Ces séries que tout le monde aime, sauf vous

[tzynn]

Message précédent :
Il y a plusieurs styles dans Corto en effet, et on peut aimer un style sans aimer un autre.

[Bubar51]

Mais j’aime bien la mer , je mange que du beurre aux cristaux de sel !
Pourtant j’ai dévoré Long John Silver , c’est peut être plus le côté « moderne » que je n’accroche pas , je retesterai dans quelques années

[Le Complot]

Il y a plusieurs styles dans Corto en effet, et on peut aimer un style sans aimer un autre.

Oui, je n'aurais pas pu mieux dire !!!

[kantessekonmange]

pour ma part je n'ai pas pu terminer ne serait-ce que le premier tome de L'arabe du futur.

[Le Complot]

pour ma part je n'ai pas pu terminer ne serait-ce que le premier tome de L'arabe du futur.

J'ai du mal avec aussi..

[fanche]

pour ma part je n'ai pas pu terminer ne serait-ce que le premier tome de L'arabe du futur.

Tiens bah c'est marrant parce-que ça me fait relativiser sur mon point de vue sur les séries de Bilal pourtant encensées à droite et à gauche par les intello qui ne connaissent pas la BD. Là un bouquin que j'ai adoré te tombe des mains. On ne peut pas tout expliquer

[Le Complot]

pour ma part je n'ai pas pu terminer ne serait-ce que le premier tome de L'arabe du futur.

Tiens bah c'est marrant parce-que ça me fait relativiser sur mon point de vue sur les séries de Bilal pourtant encensées à droite et à gauche par les intello qui ne connaissent pas la BD. Là un bouquin que j'ai adoré te tombe des mains. On ne peut pas tout expliquer

Oui mais c'est d'un chiant...

[Bolt]

Sin City, malgré quelques cases que je trouve magnifiques, je crois que je n'y arrive plus avec ce que fait Frank Miller, ça ne s'est pas arrangé avec ses travaux ultérieurs. Ceci dit, après presque 20 ans, je devrais peut-être prendre une édition récente et relire la série.

Jodorowsky, pas ou peu accroché à tout ce que j'ai pu lire de lui, ça a même été une souffrance par moments. J'ai définitivement abandonné après les premiers tomes de Borgia.

[yannzeman]

Je n’ai pas du tout accroché sur Corto Maltese , je ne suis même pas allé jusqu’à la fin du tôle 1

J'ai réussi à aller à la fin de "la ballade de la mer salée" (le tome 1 si je ne me trompe), qu'un pote m'avait offert.
j'ai pas aimé, le dessin comme le scenario.

je reconnais des qualités graphiques à Hugo Pratt, ça peut faire de jolis dessins sur des t-shirts ou en poster, mais c'est pas ma came, et je n'ai pas eu envie de poursuivre l'expérience.

J'ai eu aussi beaucoup de mal à finir "The Watchmen", le livre (mais le film aussi !), de A. Moore et Gibbons, et idem pour "the Dark Knight returns" de Miller. C'est pourtant deux oeuvres majeures, qu'il est interdit de dénigrer quand on parle comics.
(et pourtant, j'apprécie d'autres oeuvres de ces auteurs, surtout le DD et les Sin City de Miller)

J'aime énormément les "dingodossiers" de Goscinny et Gotlib, mais je n'ai pas accroché à "la rubrique-à-brac" de Gotlib tout seul ; c'est curieux mais c'est comme ça.

[Cabarezalonzo]

Alors, pour La Ballade de la mer salée, je vais vous faire part d'une anecdote (je l'ai déjà évoquée sur un autre topic, mais l'occasion se prête parfaitement à un radotage de ma part).

J'avais offert une réédition cartonnée souple n&b au fils de ma femme, quand il était jeune adulte, ainsi que le premier recueil des histoires parues dans Pif (Sous le signe du Capricorne). Il n'avait pas réussi à y entrer dedans alors qu'un de ses potes, étudiant en médecine, qui venait régulièrement lui emprunter des BD lui en faisait l'article (je n'avais qu'une crainte, c'est que le carabin estudiantin ne me piquât mes propres éditions, certaines à portée de pogne. Il l'avait déjà fait dans le passé et le maniaque de l'état neuf que je suis s'en était rapidement aperçu, au vu de ces marques de lecture laissées quand on pince trop les pages ou qu'on les aplatit avec la paume de la main après les avoir tournées... Depuis, mes bouquins sont déclarés "Verboten", mais il n'y a pas ma photo sur chaque bouquin ni une étiquette "sens interdit" ou "Stop !"...).

