Il est possible que les pectoraux de Maria soient un peu trop dessinés sur la vignette du fouettage, et que ses fesses soient un peu trop marquées sur la vignette de la vente d'esclaves. Mais pas de là à parler d'erreur, selon moi.
Pour la taille du marchand d'esclaves, je pense que celui-ci est simplement petit (comparé à Dona Emilia, on le voit déjà). Et Maria reste plus petite que lui.
J'ai beaucoup apprécié la lecture de cet album (pourtant, je ne suis pas fan des histoires de pirates, à la base). Tout y est: l'aventure, l'île de Tortuga (euh, pardon, Puerto Blanco) aux moeurs dépravées (enfin, pirates quoi), la quête du fabuleux trésor (dommage que la gouverneure ne se lance pas également, ça aurait pu faire une confrontation; mais j'imagine que l'idée du scénariste est de se centrer sur les 3 enfants qui restent sur l'île), des duels, la haine des protagonistes.
Bref, tout ce qui faut pour faire un bon classique; dans un genre très différent de LJS (qui est bcp plus noir dans son récit, comme dans son traitement graphique) et du Grand Siècle (qui est l'histoire d'un gamin qui devient pirate malgré lui).
Et la qualité du dessin s'y trouve aussi
![Bravo [:flocon:2]](./images/smilies/flocon2.gif)
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Alors, que demander de plus? Ah, si: qu'il n'y ait pas l'apparition de goules, succubes ou autres méduses style Jaba le Hutt dans les prochains tomes...
A certaines périodes, l'organisme humain est plus fragile... D'ailleurs, Laurence Pernoud® en parle... Elle appelle ça "La mort subite du père du nourrisson" (Manu, Le retour à la terre, t. 3, Le vaste monde, strip 199)