Breccia - Perramus, Mort Cinder, Buscavidas

[EYE OF DOOM]

Message précédent :
Merci .
Ce n'est pas le nom précis de la revue dont je ne me souvient pas mais le nom du magazine qui a publié l'histoire de Breccia extraite de ce recueil. À ma connaissance c'est la seule histoire de ce type qui a été publiée précédemment.

[Bolt]

Il était initialement prévu que sorte Breccia - Conversations avec Juan Sasturain début avril mais Rackham l'annonce finalement pour le mois de mai.

Alberto Breccia, l’un des auteurs de bande dessinée les plus importants du XXe siècle, a brisé les codes et révolutionné le genre. Faisant figure de précurseur, il a enrichi le neuvième art d’un sens nouveau et en a élargi les potentialités narratives.
Les entretiens recueillis dans ce volume, fruit de conversations menées à bâtons rompus entre le dessinateur et le scénariste Juan Sasturain (avec qui Breccia a réalisé Perramus et nombreuses histoires courtes), dévoilent les multiples facettes du créateur en même temps qu’un homme au caractère intègre, tendre et doux, mais aussi têtu et caractériel. Un homme qui s’est fait tout seul et sans détours, unique et inoubliable.
Longtemps restées enfouies dans les archives de Sasturain, ces confidences enregistrées sur cassettes ont depuis fait l’objet de retranscriptions fidèles, classées par thèmes : ses premiers pas dans la profession, ses relations avec confrères et éditeurs, ses intérêts, influences, sources visuelles et littéraires mais aussi la genèse de ses histoires, sa conception du travail de dessinateur et enfin sa vision de la bande dessinée comme moyen d’expression à part entière. Le tout forme un éclairage incomparable et souvent inédit à la fois sur l’artiste et sur l’homme.
Les textes de Breccia sont accompagnés d’un grand nombre d’illustrations, la plupart encore jamais présentées, et d’un corpus de notes permettant de familiariser le lecteur français avec les situations et les personnages qu’y sont évoqués. Une chronologie détaillée situe pour finir l’œuvre de Breccia dans son contexte historique.

[silverfab]

Bon j'ai lu ce "nouveau" Breccia



Et je confirme que, époque et contexte aidant, Qui a peur des contes de féesest plutôt un album à conseiller aux fans du dessinateur (plus que du scénariste) et aux esthètes du 9° art expérimental tant les compositions graphiques peuvent être étonnantes et étranges (des décennies avant une quelconque assistance informatique notez).

Perso j'ai apprécié même si ce n'est pas mon Breccia préféré, loin de là!

[crepp]

Je continue de découvrir les trésors d'Alberto Breccia. Avec Carlos Trillo ils racontent des contes noirs, durs où l’âme humaine n'est pas à sauver. Encore une fois, j’adore les dessinateurs qui évoluent comme cela, qui changent de style pour tester autre chose, mais faut avouer avec Breccia, c'est une réussite totale à chaque fois, c'est impressionnant son travail sur les ombres.
Alors même si sur ce type d'histoires courtes, j'ai mes préférences, c'est une belle réussite des deux auteurs.

(4/5)

[Marion N]

Chronique de Qui a peur des contes de fées ? par J. Milette.

[silverfab]

.

En parlant de cette (dernière) histoire de Mort Cinder, réalisée au milieu des années 60, j'ai découvert que Frank Miller, cité au dos du (très bon) ouvrage paru chez Fantagraphics, s'en est honteusement inspiré pour son 300, allant jusqu'à piquer des répliques quasi à l'identique (sans pour autant jamais le citer, il ne parle que du vieux film dans les interviews)

[silverfab]

Ah, au temps pour moi, il semblerait que cette réplique soit citée déjà par, entre autres, Pline l’Ancien.

Bon cela étant j’ai fini ce Mort Cinder version Fantagraphics, moi qui n’avais jamais lu l’integralité de la série je me suis régalé!
Que ce soit sur cette partie graphique magnifique comme sur des scénarios prenants, on peut dire que de une c’Est bien dommage qu’il n’y ait pas eu plus d’histoires, et de deux que malgré les années ça vieillit super bien!

[EYE OF DOOM]

Fantagraphics vas sortir l'integrale de Perramus d'ici la fin d'annee.
Deux inquiétudes toutefois:
Le format qui risque comme pour Mort Cinder d'etre un peu petit
Le nombre de pages 500 !?!

A suivre sur le site pour en savoir plus le moment venu.

