Je viens de lire les deux dernières pages, et je constate qu'il y a
unanimité sur l'urgence de traquer les islamistes.Même Ubr, Corbulon ou Toque sont d'accord sur ce point : le gouvernement doit
détruire la menace islamiste, par des moyens légaux (là, divergence sur leur nature, mais pas sur leur finalité : rendre efficace la lutte contre l'islamisme).
La discussion s'égare sur les musulmans, vu comme le vivier de l'islamisme dans des quartiers où les salafistes dominent (je rappelle que 2.000 français sont partis rejoindre les rangs de Daesh, bon, il en reste plus beaucoup la plupart étant morts ou prisonniers, mais ce volume est inquiétant).
Les musulmans (peut être 5 millions de personnes en France) sont un enjeu idéologique, rien de définitif dans l'éradication du djihadisme ne se fera sans eux, tout le monde s'accorde là-dessus.
Il faut gagner des consciences républicaines dans ces quartiers....difficile...
Poser le problème auquel le pays est confronté n'est en rien islamophobe, au contraire. Les millions de musulmans non-islamisés aspirent à une vie réglée par les lois de la République, pas la charia prônée par quelques centaines de milliers de salafistes.
Si la situation se dégrade davantage, une force surgira nécessairement au sein de cette mouvance musulmane, car elle constitue elle aussi une cible pour les islamistes.
A défaut, le gouvernement sera contraint de hausser les mesures répressives (ce qu'il est en train de mettre en oeuvre).
Pas d'autre alternative au vu de l'urgence de la situation, comme le reconnaissent Ubr, Corbulon et Toque (ils sont favorables au renforcement des forces de répression du terrorisme, le renseignement, les réseaux, etc...)
C'est tout à leur honneur d'avoir enfin compris où se situe l'enjeu prioritaire.