J'espère pouvoir convaincre les responsables de la médiathèque du coin d'acheter ce livre, parce que, personnellement, deux fautes par page, sur deux cents pages, je trouve cela insupportable. Quelles que soient les bonnes intentions de l'auteur.
Si je devais publier un bouquin, mon réflexe serait de le faire relire par un ami, lui même écrivain et professeur de français à la retraite. Ou encore par une agrégée d'anglais octogénaire et retraitée qui fut traductrice et épouse (donc première lectrice et correctrice) d'un auteur de romans policiers. Ceci afin de purger ma prose des fautes de français (non intentionnelles).
Je ne comprends pas qu'un bon à imprimer puisse être délivré dans de telles conditions. Comment ne pas voir du laxisme chez l'auteur et l'éditeur, comment ne pas envisager qu'ils se fichent du lecteur, par "je m'en foutisme" ? Que dirait-on si l'acheteur pouvait se contenter d'un paiement approximatif en règlement d'une marchandise aussi peu soignée (Allez, je règle 10 euros et une poignée de centimes, au lieu de 13,50, par exemple, considérant que le prix est de l'ordre de la dizaine d'euros...) ?
J'ai achevé hier la lecture d'un roman paru en 1985, intitulé
"URSS go home !" signé du pseudonyme évocateur de Ramon Mercader (alias feu Thierry Jonquet), du nom de l'assassin de Trotsky. Je n'y ai "personnellement" relevé que quatre ou cinq fautes, regrettables et aisément évitables, mais qui ne pouvaient provenir que des dactylos et non de l'auteur (coquilles et/ou ignorance du sens d'un mot). Il paraît qu'aujourd'hui, on trouve sur le marché des versions e-book de nombreux livres n'ayant jamais été réédités (comme celui que j'ai évoqué) mais ces versions seraient, dans leur immense majorité, truffées d'erreurs.