[Solomon]

Effectivement, l’intégrale italienne compte 496 pages!

http://www.001edizioni.com/prodotto/perramus/

[silverfab]

Ah oui, le bémol en effet sur cette édition c’est le format ; après la vf n’est pas plus grande, pour bien faire il aurait fallu un format type Artist Édition mais hélas ne rêvons pas

[Bolt]

Rackham va finir par sortir Breccia - Conversations avec Juan Sasturain, le 22 novembre prochain.

Sinon Delcourt va rééditer à la mi-janvier Che de Oesterheld et Breccia. De ce que j'ai vu, la couverture sera identique à la première édition de Delcourt. Il sera accompagné de Evita du même duo, inédit en France, dans une maquette similaire:

[corbulon]

Essai sur le maître de Laura Caraballo disponible depuis fin octobre chez PLG.

[Bolt]

Cool ! Merci de l'info !

[alacoume]

Ce n'est pas trop hermétique Perramus ?

[xof 24]

A noter que dans cette revue éphémère il y a une histoire inédite en album si je ne m'abuse qui préfigure Mort Cinder

[EYE OF DOOM]

Ce n'est pas trop hermétique Perramus ?

Je n'ai lu que le 1er tome. Hermetique non, de memoire est plus dans ce tome sur le type d'histoires de Buscavidas. Dans une forme graphique bien sur radicalement differente. Mais mon souvenir est ancien. C'etait pour contribuer au debat....

[Bolt]

Ce n'est pas trop hermétique Perramus ?

Je n'ai lu que le 1er tome. Hermetique non, de memoire est plus dans ce tome sur le type d'histoires de Buscavidas. Dans une forme graphique bien sur radicalement differente. Mais mon souvenir est ancien. C'etait pour contribuer au debat....

J'avais loupé la question.
Egalement un souvenir ancien (15-20 ans, emprunté à la bibliothèque), difficile d'en parler car je n'avais pas les connaissances sur l'Amérique latine aussi poussé que maintenant. Alors, c'est très référencé, beaucoup de choses peuvent passer au-dessus de la tête du lecteur. La série joue beaucoup sur toute une symbologie, culturelle et forcément politique (dictatures, juntes et autres quotidiens post-répressions) et fait parcourir Perramus et sa clique à travers un pays fictif où tout tourne à l'absurde et au grotesque. D'ailleurs, les dessins de Breccia sont complètement au diapason de l'histoire.

[Torelli]

Lu :



J'ai trouvé ces adaptations vraiment réussies car le style de Breccia est bien flippant et retranscrit bien les écrits de Lovecraft. Par contre c'est très récitatifs voir ennuyeux par moment. Mais le travail graphique de Breccia compense tout cela. Bref content de l'avoir enfin lu.

[j0lindien]

Rackham va finir par sortir Breccia - Conversations avec Juan Sasturain, le 22 novembre prochain.

Salut

Quelqu'un à lu ces conversations ?
Est ce un bon achat ? J'aime la grande majorité de ce que j'ai de Breccia et j'apprécie toute la mouvance bd argentine de cette époque donc je me dis que ça doit pouvoir m'apprendre pas mal de choses ?...

Merci

[Bolt]

Rackham va finir par sortir Breccia - Conversations avec Juan Sasturain, le 22 novembre prochain.

Salut

Quelqu'un à lu ces conversations ?
Est ce un bon achat ? J'aime la grande majorité de ce que j'ai de Breccia et j'apprécie toute la mouvance bd argentine de cette époque donc je me dis que ça doit pouvoir m'apprendre pas mal de choses ?...

Merci

Je le récupère ce week-end, et espère l'attaquer rapidement.

En synthèse, la liste des livres sortis à l'occasion du centenaire de Breccia:
- Breccia - Conversations avec Juan Sasturain chez Rackham, une série d'entretiens menés par Juan Sasturain (scénariste de Perramus) accompagnée d’illustrations inédites, d'une chronologie et de notes en tout genre;
- la belle réédition de Buscavidas, tojours chez Rackham;
- l'édition (que je trouve catastrophique) de Qui a peur des contes de fées ? par Revival (Vincent Bernière / Cahiers de la BD);
- le bouquin signalé par Corbulon Alberto Breccia, le maître argentin insoumis aux éditions PLG;
- La réédition de Che, accompagné de l'inédit Evita, qui arrive un poil en retard chez Delcourt (ça sort dans quelques jours);
- on peut ajouter les rééditions des Mythes de Cthulhu et du Coeur révélateur arrivées en 2018.

[EYE OF DOOM]

Et pour les anglophones, la tres belle edition de Mort Cinder chez Fantagraphics, qui sera suivi de celle de Peramus dans trois mois.
L'edition de Qui a peur des contes de fees " est en effet catasprohique. Il suffit de comparer les couleurs avec les pages visibles sur le net.