travaillent... Celui qui fait le portrait de la jeune femme qui vit chez eux et qui se rend compte qu'elle a une liaison avec son père...

[lobo]

Bon, on fait un 18 bis avec l'homme à la caméra avant de passer aux monstres d'arcarum ?

[euh... si vous le dites]

Bon, on fait un 18 bis avec l'homme à la caméra avant de passer aux monstres d'arcarum ?

Pour ceux qui en ont besoin, je peux filer un lien ce soir pour visionner le film en très bonne qualité.


Sinon, on attend toujours l'avis de cicecrobuck sur le film qu'il a lui-même proposé…

[jolan]

Si on se met à attendre l'avis de ceux qui ont présidé on ne va pas avancer, on attend toujours les avis du Complot et de Degryse

Bien d'accord pour un lien Maxwell qualité Plus