alambix a écrit:...
Les BAL, çà fait très univers post-apocalyptique : tu lis ce que tu trouves.
Ca permet aussi d'élargir ses horizons. Je suis grand adepte des BAL et j'ai souvent trouvé d'excellentes lectures (en roman, pour la BD, ce n'est clairement pas ça, quoique, de temps en temps, il y a des albums (jamais intéressants pour le bdgestien que je suis cela va sans dire
)). Des polars d'ici et d'ailleurs, les prix Goncourt de ces dernières années, des trucs québécois (évidemment) et, joie à la maison,
Le Lambeau de Philippe Lançon qui était sur ma liste d'achat depuis sa parution, etc.
Le système des BAL, c'est comme la brocante et les bouquinistes, il ne faut pas espérer trouver une chose spécifique en particulier, mais y entrer avec un esprit ouvert et curieux. Les surprises sont régulières (pour ma part, chaque boîte est différente évidemment).
alambix a écrit:Personnellement, je fais un blocage. J'ai énormément de mal à lire un livre ayant transité dans un certain nombre de mains inconnues.
...
Ca n'a rien à voir avec les BAL ou les médiathèques, c'est dans ta tête que ça coince.
Cela dit je comprends que ça peut rebuter les germophobes ou autres
.
Par contre, il y a de quoi se faire une réelle "éducation" littéraire gratuitement, surtout quand un étudiant en partance a vidé ses étagères. En ce qui concerne les classiques, j'ai vu passer plusieurs fois tout le programme du bac ou de la première année d'uni en littérature.