* * * Ciné-Club séance 116 spéciale Michel Blanc * * *

[Renard Bzh]

Message précédent :
Je viens de lire vos avis sur la ronde (je ne les lis toujours qu’après avoir émis le mien), bon on a le même ressenti (mais pas tout à fait les mêmes notes )

[Renard Bzh]

Pour la prochaine séance je vous propose un cycle Satyajit Ray:

1955: La complainte du sentier
1958: La pierre philosophale
1959: Le salon de musique
1960: La déesse
1961: Trois filles
1962: L’expédition
1963: La grande ville
1964: Charulata
1965: Le lâche
1966: Le héros

J’ai retiré volontairement l’invaincu et le monde d'Apu qui sont les 2ème et 3ème volets du cycle d’Apu.

[Renard Bzh]

Je viens de voir que la séance 14 a déjà traité un film de Ray, je vous concocterai une autre liste demain

[jolan]

Il suffit d'enlever "Le Maître de Musique" de celle-ci non ?

[Renard Bzh]

Il suffit d'enlever "Le Maître de Musique" de celle-ci non ?

Je te suis, Sergent, Aleksi, qu’en pensez-vous?

[sergent latrique]

Oui, c'est le plus simple

Mes votes
1964: Charulata ===> 3pts
1966: Le héros ==> 2 pts
1958: La pierre philosophale => 1pt

[sergent latrique]

Ca roupille au club (dit-il alors qu'il était toujours le dernier à poster )

[jolan]

1955: La Complainte du sentier 3pts
1966: Le Héros 2pts
1965: Le Saint 1pt

Pas encore pu mater le Vadim, je fais ça bientôt

[Renard Bzh]

Prem's pour une fois !

Barbarella (R.Vadim) 1968


L'année 1968, l'héroïne Barbarella, icône de la culture BD adulte des années 60 incarnée par Jane et filmé par Roger Vadim. Après Dieu créa la femme, Vadim recréé Barbarella de Jean Claude Forest.

On peut s'attendre au pire de ce que le cinéma peut faire, genre nanar intersidéral et franchement en regardant des extraits je me suis dis que j'allais subir un supplice en regardant ce film.
Je nuancerai en disant que c'est plus kistch, kitschissime et totalement barré, pas de l'avant garde non plus mais une sorte d'opéra fou sous acide, donc très spécial mais pas nanar non plus.
Des décors extravagants, des costumes délirants, aux couleurs chamarrées, aux tissus et aux coupes fantasques, une histoire quasiment inexistante, avec au centre de tout cela, une Jane Fonda filmée en veux-tu en voilà, qui n'arrête pas de se retrouver dans positions où elle doit se changer par suite de déchirures, lacérations de ses tenues ( par des morsures de poupées, piqûres de becs d'oiseaux etc.) au milieu de personnages tous plus fantastiques les uns que les autres dans un voyage spatial à la recherche de Duran Duran.
Le prétexte est futile, elle est envoyée par le président de la terre, une terre "paix et amour" retrouver ce savant.
Trucages et musiques sont à l'avenant du reste, on est plus proche du fantastique de Méliès que de la science-fiction de la guerre des étoiles ou 2001 l'odyssée de l'espace. Pas de réflexions philosophiques, de l'aventure joyeuse et loufoque à l'image d'une BD psychédélique comme il en existait à l'époque.
Bref, scénariste, réalisateurs, décorateurs, maquilleurs et costumiers (la dernière robe est de Paco Rabanne qui est mort récemment) s'en donnent à coeur joie.
Au final, même si les trucages sont nazes, les décors farfelus, le jeu de Jane Fonda très moyen (elle convainc plus par ses formes et sa belle chevelure impeccable), les images pas toujours à la hauteur, les touches d'humour assez rares, reste "ovni cinématographique" qui se laisse regarder malgré tous ses défauts.
Je dirais même que c'est à voir au moins une fois pour cet aspect, cet état d'esprit des années 60 avec sa libération artistique et morale.

Je retiens le générique du début et l'effeuillage de Barbarella, Ugo Tognazzi en espèce de gorille sensuel, genre de Pré Chewbacca, un orgue assez particulier un ange aveugle, un mime Marceau qui parle clairement et une foultitude de machines bizarres et délirantes.

Tout cela n'est pas sérieux, mais c'est fait exprès. Je mets un 2/6.

Quelle rapidité ! Je vous eleverai bien au grade de lieutenant , mais pas sûr que Tchekhov approuverait

[Renard Bzh]

Pour la prochaine séance je vous propose un cycle Satyajit Ray:

1955: La complainte du sentier 3pts
1958: La pierre philosophale
1959: Le salon de musique
1960: La déesse
1961: Trois filles 1pt
1962: L’expédition
1963: La grande ville
1964: Charulata 2pts
1965: Le lâche
1966: Le héros

J’ai retiré volontairement l’invaincu et le monde d'Apu qui sont les 2ème et 3ème volets du cycle d’Apu.

[jolan]

Ce qui nous donne pour l'instant :

1955 : La Complainte du sentier = 6
1958 : La Pierre philosophale = 1
1960 : La Déesse
1961 : Trois filles = 1
1962 : L’Expédition
1963 : La Grande ville
1964 : Charulata = 6
1965 : Le Lâche
1966 : Le Héros = 4

Je me suis trompé, j'avais voté pour un film qui ne figurait pas dans la liste, j'ai rectifié en rajoutant mon dernier point à "Charulata"

[Aleksi]

Ça ne roupille pas mais avec les grèves, vacances et autres joyeusetés au travail, j’ai prévenu le chef en titre que j’aurais du mal à suivre pour cette séance et (du coup) la prochaine vu que vous avancez bien
C’est pour ça que je ne vote pas pour la prochaine, je vais essayer la semaine prochaine et la suivante de voir les deux films choisis. Et j’essaierai de reprendre le train en route !

