nexus4 a écrit:Xavier Guilbert a écrit:Et je suis convaincu que les éditeurs ont mal estimé les conséquences de la disparition des revues de prépublication, dans leur rôle de plateformes de passage et de découverte. Les revues étaient finalement le lieu d'un discours (fut-il seulement par la mise en avant d'une ligne éditoriale), que rien n'est venu reprendre ou relayer par la suite.
Oui ces revues devraient continuer a être éditer à perte, comme plateforme marketing de groupe. Mais avec une ligne éditoriale forte, comme l'avaient (A SUIVRE) et Métal Hurlant ou Vécu. Mais ces lignes éditoriales étaient à l'image des éditeurs qui, maintenant, font feu de tout bois. Ou alors il faudrait qu'ils passent par dessus de la logique de groupe pour viser une logique de marché global et tous s'entendre pour faire des revues thématiques Polar etc.sans esprit de chapelle et financées à partir du budget com de chacun.
je crois que Xavier voulait surtout parler des hebdos, plus que des mensuels, je crois
Les uns étaient plutôt branché jeunesse (et la formule hebdo étaity importante, pour rester dans l'esprit des jeunes), les seconds plutôt aux adultes
Thierry_2 a écrit:il y avait le serpent de mer "Fantasio magazine", qui aurait été envisagé par Dupuis pour être le magazine dédié au catalogue repérage/aire libre.
A SUIVRE, justement, était représentatif d'un segment bien précis de Casterman et l'aventure a quand même duré longtemps, et a marqué durablement les esprits. Il serait intéressant de voir l'impact de la publication de Pavillon Rouge et Lanfeust Mag. Lanfeust Mag (que j'ai peu lu, mais je ne suis pas du tout client de Soleil) semblait reprendre le principe général de Spirou dans son animation permanente, ses contenus destinés à fidéliser.
Même la lettre de Dargaud a finalement été supprimée sans qu'il y ait de vraie alternative.
A croire que les éditeurs ont pensé que sur internet, tout se ferait tout seul.
Oui, ce qui fut très étonnantn c'et que Glénat à même eu DEUX mensuels (Circus et Vécu) pendant environs 10 ans..; Pour Pavillon Rouge, c'est clair que durant les deux années de parutions, le mag m'a fait décrouvrir vraiment bcp des séries phares de Delcourt, mais ce n'est pas pôur autant que j'ai accroché à Sillage ou Golden City (et derivés)... ar contre Lanfeust, j'ai essayé, mais c''est Soleil
Morti a écrit:Pour la désaffection, surtout par rapport aux gros lecteurs, cela ne viendrait-il pas en partie du fait que les éditeurs semblent avoir totalement perdus une partie du lectorat, à savoir les gros mais surtout vieux lecteurs ?
On en a déjà parlé sur le forum mais comment expliquer que des amateurs de BD au-dessus de 50 ans, toujours intéressés soient complètement oubliés des éditeurs alors qu'ils sont au top de leur pouvoir d'achat, plus de maternité, en fin de carrière ou retraité, ayant du temps pour eux.
Ces lecteurs qui ont découvert la BD dans les années 50, qui ont toujours lu et acheté des BD et qui, subitement, ne trouvent plus rien qui les concernent, que font-ils ?
Oh ils achètent toujours mais plus par habitude ou pour avoir "leur dose" mais surtout des intégrales ou rééditions à l'ancienne de leurs vieilles séries favorites.
La phrase "de 7 à 77 ans" ne correspond certainement pas à la réalité vu qu'actuellement, au-delà de 40 ans, vous n'êtes plus vraiment concerné pas les gens du marketing ou les fameux directeurs de collection qui ne connaissent même pas leurs classiques. Discutez un pu avec votre libraire spécialisé, vous serez stupéfait de ce qu'ils entendent parfois lors de meetings entre pros...
Et un chiffre m'a encore une fois confirmé ce que je pensais : les gros lecteurs sont évalués à un petit million donc imaginez le poids que représente les participants à ce forum par rapport aux chiffres de vente ???
Une goutte d'eau, une broutille négligeable...et pourtant, c'est là qu'on trouve les vrais amateurs de BD...
Perso, je ne trouve pas que l'on nous oublies
je te dirais de voir les stats du début de rapport de l'année; et surtout celles en p13 et 14, car les plus actifs sont "notre génération"
..; D'ailleurs une des citations du début du rapport parle de ce 7 à 77 ans, en disant qu'il n'est jamais plus d'actualité qu'ajd.
Anianka a écrit:je dis pas que c'est une raison pour les oublier, je dis juste ce que je pense être le plus rentable pour les éditeurs.
c'est un business, le marché des ré-éditions de BD de plus de 30 ans est une niche, qui bien que rentable, ne génère à mon avis pas un chiffre d'affaire suffisant pour que les éditeurs en fassent une priorité, surtout en ces temps de crise (sauf poids lourds exceptionnels et relativement intemporels).
tout ce que je dis, c'est que d'un point de vue marketing, il est logique que certaines populations de lecteurs soient délaissées au profit d'autres, et sur le long terme, je ne pense pas que ce soit forcément un mauvais choix marketing.
C'est qd mm un marché plutôt juteux où la rentabilité/album vendu doit être supérieure à une nouveauté, puisque le travail de création est déjà fait ... et donc ne doit plus être rénuméré une 2è or 3è fois.
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)