tzynn a écrit:J'ai pas inventé le diagramme non plus hein, faut pas croire
Non, et c'est pour ça que c'est important de citer la source. Parce que la source peut avoir son importance: les chiffres vont être sensiblement différents si c'est le Syndicat National de l'Edition qui fournit sa version, ou le SNAC BD.
Après un peu de recherche, je crois que ça vient de là:
https://www.croque-bouquins.fr/polemiqu ... numerique/Je ne sais pas d'où la personne qui écrit sort ses chiffres, je note seulement que le 12% auteur est vraiment dans la fourchette haute de ce que l'on trouve partout ailleurs, et je préfère faire confiance au site du Ministère de la Culture qui donne 8%.
(notons que les études, par exemple sur la Belgique celle réalisée par Smart.be, donnent des indications du même ordre)
Je suppose que la répartition doit aussi dépendre du prix final, parce que tous les couts ne sont pas nécessairement identiques en % en fonction du prix final. Enfin je suppose.
Non, tous les coûts ne sont pas nécessairement identiques.
Par exemple, en jeunesse, l'auteur, c'est 6%. Pourquoi? Parce que c'est comme ça, ont décidé les éditeurs.
Ah oui, un élément qu'on ne mentionne quasiment jamais, c'est que... le prix final du bouquin est choisi par l'éditeur (merci la loi Lang), et que personne n'a droit de passer outre. On pourrait donc imaginer que l'éditeur fait son budget prévisionnel, ses projections de vente, et divise le premier par les secondes pour obtenir le prix de commercialisation. Dans une telle équation, augmenter l'auteur ne serait pas trop compliqué -- il suffirait de reporter la part (minime, on parle de pourcents sur un prix de l'ordre de 10-15€, on est sur des centimes) du côté de l'acheteur. Ou bien de rogner un ou deux pourcents côté éditeur.
Mais étonnamment, ça ne se passe jamais comme ça.