PEB a écrit:Si l'on considère qu'aucun des acteurs n'a le pouvoir d'augmenter le nombre de lecteurs
PEB a écrit:sauf que les e-books ne prennent pas vraiment, surtout dans le domaine de la BD.
Pouffy a écrit:PEB a écrit:sauf que les e-books ne prennent pas vraiment, surtout dans le domaine de la BD.
C'est surtout très difficile à mesurer.
PEB a écrit:Pouffy a écrit:PEB a écrit:sauf que les e-books ne prennent pas vraiment, surtout dans le domaine de la BD.
C'est surtout très difficile à mesurer.
Oh il doit bien y avoir des chiffres de vente (perso je ne les connais pas).
PEB a écrit:Donc en quoi les auteurs de BD diffèrent-ils de ces autres artistes (c'est une question neutre et peut-être naïve, en aucun cas provocatrice)?
kilfou a écrit:Ben disons que le dessin d'une BD prend bien plus de temps que le reste, et tu peux difficilement avoir un autre boulot à côté...
PEB a écrit:kilfou a écrit:Ben disons que le dessin d'une BD prend bien plus de temps que le reste, et tu peux difficilement avoir un autre boulot à côté...
Pourquoi? Tu penses qu'écrire un roman de 500 pages c'est plus court que dessiner 48 pages? Et je ne te parle pas du boulot d'un artiste plasticien...
PEB a écrit:C'est sûr qu'il y a moins besoin de profs de dessin que de profs de Français...
PEB a écrit:kilfou a écrit:Ben disons que le dessin d'une BD prend bien plus de temps que le reste, et tu peux difficilement avoir un autre boulot à côté...
Pourquoi? Tu penses qu'écrire un roman de 500 pages c'est plus court que dessiner 48 pages? Et je ne te parle pas du boulot d'un artiste plasticien...
PEB a écrit:kilfou a écrit:Ben disons que le dessin d'une BD prend bien plus de temps que le reste, et tu peux difficilement avoir un autre boulot à côté...
Pourquoi? Tu penses qu'écrire un roman de 500 pages c'est plus court que dessiner 48 pages? Et je ne te parle pas du boulot d'un artiste plasticien...
tzynn a écrit:Tout est question de personne. A une planche par jour, Boucq te fait un 48 pages en 2 mois tranquille, à l'inverse d'un Legall qui te mettra 3 ans. Et une Amélie Nothomb sort son roman annuel qui oscille entre 90 et 180 pages, alors que d'autres vont en sortir 400 à l'année, ou comme Georges Martin maintenant qu'on attend pour son tome 6 depuis 10 ans.
Se focalisant sur la prise de commande, l’article du Monde ne traite pas un autre aspect qui – cette fois – conditionne la présence d’un livre en librairie. Quand ils arrivent à s’installer tant bien que mal sur les étals des libraires, les livres voient leurs chances de s’y maintenir en fonction du ratio nombre des ventes/temps. Plus ce ratio est haut plus un livre a des chances de rester visible, consultable, immédiatement achetable. Conséquence aussi d’une offre pléthorique, ce critère répond à la nécessité pour le libraire d’optimiser son exposition en trésorerie, impossibilité qu’il est à faire face financièrement à l’achat d’un trop grand nombre de titres ; en même temps, le libraire tend à maximiser la rentabilité de son investissement. Donc, pour faire place aux nouveautés et rééquilibrer son exposition vis-à-vis du distributeur, le libraire doit rendre au distributeur une partie de ceux achetés précédemment et restés invendus. Il retiendra ceux avec les meilleures ventes dans le plus court laps de temps et rendra les autres. Si ce critère a toujours opéré depuis que les libraires jouissent de la faculté de rendre les invendus, le nombre croissant de nouveautés l’a porté à l’extrême. L’accélération de la vitesse de rotation impulsée par la surproduction réduit à quelques semaines la présence physique en librairie d’un nombre toujours croissant de livres. Revenant aux livres de Rackham publiés dans l’année (et le même constat vaut pour ceux publiés dans les deux précédentes années) on y retrouve pêle-mêle les effets des mécanismes décrits ci-dessus. Quelques mois après leur sortie, les livres sont massivement retournés (les taux de retour oscillent entre le 40 et le 60 % des ventes) et par la suite plus jamais, ou presque, réassortis. Leur courbe de vente prend l’allure d’un électroencéphalogramme plat. Une fois encore, les titres au bon historique s’en tirent bien mieux ; non seulement enregistrent des retours plus bas de 20 à 30 %, mais ils continuent à être réassortis, chacun à un rythme qui lui est propre.
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