icecool a écrit:
- Des "rebondissements" et un "canevas" ahurissants :
- un espion à Bletchley Park : soit... On n'en informera le haut commandement plus tard !
Ahurissant. Le mot n'est-il pas un peu fort. Etonnant, oui.
C'est vrai qu'ils auraient pu prendre le commandant à part lors de la réception pour lui en parler.
icecool a écrit: - allons faire croire aux Allemands que les Alliés (que tous savent être disposés en Angleterre) vont débarquer côté Méditerranée en juin 1944 (en voila une idée qu'elle est bonne) ;
- encore mieux : ce plan de diversion prévoit de passer par les Italiens, quasi inexistants à cette date et déjà envahis faut-il le rappeler...
On reste tout de même dans une uchronie vu que le futur de cet album en est une. Du coup, tout est un peu permis en tant que distorsion de l'histoire, non ? Cela rend-il moins palpitante l'action ? Je ne crois pas.
Moins crédible historiquement, certes, mais Sente cherche d'abord à imaginer l'avant Espadon, pas forcément à être Historiquement crédible. c'est l'histoire de B&M qui prime avant l'Histoire. Enfin, c'est ce qu'il me semble.
icecool a écrit:
- si Mortimer doit être l'ingénieur en chef de l'avion capable de servir dans une 3ème Guerre mondiale, pourquoi prendre le risque de l'envoyer personnellement en avion sur Trafalgar ?
Gibraltar peut-être ? Non, parce que tant qu'à être précis dans la critique du manque de rigueur du scénariste...
Sur l'idée, en effet, pourquoi envoyer Mortimer directement au contact de l'ennemi. Peut être simplement parce que c'est le plus à même de piloter les balises.
icecool a écrit:
Je passe sur le double Clarke (l'un ayant eu les dents qui poussent dans la nuit (il n'en a pas au début de l'album !)) que notre duo pépére ne signale pas plus que l'espion de Bletchley,
Tu fais bien de passer sur le double Clarke, car la première image du premier que l'on voit de face la bouche entrouverte (sans cela, impossible de voir ses dents), est en page 12, où l'on voit ses dents en avant.
Bon, franchement, je reconnais que l'utilisation de frères jumeau était inutile et plutôt mal amené. De simples frères avec une vague ressemblance auraient suffit.
icecool a écrit: Et je pourrai en citer encore d'autres (dont la fameuse base de Scaw Fell embrouillardée et rendue inutilisable).
sinon, AUCUN souci dans cet album (mis à part le début peu crédible et la fin ridicule, bien sûr, mais cela a déjà été signalé).
La base de Scaw felle elle n'est pas plus crédible que celle du détroit d'Ormuz. Mais comme c'est Jacobs qui l'a créé, celle-là, on ne dit rien.
En quoi la fin est-elle ridicule ? Pour le "pan, pan" de Tillierton ? Allons, tu vaux mieux que cela. Tu peux développer ce qui te gène dans la fin.
Le début, c'est le combat aérien, plutôt mal géré en effet. Tout cela pour amener la rencontre de Blake et des services secrets
icecool a écrit:Il y a un désir profond, quasi inexplicable, presque maladif, de vouloir dédoubler le mythe Jacobs (d'où le thème du double très marqué ici) ; de vouloir recoller l'uchronie de Jacobs avec la réalité (de 1944 à 1946, ou l'inverse) en prenant du mpeel coup la place du Créateur de la saga : cette double tentative de renversement du mythe et de l'aventure (qui du coup n'a pas vraiment lieu dans ce récit statique) fonctionne plutôt mal à vrai dire...
Ce n'est pas de la psychanalyse de supermarché le coup du dédoublage du mythe Jacobs ?
Que Sente veuille s'approprier les héros, oui, c'est évident, c'est d'ailleurs ce que lui demande l'éditeur et ce pour quoi il est payé, il serait idiot de ne pas le faire, non ?