Et un jour, j'ai offert au grand jeune homme la version roman de La Ballade ignorant qu'il avait dédaigné la BD. J'avais pris cette édition de poche en cherchant un cadeau pour son grand-père (mon beau père) dans une librairie maritime. Et là, le gamin a adoré le roman de Pratt. Il faut dire qu'il est forcément moins elliptique que la BD, et plus explicite sur certains points, notamment sur la présence et le rôle de la marine allemande dans le secteur et à l'époque du récit, mais est-ce suffisant à expliquer l'attrait pour cette histoire ?
J'en avais néanmoins tiré quelques conclusions, sans doute un peu hâtives. J'en avais déduit que c'était peut-être le noir et blanc qui était en cause ?... Que le style en devenir de Pratt sur le premier Corto, fortement marqué par celui de Milton Caniff, l'avait rebuté, parce que le môme était davantage habitué à la limpidité de certains auteurs FB. Mais je me souviens l'avoir abonné à Fluide Glacial après quelques années d'abonnement à Spirou et je n'avais jamais eu l'impression que les planches en n&b étaient un obstacle dans sa lecture. D'ailleurs, il raffolait et raffole toujours des albums de Gotlib, majoritairement en n&b. Donc, pas d'explication à donner et j'évitais de lui tirer les vers du nez sur ses impressions.

Je me suis alors dit que Corto, sous forme de récits dessinés, ça n'était pas arrivé au bon moment. Ça ne le sera peut être jamais ? Même si j'ai l'intime conviction qu'un jour ou l'autre (peut être dans dix ou vingt ans ?) la curiosité l'emportera ; il remettra le nez dans les Corto offerts et y prendra sans doute du plaisir, parce que Pratt est un formidable conteur et un grand romantique.

@ yannzeman : je préfère pour ma part La RAB aux Dingodossiers, notamment parce que Gotlib a pigé les ressorts humoristiques de Goscinny et qu'il est un très bon conteur lui-même, mais aussi parce que son dessin s'est modernisé (il y a un petit côté "vieillot", daté, pas dénué de charme pour autant, dans les DIngodossiers mais dont ne souffriront pas la Rubrique et les bandes postérieures).

[Le Tapir]

Merci pour l'anecdote et la mention de la proximité entre les premiers Pratt et Milton Caniff...

[Le Complot]

Sin City, malgré quelques cases que je trouve magnifiques, je crois que je n'y arrive plus avec ce que fait Frank Miller, ça ne s'est pas arrangé avec ses travaux ultérieurs. Ceci dit, après presque 20 ans, je devrais peut-être prendre une édition récente et relire la série.

Jodorowsky, pas ou peu accroché à tout ce que j'ai pu lire de lui, ça a même été une souffrance par moments. J'ai définitivement abandonné après les premiers tomes de Borgia.

Nan pas toiiii

[Bolt]

Sin City, malgré quelques cases que je trouve magnifiques, je crois que je n'y arrive plus avec ce que fait Frank Miller, ça ne s'est pas arrangé avec ses travaux ultérieurs. Ceci dit, après presque 20 ans, je devrais peut-être prendre une édition récente et relire la série.

Jodorowsky, pas ou peu accroché à tout ce que j'ai pu lire de lui, ça a même été une souffrance par moments. J'ai définitivement abandonné après les premiers tomes de Borgia.

Nan pas toiiii

Pas d'états d'âmes, on a tous nos goûts de chiottes. Et j'ai fait une croix sur Jodo depuis (très) longtemps (bon, ma femme m'a offert le coffret de L'Incal, mais c'est surtout parce qu'elle sait que j'aime Moebius).

Ceci dit, je peux toujours me pencher à nouveau sur Miller (juste Sin City parce ), mais je n'arrête pas de penser à son interview croisée avec Will Eisner (publié il y a une dizaine d'années chez Rackham) où je trouve sa vision de la BD vraiment rigide.

[yannzeman]

Alors, pour La Ballade de la mer salée, je vais vous faire part d'une anecdote (je l'ai déjà évoquée sur un autre topic, mais l'occasion se prête parfaitement à un radotage de ma part).

