tzynn a écrit:Brian Addav a écrit:20 ans qu'on se plaint de la surproduction ! 20 ans !
Les éditeurs se plaignent mais continuent, c'est que finalement ils doivent quand même y trouver leur compte.
Ils ont réduit la voilure quand même. Un peu.
tzynn a écrit:Brian Addav a écrit:20 ans qu'on se plaint de la surproduction ! 20 ans !
Les éditeurs se plaignent mais continuent, c'est que finalement ils doivent quand même y trouver leur compte.
brian sauter a écrit:la surproduction est en tout cas nocive car les libraires n'arrivent pas à suivre et font des choix, de présenter telle BD plutôt que telle autre, influencés par l'inflation. Les BDs hors-normes, les vrais graphique novel, pâtissent de ça. J'ai dû commander Ultrasound because près de 400 pages et 32€, pareil pour Chumbo pourtant chez Casterman.
Non seulement cela, mais je le répète, la BD sans estomac, inclus dedans un phénomène en expansion, celui des reprises de série de créateurs célèbres mais morts, prend toute la place (ou presque). Je m'en tape de Black et Mortimer, de Corto Maltese pas Vives, tout ça c'est de la...
brian sauter a écrit:la différenciation des personnages féminins est le plus gros défaut de ce techno thriller à la Michael Crichton. Ça ne facilite pas la compréhension d'un pavé, qu'il faudrait lire d'une traite, pour tenter d'éviter de se perdre en route, à mi chemin. Mais le sujet participe de cet état, l'auteur en joue et c'est malin. En usant de plans serrés, notamment dans les changements de scène, au début de celles-ci, il empêche le lecteur de se repérer rapidement, le place dans une sorte d'inconfort. Hollywood n'ayant pas oublié le techno thriller à la Michael Crichton, très cinématographique, Ultrasound a déjà été adapté en film.
brian sauter a écrit:Citation de la fin de la chronique en lien ci dessus : "Impressionnant et indispensable pour tous les amoureux du Brésil."
Soit, mais les autres ? J'ai lu Chumbo parce que j'étais jusqu'ici amateur de Matthias Lehmann, parce que La favorite, sa précédente BD, est un chef-d'oeuvre.
Malgré ces qualités, ces bons passages, drôles ou édifiant, je n'ai pas été spécialement emballé par cette saga familiale dont je retiendrai surtout le cours d'histoire, la satisfaction de n'être pas né là-bas en pleine dictature. L'auteur non plus, qui peine a relancer l'intérêt de sa fiction, dans le dernier tiers, tout en expédiant sa fin au dépend de personnages dont on aurait bien aimé savoir comment ça se terminaient pour eux. Mais bon, là c'est peut-être l'éditeur qui a dit stop.
Cooltrane a écrit:brian sauter a écrit:
Tu ne trollerais pas un peu, toi?
zxcvbnm a écrit:Sauf que perso, je trouve cette explication assez hypocrite car tous se gardent bien de parler des à-valoir (entre autre). Certes, ils ne sont pas faramineux non plus, suffit d'aller voir la moyenne publiée par le rapport Ratier, mais malgré tout, ils existent et c'est in the pocket quoiqu'il arrive.
zxcvbnm a écrit:
comme si c'était la seule et unique source de revenus d'un auteur lorsqu'il réalise un bouquin, en omettant volontairement de parler des à-valoir ou autres avantages négociés avec l'éditeur
zxcvbnm a écrit:D'autant qu'un contrat ça se négocie voire se refuse si on s'estime lésé. Mais beaucoup d'auteurs signent n'importe quoi, acceptent l'inacceptable et après viennent pleurer. J'oserai dire, tant pis pour eux.
zxcvbnm a écrit: Et puis s'ils sont si mal lotis, pourquoi la grande majorité continuent alors?
Les à-valoirs ne sont jamais que des avances.
Et si les 3000 ne sont jamais dépassés, tu en restes là. Donc ton "in the pocket" : mouais, boarf.
Ok, il y a la situation où l'avance s'avère finalement supérieure au droits d'auteur générés mais ce n'est pas la norme
Tu as quoi comme exemple de source miraculeuse de revenus négociée avec l'éditeur ?
bah oui c'est bien connu, quand t'es mal payé c'est ta faute, c'est que tu sais pas te vendre.
Tu peux être attaché à ton métier tout en considérant ne pas être rémunéré de manière juste.
KoI a écrit:10% c'est vraiment du foutage de gueule, mais va falloir tout renverser...
C'est devenu d'une banalité ! Chaque année, la BD pousse son cocorico triomphant en constatant que, pour l'année écoulée, une fois encore, elle bat des records. (...) Donc, on ne va pas se plaindre. Comme le montre bien le graphe, tous les genres de BD progressent. Par rapport à il y a dix ans, il y a plus d’auteurs, plus d’éditeurs, plus d’offre de BD que jamais.
wamuu a écrit:Bon courage si t'as la force de répondre, Karzak. Moi, j'ai même pas envie d'essayer
zxcvbnm a écrit: on en est à peine à se demander si on va payer les auteurs qui viennent en dédicace
choregraphe a écrit:zxcvbnm a écrit: on en est à peine à se demander si on va payer les auteurs qui viennent en dédicace
La question ne se pose plus dans beaucoup de festivals les auteurs sont défrayées pour leurs interventions suivant la convention SGDL
Et si tu veux avoir des subventions, il vaut mieux que tu l'applique
https://www.sgdl.org/sgdl-accueil/servi ... nises-2024
Après, en ce qui concerne les dédicaces privées (en librairie ou supermarché) je ne sais pas
Pouffy a écrit: je ne vois pas trop l'intérêt pour un auteur d'y aller s'il n'est pas défrayé + payé au moins au niveau de la convention.
zxcvbnm a écrit:Question de mentalité et de génération. Les "vieux" se déplacent encore facilement et gratos. Les "jeunes", beaucoup moins.
zxcvbnm a écrit:Et si les 3000 ne sont jamais dépassés, tu en restes là. Donc ton "in the pocket" : mouais, boarf.
Ca, je n'ai jamais dit le contraire mais c'est quand même bien un acquis. Donc même un auteur qui fait un bide ne s'en sort pas "sans rien" prétextant qu'il n'a pas pu toucher de pourcentage sur les ventes. Enfin, un tirage à 3000, ça existe c'est vrai, mais Trondheim exagère un peu en prenant la fourchette basse pour accentuer le truc.
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