Krys TOFF a écrit:Je ne suis pas sûr que Walking Dead soit le seul succès comics en France. Qu'il soit le plus gros succès sans doute, mais des licences comme Batman, Sin City ou Hellboy/BPRD se sont bien vendues et se vendent encore (ok, Sin City peut être plus trop, mais Batman c'est sûr).
pabelbaba a écrit:L'adaptation des Simpsons n'est pas considérée comme un comic?
pabelbaba a écrit:L'adaptation des Simpsons n'est pas considérée comme un comic?
Nirm a écrit:Et tu tires ça de l'interview du boss de Media Participation...
Tout est bon pour aller dans ton sens hein ?
Commence par payer ce que tu lis et voles si tu veux être audible quand tu parles de la rémunération des auteurs que tu pilles.
Xavier Guilbert a écrit:pabelbaba a écrit:L'adaptation des Simpsons n'est pas considérée comme un comic?
Techniquement, c'en est.
Ensuite, la question est de savoir ce que l'on regroupe sous cette appellation, sachant que l'on constate que l'appellation a tendance à osciller entre la définition technique (en gros, les publications en petits fascicules aux US) et la définition "d'usage" (soit les histoires de super-héros et quelques trucs périphériques -- plus ou moins la production d'une poignée d'éditeurs, Marvel + DC + Image).
L'adaptation des Simpsons est-elle avant tout un produit dérivé, ou un comic à part entière? Au-delà de la question technique, il y a la question économique, si je puis dire, de savoir ensuite si la performance de cette série a à voir avec le potentiel du segment "comics" (dont la large majorité des productions relève de la définition d'usage), ou si elle est plutôt dictée par son statut de produit dérivé (et donc non reproductible, et par conséquent non pertinente dans l'évaluation du potentiel du segment).
En gros, la définition dépend de l'utilisation que l'on veut en faire.
ulys a écrit:pabelbaba a écrit:L'adaptation des Simpsons n'est pas considérée comme un comic?
Ça se vend bien ?
yannzeman a écrit:Dans l'entretien, ils ne parlaient que des titres "classiques", à l'export.
Mais j'ignore ce qu'il en est en réalité ; je pose surtout la question.
pabelbaba a écrit:Xavier Guilbert a écrit:pabelbaba a écrit:L'adaptation des Simpsons n'est pas considérée comme un comic?
Techniquement, c'en est.
Ensuite, la question est de savoir ce que l'on regroupe sous cette appellation, sachant que l'on constate que l'appellation a tendance à osciller entre la définition technique (en gros, les publications en petits fascicules aux US) et la définition "d'usage" (soit les histoires de super-héros et quelques trucs périphériques -- plus ou moins la production d'une poignée d'éditeurs, Marvel + DC + Image).
L'adaptation des Simpsons est-elle avant tout un produit dérivé, ou un comic à part entière? Au-delà de la question technique, il y a la question économique, si je puis dire, de savoir ensuite si la performance de cette série a à voir avec le potentiel du segment "comics" (dont la large majorité des productions relève de la définition d'usage), ou si elle est plutôt dictée par son statut de produit dérivé (et donc non reproductible, et par conséquent non pertinente dans l'évaluation du potentiel du segment).
En gros, la définition dépend de l'utilisation que l'on veut en faire.
L'article parle bien de l'adaptation de Rick & Morty qui fonctionne bien...ulys a écrit:pabelbaba a écrit:L'adaptation des Simpsons n'est pas considérée comme un comic?
Ça se vend bien ?
Plus encore que Walking Dead.
yannzeman a écrit:Nirm a écrit:Et tu tires ça de l'interview du boss de Media Participation...
Tout est bon pour aller dans ton sens hein ?
Commence par payer ce que tu lis et voles si tu veux être audible quand tu parles de la rémunération des auteurs que tu pilles.
Mais sur le fond ?
On parle de la crise, et nous sommes d'accord tous les deux sur le fait que la surproduction joue au détriment des auteurs.