[jolan]

Bon, eh bien double séance Satyajit Ray alors.

Ca va nous l'agiter, ça c'est sûr

Allez, je mate le Vadim/Fonda cette nuit

[jolan]

Barbarella – Roger VADIM – 1968

J'y vais parce que c'est le Ciné-Club, mais je sais que je ne vais pas aimer (raison pour laquelle je n'avais jamais voulu le voir, ni voté pour lui)
J'étais loin du compte. On touche au sublime.
Inutile de préciser que pour moi ce n'est pas regardable.
Je ne vais donc noter que les premières minutes que j'ai pu endurer (j'ai fait un effort, j'ai tenu quinze minutes, jusqu'à l'arrivée d'un gars avec des ailes... )

0/6

Ce film rejoint donc les quelques autres films des années 60 que je n'ai pas pu terminer lors de séances précédentes ("It's a Mad Mad Mad World", "L'Armée Brancaleone"), ce qui me confirme encore une fois si besoin était que c'est bien la décennie des horreurs (AMHA, mais Lobo n'est plus des nôtres)

[jolan]

J'ai fermé la séance 102 sur la note de :

"La Ronde" (Ophüls 50) = 2,16

* * *

Plus que la note du Goupil Breton pour fermer la 102 bis

Je vous envoie le premier "Tchotodjit Raille" demain

[jolan]

Que voici :

[Révéler] Spoiler:

https://www.transfernow.net/dl/20230421dbJULZel/ja18e9C0

[Aleksi]

Barbarella – Roger VADIM – 1968

J'y vais parce que c'est le Ciné-Club, mais je sais que je ne vais pas aimer (raison pour laquelle je n'avais jamais voulu le voir, ni voté pour lui)
J'étais loin du compte. On touche au sublime.
Inutile de préciser que pour moi ce n'est pas regardable.
Je ne vais donc noter que les premières minutes que j'ai pu endurer (j'ai fait un effort, j'ai tenu quinze minutes, jusqu'à l'arrivée d'un gars avec des ailes... )

0/6

Ce film rejoint donc les quelques autres films des années 60 que je n'ai pas pu terminer lors de séances précédentes ("It's a Mad Mad Mad World", "L'Armée Brancaleone"), ce qui me confirme encore une fois si besoin était que c'est bien la décennie des horreurs (AMHA, mais Lobo n'est plus des nôtres)

Mais non y a pas que des horreurs dans les 60 y en a à chaque époque ! Peut-être pire encore depuis les 90!
Mais pour en revenir à Barbarella j’avoue que c’est pas facile j’ai trouvé le temps d’en regarder 1/2 heure ce matin, la dernière heure va être rude

[jolan]

Je n'ai jamais dit qu'il n'y avait que des horreurs dans les années 60.
Et je sais fort bien qu'il y en a à chaque époque.
Mais selon moi c'est la décennie où il y en a eu le plus.

Quand tu dis "peut-être pire depuis les années 90", je pense le contraire.
Aujourd'hui le moindre film tout pourri est correctement réalisé, ce qui n'était pas le cas à l'époque.
Pour sortir un film mal foutu, maintenant il faut le vouloir.
Mais bien évidemment, la qualité esthétique seule ne fera jamais un bon film.

[Renard Bzh]

Barbarella (1968) Roger Vadim. Mon avis: Pas grand chose à sauver , je n’ai pas lu la bd, mais le film est kitschissime à souhait : décors, effets spéciaux, dialogues, intrigue, et musique dépassés (particulièrement la musique insupportable et qui a mal vieillie) . Reste la plastique de Fonda en veux-tu en voilà, et la photographie de Renoir qui tiennent la route, c’est peu dire. En résumé un film désuet qui ne restera pas dans les annales. Ma note:1/6

[Renard Bzh]

Je n'ai jamais dit qu'il n'y avait que des horreurs dans les années 60.
Et je sais fort bien qu'il y en a à chaque époque.
Mais selon moi c'est la décennie où il y en a eu le plus.

Quand tu dis "peut-être pire depuis les années 90", je pense le contraire.
Aujourd'hui le moindre film tout pourri est correctement réalisé, ce qui n'était pas le cas à l'époque.
Pour sortir un film mal foutu, maintenant il faut le vouloir.
Mais bien évidemment, la qualité esthétique seule ne fera jamais un bon film.

Mouais, pas trop d’accord avec toi, forcément avec l’évolution de la caméra et des techniques, plus de films ont été réalisés dans les années 60, mais sur le lot les années 80 (plus que 90 je pense Aleksi) ils ont leur florilège de nanars. J’ai dû voir plus de 15000 films et (c’est subjectif) mon expérience m’a montré que ces années 80 étaient plus mauvaises que les années 60. Rien que de voir le cinéma mondial et la nouvelle vague des 60' me prouvent le contraire. Et j’ai beaucoup lu/étudié l’histoire du cinéma. M’enfin, c'est mon avis/expérience.

[JayCee]

Hello, je me permets une petite question, si j'ai envie de voir certains films parmi les mieux notés (notés sur 5 points ?) cités en 1er post du sujet, comment faire ? Existe-t-il des solutions de streaming pour ces "vieilles" œuvres ?