tofre a écrit:"rentables puisque le seuil de rentabilité d’un album de BD classique se situe de nos jours entre 8 000 et 12 000 exemplaires"
plus loin :
"le tirage moyen du livre en France est d’un peu plus de 8000 exemplaires au titre "
Qu'ils sont bêtes ces éditeurs.... Ils tirent même pas assez de titres pour être rentables...
Un jour il faudra réactualiser les chiffres, la rentabilité à 8000 ou 12 000 c'était post numérique. Des auteurs payés au ras des pâquerettes, du numérique et des prix de vente biens plus élevés = une rentabilité bien inférieure aux 8 000 titres (et heureusement sinon moins de 20% des titres seraient rentables).
dis-toi bien que si l'on adore taper sur les "vilains" éditeurs, c'est un métier à (hauts) risques... ils font sans arrêt des paris sur l'avenir (même si leurs contrats ne semble plus trop le montrer)... en éditant des jeunes, des nouvelles séries.... bcp de ces premières œuvres ne vendront quasi pas. donc pas la peine d'en presser 12000 si tu n'en vendra que 2000... Donc ils "savent" qu'ils vont perdre de l'oseille, mais espèrent toucher le magot (souvent élusif)...
Donc c'est une moyenne citée...
Et effectivement le passage au numérique baissera la barre de rentabilité plus bas... mais pour celà, faudra que le grand public accepte la BD sur tablette, pour faire disparaître le version papier... j'espère sincèrement que non
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@Raphael: je ne crois pas que bcp de monde se voile la face... surtout pas ici, sur BDgest... Tout le monde est d'accord pour dire que dans la surprod actuelle, le taux de chef d’œuvres est assez faible... le tout est de séparer/dénicher le bon grain de sable
Le rapport d'ailleurs dit (assez justement àmha) que c'est assez étonnant que la situation perdure, en dépit de la crise >>> bref, quoiqu'on en dise, le public continue à consommer, même s'il achète plein de "daubes"... mais bon, mon chef d’œuvre est p-ê ta daube, et l'inverse aussi...
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)