Une des solutions, pour une meilleure rémunération des auteurs, passe peut-être par l'exportation.
Et je pose la question :
Qu'est-ce qui s'exporte le mieux ?
Les titres plus "intimistes" ?
Les titres plus "classiques" ?
Dans l'entretien, ils ne parlaient que des titres "classiques", à l'export.
Mais j'ignore ce qu'il en est en réalité ; je pose surtout la question.
Dans l'entretien, à propos d'exportation, De Saint-Vincent parlait de la facilité qu'apporte sur ce point la BD numérique, tout en reconnaissant qu'en France, le papier a encore de beaux jours devant lui.
Mais pas à l'étranger.
Xavier Guilbert a écrit:Au niveau des ventes, sur la base de ce que j'ai à disposition, j'ai bien peur que oui, The Walking Dead est le seul succès comics en France -- sauf si tu places très bas la barre du succès. L'article le dit: TWD, c'est un phénomène, à mettre à part, parce qu'il ne renseigne en rien sur le segment du comics et son potentiel. Ainsi, sur 2003-2014, TWD c'était 2 millions d'exemplaires vendus en France. Sur la même période, on avait tous les titres Batman (et il y en a beaucoup) qui arrivaient péniblement à 400 000 exemplaires cumulés, Sin City était à 100 000 et Hellboy à moins de 75 000 (à nouveau, pour l'ensemble des titres de la série).
yannzeman a écrit:Une des solutions, pour une meilleure rémunération des auteurs, passe peut-être par l'exportation.
Et je pose la question :
Qu'est-ce qui s'exporte le mieux ?
Les titres plus "intimistes" ?
Les titres plus "classiques" ?
Xavier Guilbert a écrit:yannzeman a écrit:Dans l'entretien, ils ne parlaient que des titres "classiques", à l'export.
Mais j'ignore ce qu'il en est en réalité ; je pose surtout la question.
Claude de Saint-Vincent, ancien boss de Média-Participations (Dupuis-Dargaud-Le Lombard-Blake & Mortimer-Lucky Comics-etc.) est toujours très fort pour vendre sa soupe. Donc il n'est pas étonnant qu'il mette en avant les titres "classiques", puisque c'est principalement ce que produit sa boutique.
Sauf que...
1/ le marché des pays de l'Europe de l'Est n'est pas énorme. On n'y trouve que très peu d'éditeurs locaux, très peu d'auteurs, ce qui n'est pas le signe d'un marché très actif.
2/ l'exportation aux US, par exemple, a montré que la plupart des trucs "classiques" se sont cassés les dents, et qu'au contraire ce sont des choses "alternatives" (Persepolis, l'Ascension du Haut-Mal, etc) qui y ont rencontré de beaux succès. Seul défaut de ces titres (mais de taille), ils ne font pas partie du catalogue Média-Participations.
3/ Claude de Saint-Vincent a beau jeu de parler du numérique, puisque sa boîte a réussi à obtenir (grâce à un montage que personnellement, je trouve très limite) pas moins de deux millions d'euros de subventions européennes pour financer traductions et édition numérique. Sans ça, pas sûr qu'il se serait tourné vers ces marchés.
Bref, il faut toujours faire attention à qui parle, et d'où il parle. Cela permet bien souvent de remettre les choses en contexte, et comme on peut le voir, c'est souvent très éclairant.
yannzeman a écrit:à savoir que le numérique rend plus facile l'exportation de la BD FB que sa version papier, pour des raisons de couts et de réseaux de distribution entre autres choses.
yannzeman a écrit:Pas sur que les BD FB plus contemporaines, moins basées sur des personnages forts et récurrents arrivent à percer à l'export.
(et là, c'est mon ressenti, mais je peux me tromper)
rennois a écrit:Tu n'aurais pas une dent contre MDS ?
pabelbaba a écrit:ulys a écrit:pabelbaba a écrit:L'adaptation des Simpsons n'est pas considérée comme un comic?
Ça se vend bien ?
Plus encore que Walking Dead.
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