stephane crety a écrit:ben, les droits d'auteur sont liés aux albums vendus...les invendus , cela signifie juste qu'il n'a pas vendu (ce matin, je suis clairvoyant....) et qu'il ne touchera pas ou peu de droits..après, que ce soit pilonné, reconvertis en rouleau de PQ pour aire d'autoroute, qu'importe...
c'est sur qu'un éditeur fait grise mine quand il imprime 100 000 et qui lui reste sur les jambons 80%..;ça , ça le fache...il est tout bougon, et c'est sur que la fois suivante, il est moins ouvert aux calineries...
de là, les tirages plus serrés actuellement (une moyenne 6000 7000 pour un t1) et des réimpressions au coup par coup...
stephane crety a écrit:spécialiste ? ah ben non, demande à l'illuminé !
tout ce que tu me décris là est le systeme classique..;avance sur droit, qui équivaut à un certain nombre d'album, somme avancée par l'éditeur pour financer le temps de production, une fois cette avance "remboursée" par la vente du nombre d'album nécessaire(10000 _20000, c'est selon le montant des avances perçues.), on retombe dans le systeme classique de droit d'auteurs (pourcentage aussi variable du prix de vente acquis à l'auteur.).en cas de bide, l'avance reste à l'auteur..c'est donc de l'argent en débit.pour l'éditeur.
steff-L a écrit:Je plussoie pour la division par dix, du tirage du mécréant qui se moque du noble pays Bigouden, ce menton de la Bretagne, que même le furieux Atlantique ne réussit pas à entamer
Pouffy a écrit:C'est là qu'il y a mon avis un souci et comme tu sembles un spécialiste du sujet tu vas sans doute pouvoir éclairer ma lanterne (et je transmettrais à qui de droit).
L'auteur X fait un album pour l'éditeur Y. Ce dernier lui verse une avance sur droit.
L'album fait un bide et l'éditeur n'entre pas dans ces frais. Le contrat stipulant que l'auteur serait interessé sur les ventes lorsque les frais d'édition seront remboursés. Le contrat stipule aussi que l'avance sur droit est acquise.
Bilan : l'auteur a percu son avance sur droit et c'est tout.
L'ambiguité et l'incompréhension viennent certainement du fait du mélange : avance sur droit, droit et intéressement à la vente.
edgarmint a écrit:Dans le monde en date du jeudi 2 juin, en page 2, Sébastien Naeco avance une piste : "Surproduction : et si on arrêtait tout pendant un an ?"
L'article est aussi disponible sur son blog, là :
http://lecomptoirdelabd.blog.lemonde.fr ... ant-un-an/
Brian Addav a écrit:Pour la bd, à part vendre les planches, et faire payer les séances de dédicaces, ça s'arrête là j'ai l'impression.
Sur les produits dérivés, à part les adaptations télé et ciné, y'a pas grand chose qui tombe, non ?
dream on a écrit:C'est vrai mais c'est tout de meme tres marginal; voire infinitésimale/ production totale
David C a écrit:....Les pratiques qui viennent d'être dénoncées, et qui existent, sont, d'après l'expérience syndicale que j'ai, le fait de petites maisons d'éditions... Petites par la taille mais grandes par leur nuisance, nous sommes bien d'accord...
edgarmint a écrit:L’une des limites de nos discussions en ces lieux est qu’elles sont le fait de lecteurs passionnés, donc, ayant une approche qui diffère profondément de ce qui constitue le gros des acheteurs. Bref, le concept acheteur/responsable vaut goutte d’eau dans l’océan.
edgarmint a écrit:
Je viens de lire les échanges qui ont précédé...David C a écrit:....Les pratiques qui viennent d'être dénoncées, et qui existent, sont, d'après l'expérience syndicale que j'ai, le fait de petites maisons d'éditions... Petites par la taille mais grandes par leur nuisance, nous sommes bien d'accord...
Là aussi, tu généralises sans doute un brin. Si j’admets ne pas avoir les éléments, vu de l’extérieur, ça me parait un peu caricatural. Pour au moins deux raisons, il y en a d’autres, les petites maisons d’éditions me semblent nécessaires (et je ne dis pas « un mal nécessaire ») au développement durable de la bande dessinée. D’une part, elles sont pour partie le vivier des auteurs de demain, d’autre part, ce sont elles qui permettent, plus que toutes autres, l’expérimentation.
edgarmint a écrit:Alors, pour la première catégorie, ceux qui ne veulent rien entendre, pourquoi le SNAC ne dresserait-il pas une liste noire de ces éditeurs problématiques à disposition des auteurs, le tout sérieusement cadré par des personnes venant d’horizon différent. Cela est peut-être déjà pratiqué, et n’aura peut-être pas d’effet sur un auteur qui a des problèmes à trouver un éditeur qui accepte de le publier.
David C a écrit:Raaaaaaaaahhhh... Mais je ne parlais pas des petites maisons d'édition en général, mais de celles dont le syndicat avait du constater et tenter de réfréner, les pulsions dictatoriales, les abus de pouvoir et les manques de respect du travail d'auteur et du code de propriété intellectuel...
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