J'avais offert une réédition cartonnée souple n&b au fils de ma femme, quand il était jeune adulte, ainsi que le premier recueil des histoires parues dans Pif (Sous le signe du Capricorne). Il n'avait pas réussi à y entrer dedans alors qu'un de ses potes, étudiant en médecine, qui venait régulièrement lui emprunter des BD lui en faisait l'article (je n'avais qu'une crainte, c'est que le carabin estudiantin ne me piquât mes propres éditions, certaines à portée de pogne. Il l'avait déjà fait dans le passé et le maniaque de l'état neuf que je suis s'en était rapidement aperçu, au vu de ces marques de lecture laissées quand on pince trop les pages ou qu'on les aplatit avec la paume de la main après les avoir tournées... Depuis, mes bouquins sont déclarés "Verboten", mais il n'y a pas ma photo sur chaque bouquin ni une étiquette "sens interdit" ou "Stop !"...).

Et un jour, j'ai offert au grand jeune homme la version roman de La Ballade ignorant qu'il avait dédaigné la BD. J'avais pris cette édition de poche en cherchant un cadeau pour son grand-père (mon beau père) dans une librairie maritime. Et là, le gamin a adoré le roman de Pratt. Il faut dire qu'il est forcément moins elliptique que la BD, et plus explicite sur certains points, notamment sur la présence et le rôle de la marine allemande dans le secteur et à l'époque du récit, mais est-ce suffisant à expliquer l'attrait pour cette histoire ?
J'en avais néanmoins tiré quelques conclusions, sans doute un peu hâtives. J'en avais déduit que c'était peut-être le noir et blanc qui était en cause ?... Que le style en devenir de Pratt sur le premier Corto, fortement marqué par celui de Milton Caniff, l'avait rebuté, parce que le môme était davantage habitué à la limpidité de certains auteurs FB. Mais je me souviens l'avoir abonné à Fluide Glacial après quelques années d'abonnement à Spirou et je n'avais jamais eu l'impression que les planches en n&b étaient un obstacle dans sa lecture. D'ailleurs, il raffolait et raffole toujours des albums de Gotlib, majoritairement en n&b. Donc, pas d'explication à donner et j'évitais de lui tirer les vers du nez sur ses impressions.

Je me suis alors dit que Corto, sous forme de récits dessinés, ça n'était pas arrivé au bon moment. Ça ne le sera peut être jamais ? Même si j'ai l'intime conviction qu'un jour ou l'autre (peut être dans dix ou vingt ans ?) la curiosité l'emportera ; il remettra le nez dans les Corto offerts et y prendra sans doute du plaisir, parce que Pratt est un formidable conteur et un grand romantique.

@ yannzeman : je préfère pour ma part La RAB aux Dingodossiers, notamment parce que Gotlib a pigé les ressorts humoristiques de Goscinny et qu'il est un très bon conteur lui-même, mais aussi parce que son dessin s'est modernisé (il y a un petit côté "vieillot", daté, pas dénué de charme pour autant, dans les DIngodossiers mais dont ne souffriront pas la Rubrique et les bandes postérieures).

C'est sans doute ce côté daté qui me plait tant dans les "Dingodossiers" ; et aussi, le fait que ce n'était pas encore aussi exagéré que dans la RAB, je crois.

Pour Corto, Pratt est quand même un auteur clivant ; y'a ceux qui aiment et ceux qui n'aiment pas. C'est pas une question de N&B, ou de moment, je pense. Il incarne cette BD vers laquelle je n'ai pas envie de me tourner, et ça n'a pas changé en 40 ans de lecture.
Après, je fais clairement la différence entre ces auteurs que je n'aime pas car je trouve que ce qu'ils font est vraiment à ch... ("des noms !! des noms !!" me direz-vous ? bin y'en a aucun qui me vient, là... Ah si ! mais c'est facile, et pas FB : Liefeld ! ) , et ces auteurs que je n'aime pas pour des raisons qui me sont propres, que je n'ai pas cherché à analyser, mais pour lesquels je vois bien qu'ils ont quelque chose, qu'on ne peut pas dire qu'ils font de la m..., mais juste que ce n'est pas pour moi.

Je reconnais un certain talent à Pratt ; mais je préfère consacrer mon temps (et mon argent) à d'autres auteurs.

[Le Complot]

Sin City, malgré quelques cases que je trouve magnifiques, je crois que je n'y arrive plus avec ce que fait Frank Miller, ça ne s'est pas arrangé avec ses travaux ultérieurs. Ceci dit, après presque 20 ans, je devrais peut-être prendre une édition récente et relire la série.

