Merci pour vos retours.
Morg, on attend en post-scriptum que tu nous dises ce qu'il en est de la profondeur des noirs sur ta page 13, en comparaison avec les précédentes (voir post du Tapir).
J'ai dit plus haut que la case (en fait j'aurais dû parler des cases, puisque l'illustration de couverture du Casemate en superpose habilement deux, une avec le personnage, et l'autre avec un décor) avec Blueberry tirant me plaisait assez.
Je n'y reviens pas.
En revanche, à force de voir cette illustration sur cette page du topic, je trouve que le point faible, ce qui finit par retenir l'œil quand on s'attarde à vouloir pinailler, concerne le revolver.
Quatre points de détails, mais leur cumul est regrettable. C'est surtout la couverture du Casemate qui est concernée, j'imagine que dans le feu de l'action (càd d'une lecture captivante et fébrile de l'album...), on est moins dans la pinaille.
1 - L'arme dessinée ne peut fonctionner
(ça me rappelle le revolver surréaliste d'Hermann [*]...). Ni le barillet (dont la seule chambre visible est mal positionnée), ni le pontet, ne sont dans l'axe du canon ;
2 - Puisque la main gauche de Blueb arme le chien en vue de tirer une nouvelle fois, autant dessiner ce chien. Sur la photo de John Wayne, on le distingue sans difficulté.
3 - Et par la même occasion, autant dessiner également le seul organe de visée de ce revolver dépourvu de véritable hausse, son guidon (à l'extrémité du canon, bien visible sur la photo du film, notamment si on clique pour l'agrandir.).
4 - Dans les parties visibles d'un revolver (cinq ou six coups), il n'y a pas que la crosse, le barillet, le canon et le pontet avec la queue de détente. Il y aussi principalement une carcasse qui brille ici par son absence...
[*] Un flingue original. Il possède bien un chien et un guidon. Mais en revanche, son barillet, en particulier, est sacrément fantaisiste.
Avec des chambres de diamètres variables... Mais on lui pardonne, si on se plaît dans l'onirisme ou le surréalisme, dans la poésie, en quelque sorte...