C'est la crise ? Auteurs et monde de l'édition - 2010-2021

[Frannck]

Message précédent :
A hollande ! On sait qu'une baisse de la TVA n'entraine pas une baisse des prix.

Des taux de TVA très variés, c'est le meilleur moyen de continuer à perdre du temps sur des tâches administratives.

[reddef]

J'ai l'impression de me faire enc... avec du gravier

C'est la faute à qui ?

A hollande ! On sait qu'une baisse de la TVA n'entraine pas une baisse des prix.

Des taux de TVA très variés, c'est le meilleur moyen de continuer à perdre du temps sur des tâches administratives.

La faute à Hollande ?!!!
C'est sous la présidence de Sarkozy que la TVA est passé de 5.5 à 7% et que la plupart des éditeurs ont répercuté la hausse sur le prix de vente.

[Frannck]

C'est Hollande qui va la baisser sans contrepartie.

On va avoir un taux pour les journaux, un taux pour les livres, un taux pour les figurines ... bon, c'est très simple par rapport aux salaires mais je trouve que moins c'est simple, plus c'est cher.

[reddef]

avant le 1er avril 2012, les taux étaient de 2.1 pour la presse, 5.5 pour le livre et 19.6 pour les figurines. Après cette date c'est : 2.1 pour la presse, 7 pour le livre et 19.6 pour les figurines.
Et ça va redevenir comme avant le 1er avril.
Mais je suis d'accord pour que l'on mette le livre à 2.1.

[Mogwai]

C'est Hollande qui va la baisser sans contrepartie.

On va avoir un taux pour les journaux, un taux pour les livres, un taux pour les figurines ... bon, c'est très simple par rapport aux salaires mais je trouve que moins c'est simple, plus c'est cher.

C'est pas Hollande qui décide des prix des bouquins et autres produits.

[Frannck]

avant le 1er avril 2012, les taux était 2.1 pour la presse, 5.5 pour le livre et 19.6 pour les figurines. Après cette date c'est : 2.1 pour la presse, 7 pour le livre et 19.6 pour les figurines.
Et ça va redevenir comme avant le 1er avril.
Mais je suis d'accord pour que l'on mette le livre à 2.1.

Je sais, il y a également les îles (corse, dom-tom), les médocs et même avant la TVA nulle sur les autoroutes

C'est Hollande qui va la baisser sans contrepartie.

On va avoir un taux pour les journaux, un taux pour les livres, un taux pour les figurines ... bon, c'est très simple par rapport aux salaires mais je trouve que moins c'est simple, plus c'est cher.

C'est pas Hollande qui décide des prix des bouquins et autres produits.

Il a choisi de rétablir la TVA à 5,5 pour le livre, sans réclamer aux éditeurs de revenir sur les hausses de prix. C'est tout.

Si Reddef et ses confrères vivent mieux et font bien leur boulot tant mieux. Je ne changerai pas mes habitudes de consommations tant qu'un libraire pourra me faire découvrir des œuvres intéressantes, me dira "ça, c'est pour toi !". Quand ce ne sera plus le cas, je passerai certainement au numérique, car je me vois mal acheter toutes mes BD par internet et recevoir des albums que je n'aurai pas choisis (pas du vrai neuf).

[Cooltrane]

Pour la petite histoire, tentative d'escroquerie sur Media Part part l'intermédaire de Dargaud Suisse.
http://www.actualitte.com/actualite/bd- ... -34210.htm

too muchiii

[nexus4]

A propos de la numérisation des oeuvre indisponible, une lettre au Président, sur Actualitté.
http://www.actualitte.com/dossiers/mond ... s-1743.htm

[PHILGUZZ]

Je ne sais pas si ce discours sera entendu par nos dirigeants, mais il est plein de bon sens et coule de source !

Le problème c'est que cela va être le dernier de leurs soucis !!!

[nexus4]

Accord entre le SNE et Google pour la numérisation des livres indisponibles.
Entre ça et la loi de ce printemps, on s'y perd un peu et on a l'impression que l'auteur est absent du débat et des négociations.
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=14007

[PHILGUZZ]

Ce n'est pas qu'une impression.

[Martin Juneau]

Le moins qu'on puisse dire est qu'on annonce des jours sombres pour le monde du livre. Et ce n'est pas les auteurs qui vont en bénéficier si ils continuent encore de jouer à la victime.

[Croaa]

Encore que ...
Un livre indisponible qui n'est plus réédité, que rapporte-t-il à son auteur ? Que dalle.
A la limite, je me demande si le fait de numériser les livres indisponibles ne peut pas faire un peu de pub aux auteurs qui ont peut être d'autres livres qui sont disponibles. En gros, je ne vois pas le mal que cela peut faire. Pas forcément du bien, mais au pire pas de mal.
L'idéal serait bien évidemment de toucher des droits sur cette numérisation et les lectures associées.