Jodorowsky, pas ou peu accroché à tout ce que j'ai pu lire de lui, ça a même été une souffrance par moments. J'ai définitivement abandonné après les premiers tomes de Borgia.

Nan pas toiiii

Pas d'états d'âmes, on a tous nos goûts de chiottes. Et j'ai fait une croix sur Jodo depuis (très) longtemps (bon, ma femme m'a offert le coffret de L'Incal, mais c'est surtout parce qu'elle sait que j'aime Moebius).

Ceci dit, je peux toujours me pencher à nouveau sur Miller (juste Sin City parce ), mais je n'arrête pas de penser à son interview croisée avec Will Eisner (publié il y a une dizaine d'années chez Rackham) où je trouve sa vision de la BD vraiment rigide.

Certes mais Sin City est à retenter, l'imbrication étant telle..
Il existe de plus une superbe version cartonnée blanche, sortie assez récemment.

[Cooltrane]

J'aime pas trop Lanfeust non plus. Et ce qu'est devenu Thorgal. Stop. La dent bleue sera donc le premier que je n'aurai pas acheté.

il y a eu nettement pire dans la série mere (et Kriss et Louve)... Dent Bleue n'est pas mauvais en tant que tel (loin s'en faut) .... juste inutile (et pas juste "àmha)

traquemage. j'y peux rien j'accroche pas

Je peux comprendre, la grosse déconne n'est pas pour tout le monde, mais kje vais prêter cela à Morti, ASAP

Ça fait longtemps que je voulais faire l’integrale Valérian et Laureline. Et bien je suis déçu. Je trouve les scénarios culcul la praline et faciles jusqu’aux oiseaux du maître. L’ambassadeur des ombres et les héros de l’équinoxe sont bien, et le reste me semble souvent soit illisible, soit daté ou soit donne l’impression d’être dessiné rapidement.
Comme si le dessin était parfois là mais le scénario pêche alors, parfois c’est l’inverse et il n’y a que deux tomes où les deux tombent en même temps. Une déception pour cette série ‘référence ´. J’en suis presque à penser que Besson a fait du bon boulot vu le matériau de base, c’est dire

Je crois que c'est une série qu'il fallait surtout lire à l'époque de parution... une question de Zeitgeist, quoi!!
Perso, je m"y suis mis il y a un an, et j'ai bien aimé la moitié des tomes, mais franchement les autres me sont passés loin à coté, en partie parce que cela a franchement vieilli. Au début j'ai adoré les Shingouz quand ils sont arrivés dans la série, mais ils sont réapparus trop souvent dans la 2è moitié de la série.

C'est comme Gotlib, fallait lire à l'époque (et j'ai en grande partie loupé).... ajd, j'essaie parfois encore, mais j'y arrive pas.

Il y a plusieurs styles dans Corto en effet, et on peut aimer un style sans aimer un autre.

Corto, c'est surtout les scénars vaporeux (pour ne pas dire évaporés, sans queue ni tête, quoi) qui de rebuttent....


Pour Arabe du Futur, c'est lisible (j'ai lu les deux premiers), mais je ne vois pas trop le but - à moins de vouloir voir la touffe de Sattouf (fallait que je la place celle-là) , quand il se met à nu. Du coup, comme je n'y tiens pas vraiment, je n'ai pas été plus loin.

[Anianka]

traquemage. j'y peux rien j'accroche pas

Je peux comprendre, la grosse déconne n'est pas pour tout le monde, mais kje vais prêter cela à Morti, ASAP

j'ai lu le premier, et j'ai absolument rien trouvé de drôle, en plus de n'être pas fan du dessin...

[Le Complot]

Il se met encore plus à poil dans Pascal Brutal, je crois...

En ce qui concerne Thorgal, il faut savoir s'arrêter.

[Karzak]

J'aime bien ce topic. Ca fait un peu espace de confession.

Bref, moi j'ai essayé plusieurs fois et je sais pas pourquoi mais Blueberry, bah j'arrive pas, j'accroche pas du tout, je m'ennuie et je referme. Je me sens presque coupable d'en penser ça, donc je vais surement ressayer. Mais je doute que cela soit concluant...

[Karzak]

De cape truc
Blueberry
Universal war

Ah, bah je suis pas seul, du coup !

En revanche j'aime pas mal De Cape et je suis super fan d'Universal War One !

[Le Complot]

De cape truc
Blueberry
Universal war

Ah, bah je suis pas seul, du coup !

En revanche j'aime pas mal De Cape et je suis super fan d'Universal War One !