brian sauter a écrit:la surproduction est en tout cas nocive car les libraires n'arrivent pas à suivre et font des choix, de présenter telle BD plutôt que telle autre, influencés par l'inflation. Les BDs hors-normes, les vrais graphique novel, pâtissent de ça. J'ai dû commander Ultrasound because près de 400 pages et 32€, pareil pour Chumbo pourtant chez Casterman.
Non seulement cela, mais je le répète, la BD sans estomac, inclus dedans un phénomène en expansion, celui des reprises de série de créateurs célèbres mais morts, prend toute la place (ou presque). Je m'en tape de Black et Mortimer, de Corto Maltese pas Vives, tout ça c'est de la...
Tu ne trollerais pas un peu, toi?
Je ne sais pas dans quel bled t'habites, mais je suggère que t'achètes tes BDs dans une vraie librairie et non au Carrouf/Casino du coin. Car dans toutes les crèmeries spécialisées que j'ai vu ces dernières semaines (+/- 7 ou 8), j'ai les vu bien en évidences, tes "m...." à toi.
D'autant plus que malgré ton appréciation d'un bouquin que t'apprécies très moyennement (ton RG sans foie), tu ne devrais pas le chercher partout.
brian sauter a écrit:la différenciation des personnages féminins est le plus gros défaut de ce techno thriller à la Michael Crichton. Ça ne facilite pas la compréhension d'un pavé, qu'il faudrait lire d'une traite, pour tenter d'éviter de se perdre en route, à mi chemin. Mais le sujet participe de cet état, l'auteur en joue et c'est malin. En usant de plans serrés, notamment dans les changements de scène, au début de celles-ci, il empêche le lecteur de se repérer rapidement, le place dans une sorte d'inconfort. Hollywood n'ayant pas oublié le techno thriller à la Michael Crichton, très cinématographique, Ultrasound a déjà été adapté en film.
brian sauter a écrit:Citation de la fin de la chronique en lien ci dessus : "Impressionnant et indispensable pour tous les amoureux du Brésil."
Soit, mais les autres ? J'ai lu Chumbo parce que j'étais jusqu'ici amateur de Matthias Lehmann, parce que La favorite, sa précédente BD, est un chef-d'oeuvre.
Malgré ces qualités, ces bons passages, drôles ou édifiant, je n'ai pas été spécialement emballé par cette saga familiale dont je retiendrai surtout le cours d'histoire, la satisfaction de n'être pas né là-bas en pleine dictature. L'auteur non plus, qui peine a relancer l'intérêt de sa fiction, dans le dernier tiers, tout en expédiant sa fin au dépend de personnages dont on aurait bien aimé savoir comment ça se terminaient pour eux. Mais bon, là c'est peut-être l'éditeur qui a dit stop.
Tous les libraires sérieux/spécialisés ont une section RG et BDselfie bien achalandée (dans le sens québécois du terme), et ils se tireraient une balle dans le pied s'il ne le faisaient pas. Les titres que tu cites, on les trouve bien exposées dans des librairies généralistes (style Tropisme à Bxl et Furet Du Nord à Lille), alors que l'on risque de ne pas y trouver de LL, les Int Gil Jourdan ou encore des mangas chez Chapitre ou Candide ou Quartier Libre.
Quant au prix de tes RG à 32€, pas sûr que la marge des éditeurs soit plus grande que pour un LL à 12 boules. C'est juste plus cher à produire.