[botachris]

Encore que ...
Un livre indisponible qui n'est plus réédité, que rapporte-t-il à son auteur ? Que dalle.
A la limite, je me demande si le fait de numériser les livres indisponibles ne peut pas faire un peu de pub aux auteurs qui ont peut être d'autres livres qui sont disponibles. En gros, je ne vois pas le mal que cela peut faire. Pas forcément du bien, mais au pire pas de mal.
L'idéal serait bien évidemment de toucher des droits sur cette numérisation et les lectures associées.

Le soucis étant que ce n'est que le bout du doigt dans l'engrenage , le reste suivra une fois la machine en marche

[Croaa]

Ouais, peut être. En même temps, il est difficile d'aller contre le progrès. L'invention du métier à tisser, et la révolte des Canuts, etc.
Bon, ce n'est pas pour cela qu'il ne faut rien faire et je peux comprendre la crainte des auteurs.

[ulys]

Et à partir de quand choisi t on de ne plis réediter ? Et pourquoi pas reduire encore plus le tirage initial ?
Risque d'avoir un effet pervers ce truc là.

[choregraphe]

Encore que ...
Un livre indisponible qui n'est plus réédité, que rapporte-t-il à son auteur ? Que dalle.
A la limite, je me demande si le fait de numériser les livres indisponibles ne peut pas faire un peu de pub aux auteurs qui ont peut être d'autres livres qui sont disponibles. En gros, je ne vois pas le mal que cela peut faire. Pas forcément du bien, mais au pire pas de mal.
L'idéal serait bien évidemment de toucher des droits sur cette numérisation et les lectures associées.

jusqu'a present si le livre n'est plus disponible et que l'editeur refuse de le retirer, cela laissait la possibilité a l'auteur de recupérer son oeuvre pour la distribuer par un autre canal.
alors qu'avec ce type de contrat cela ne sera plus possible
Ne pas oublier qu'actuellement se sont surtout les editeurs qui poussent dans ce sens, car si tout se passe comme pour le livre papier d'ici 4 ans un paquet d'auteurs de bd auront signé chez des amazon et consort, le papier n'etant edité qu'en petite quantité.
La fin de certains editeurs surement, des auteurs il en faudra de plus en plus simplement les canaux seront différents

[HOCHET Gabriel]

Quelqu'un a dit "les auteurs, ils s'en foutent..." ... non... ? J'ai du mal comprendre...

[nexus4]

Le tweet d'un libraire :

Dans la série les éditeurs sont rigolos je demande la dernière semaine d'aout. + de 500 titres en une semaine

[Xavier Guilbert]

Le moins qu'on puisse dire est qu'on annonce des jours sombres pour le monde du livre. Et ce n'est pas les auteurs qui vont en bénéficier si ils continuent encore de jouer à la victime.

Le problème n'est pas que les auteurs "jouent à la victime", mais bien le fait que personne ne semble les inviter à la table des discussions. Les politiques parlent avec le SNE (qui brasse de l'argent), les sociétés collective de gestion de droits (qui brassent de l'argent), avec les majors (qui brassent de l'argent), tout cela étant dirigé par des gestionnaires qui leur ressemblent. Notons aussi dans l'histoire que l'on n'invite que très rarement les lecteurs -- on ne parle qu'aux intermédiaires (qui brassent de l'argent, faut-il le rappeler), jamais aux deux extrémités de la chaîne: auteurs, lecteurs.

Ah oui, petit détail en passant: sans auteurs, et sans lecteurs, les intermédiaires n'ont aucune raison d'être. Et s'il y a une seule chose qu'ait montré l'avènement du numérique, c'est bien que l'on peut se passer de ces intermédiaires.

[Martin Juneau]

Le problème n'est pas que les auteurs "jouent à la victime", mais bien le fait que personne ne semble les inviter à la table des discussions. Les politiques parlent avec le SNE (qui brasse de l'argent), les sociétés collective de gestion de droits (qui brassent de l'argent), avec les majors (qui brassent de l'argent), tout cela étant dirigé par des gestionnaires qui leur ressemblent. Notons aussi dans l'histoire que l'on n'invite que très rarement les lecteurs -- on ne parle qu'aux intermédiaires (qui brassent de l'argent, faut-il le rappeler), jamais aux deux extrémités de la chaîne: auteurs, lecteurs.

Ah oui, petit détail en passant: sans auteurs, et sans lecteurs, les intermédiaires n'ont aucune raison d'être. Et s'il y a une seule chose qu'ait montré l'avènement du numérique, c'est bien que l'on peut se passer de ces intermédiaires.

Je blaguais quand je parlais des auteurs qui jouent aux victimes, mais ça reste tout de même révoltant qu'on n'invite ni les auteurs, ni lecteurs à se prononcer sur cette fameuse loi. C'est finalement une petite loi orchestrée par des politiciens dans le seul but d'aller chercher de l'argent pour les prochains sondages.