David C a écrit: ces tristes idiots sont bien trop occuper à compter sur le doigt "sujet/verbe/complément".
Tristesse, douleur et désespoir ?
!!
Euh....Donner des verges....
David C a écrit: ces tristes idiots sont bien trop occuper à compter sur le doigt "sujet/verbe/complément".
Tristesse, douleur et désespoir ?
!!
luc Brunschwig a écrit:Et pour répondre à Vinc'B, je lui rappelle tout de même que le format Walking Dead est le format français. Aux states, ces gros volumes paraissent d'abord en court chapitres formant un arc regroupé ensuite dans un gros volumes. Dans aucun pays, un éditeur n'est assez fou pour lancer ses auteurs sur des volumes de 150 pages, même pas dans le mainstream. et comme tu le dis toi même, c'est de la folie de se lancer dans ce genre de pagination sans soutien financier réel et une visibilité régulière auprès des lecteurs (c'est le constat qu'on avait fait et qui nous avait donné l'idée de la collection 32, mais bon, je ne vais pas insister).
Brian Addav a écrit:On parle de Block 109, et moi cet album m'a déçu. Déçu parce que cela aurait pu être un truc incroyable si les mecs avaient eu le temps de le bosser correctement, à fond. Là ça passe parce qu'on sent un potentiel côté dessin, et parce que l'histoire tient la route sur le fond, mais franchement, on voit que c'est fait quand même "rapidement". (le dessinateur l'a avoué lui-même sur ce forum). Vu le peu de fric qu'ils ont dû toucher, c'est totalement compréhensible et je ne peux en aucun cas leur en tenir rigueur.
Mais au final, sur chaque page y'a des raccourcis, des effets pour pour masquer les faiblesses. Niveau mise en scène et narration, il faut s'y reprendre à plusieurs fois pour faire le lien entre les différentes personnages. Mais on est tellement habitué à cet état de fait devenu une habitude qu'on pardonne et qu'on se rattrape sur le potentiel du truc.
Algesiras a écrit:
Pareil pour le contenu: je lis des "pourquoi vous faites pas des scénarii plus sérieux /plus politiques /plus adultes plutôt que du divertissement?" Comme disait Weissengel plus haut dans la discussion, c'est pas faute d'essayer! ^^; Mais il faut être lucide: si vous (les auteurs) voulez faire des albums comme ça faut se résigner à manger des pâtes, .
luc Brunschwig a écrit:Ce qui pose une autre question (et là je prêche totalement pour ma paroisse) : quelle histoire conséquente peut-on raconter en 46 pages, avec des graphismes modernes ??? (je précise cela parce qu'on va me rétorquer que nos grands anciens y arrivaient).
.
luc Brunschwig a écrit:Alexe - Et là je te suis à 100%, une BD de qualité est une BD qui atteint ses objectifs d'émotions, de suspens, de décorticage, de réflexions, d'intensité... quelqu'elle soit ( BD à papa, BD maintstream ou BD underground) et quelque soit les objectifs en question.
Dans ma bibliothèque et ma DVDthèque j'ai de tout, vraiment de tout. Le plaisir n'est pas le même, mais il y en a un pour chaque livre ou chaque film que j'ai conservé au fil des ans... les autres, ils repartent chez le revendeur ou chez le bouquiniste.
C'est pas ce que fait Jacques Tardi depuis 40 ans, et je n'ai pas l'impression qu'il ne mange que des pâtes. Et il y en a pas mal d'autres de cette génération ( Ferrandez, Christin etc...) qui ont un solide bagage culturel et qui sont des auteurs à succès.
antoineozanam a écrit: On achètait un Tardi ou un Bilal. Maintenant c'est plus ça.
laurent sieurac a écrit:Hop, j'y vais de mon petit mot moi aussi.
(...)
Ben ouaip, même si je n'ai pas d'écran à la maison, je suis personnellement atterré de ne voir qu'une seule émission TV parlant de BD et encore sur une chaine politique...on aurait pu faire pire, certes, mais alors il aurait fallu Biggard pour la raconter cette blague!
(...)
Il y a une crise de la surproduction certes, mais il y a une vrai crise de la communication ou plutôt de la non communication. La BD, n'est pas un produit de première nécessité, le grand public ne va pas toutes les semaines voire même tous les mois chez son libraire...il y va plutôt une fois l'an lorsqu'on lui parle du dernier XXX et encore, j'imagine qu'il arrive à le trouver dans son hypermarché.
Un intervenant parlait que Moëbius n'était pas connu au USA...ben il ne faut pas se leurrer, en France non plus une fois sortir du cercle fermé des lecteurs BD, cet univers de Geek qu'on regarde encore de traviole.
Ou elle est l'émission historique qui vulgarise ça auprès du grand public?
Ou elle est cette ouverture vers nos consommateurs qui s'ignorent?
Rien, qued, nada ou presque...s'il ne faisait pas si chaud ça serait à pleurer!
(...)
La BD, ce sous genre littéraire que certain veulent nous faire croire, souffre réellement d'un manque d'exposition flagrant par rapport à la littérature notamment (et qu'on ne viennent pas nous parler de nos fautes d'orthographes car franchement que celui qui n'a pas trouvé une demi-douzaine de fautes dans le dernier roman qu'il a lu, s'abstienne quand même de me jeter la première pierre!).
Ryuk and roll a écrit:Messieurs les auteurs, faites des bons albums mainstream, montrez que la bd est un art populaire et pas pour initiés (cfr Angoulême et son palmarès en décalage avec le public.)
Si vous voulez faire de la bd un vrai mass média (comme les jeux vidéo, première industrie culturelle au monde, devant le cinéma), il faut produire pour le plus grand nombre. Ah bien sûr on peut tomber dans le piège des albums "faciles": les blondes, les blagues machin etc.
Mais il est possible de faire du mainstream novateur et de qualité.
Le meilleur exemple c'est sans doute "Il était une fois en France". Une bd au succès qui monte qui monte, d'une qualité scénaristique et graphique exemplaire. Voilà ce qu'on veut comme bd, comme porte drapeau nous lecteur amateur de bds.
Même sans gros poumons il est possible de plaire au plus grand nombre. Il y aura toujours une demande pour de la qualité. On peut flouer le client un temps, mais il finit toujours par s'en rendre compte.
Si, si, on achète de la même façon un Sfar, un Trondheim ou un Guibert ou un Gibrat par exemple(liste non limitative).
antoineozanam a écrit:Si, si, on achète de la même façon un Sfar, un Trondheim ou un Guibert ou un Gibrat par exemple(liste non limitative).
Je te concède Sfar (auteur qui a au moins vingt ans de boulot derrière lui) .
Ryuk and roll a écrit:...
Si le mainstream est mauvais (et il est devenu très mauvais) comment attirer un nouveau public, le renouveler et comment après espérer que des personnes passent à l'étape d'après, lire des albums plus confidentiels?
Ryuk and roll a écrit:edgarmint a écrit:Si le mainstream est mauvais (et il est devenu très mauvais) comment attirer un nouveau public, le renouveler et comment après espérer que des personnes passent à l'étape d'après, lire des albums plus confidentiels?
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