Anianka a écrit:
et pour finir, même si je compatis au problème des auteurs, voici encore un texte qui dédouane de toute responsabilité les auteurs dans le problème (pas un seul moment ils ne prennent leur responsabilité dans la surproduction) ,
pourquoi les auteurs ne seraient ils pas responsable de leur choix d’étude ? ils vont dans une filière qui est reconnue par tout le monde comme extrêmement difficile, ingrate et exploitée ... et ils s'étonnent de la situation alors qu'ils se mettent eux même en concurrence les uns avec les autres, en connaissance de cause ...
est-ce que c'est à l'état d'assumer leurs mauvais choix, de payer pour que ce système foireux persiste parce qu'aucun des intervenant ne veut bouger de sa position ?
Les responsables seraient les auteurs? fallait oser déjà
les auteurs, ont le désire de s'exprimer à travers la bande dessinée, qu'ils soient nombreux est plutôt rassurant je trouve.
C'est un peu vrai dans tous les domaines artistiques, trop de cds dans les bacs, trop de livres à la rentrée littéraire, trop de films au cinéma.
Les responsables de cette surproduction Bds ne sont surement pas les auteurs mais bien les éditeurs qui à travers des contrats confiscatoires entretiennent les auteurs dans la paupérisation et qui s’accommodent bien de cette situation. Du coup, pour vivre, les auteurs doivent produire plus, toujours plus.
Donc, il faudrait pas inverser les rôles quand même. Ce sont bien les éditeurs qui décident de signer un auteurs et de diffuser son ou ses oeuvres. Ensuite, l'album trouvera son public ou pas, c'est difficilement prévisible, le public reste une variable totalement imprévisible.