Astérix N°40 "L'iris blanc" (Fabcaro - Didier Conrad)

[drabag]

Message précédent :
Du coup, de nos jours, ce sont les lecteurs qui se détachent

[herve26]

Première impression avant lecture: le papier est gondolé sur toutes les pages sur mon exemplaire

j'ai noté cela aussi sur l'édition courante
j'ai pris le TL (pas encore ouvert)

[SylvainC]

Que faut-il penser de

[Révéler] Spoiler:

la vue du palais de César

dans la 1ère planche ?

[Brian Addav]

[Vicomte64]

eh ben moi, j'ai bien aimé

[BDbilos]

Fini à l'instant. Premier commentaire à chaud : très bon.

[Révéler] Spoiler:

seule facilité scenaristique à la premiere lecture : la réaction soupe au lait de Vicevertus face à Asterix, un peu faiblard, on comprend mal qu'il sorte si vite de ses gonds

[Lapin Moutarde]

Alors, la recette est simple, vous prenez " le devin" ( Album n°19) vous y mettez également " La Zizanie" (album n°15) vous secouez le tout, vous remuez bien et vous sortez "l'Iris blanc" voilà !
J'exagère à peine. Il n'y a absolument rien de neuf dans cette histoire.
C'est mou, il ne se passe pas grand chose, peu d'action, beaucoup de dialogues.
Encore un loupé

[BDbilos]

Tu as tout à fait raison sur le fond de l'intrigue principale.
Ce qui compte pour moi ici c'est l'enrobage. Et il est à mon goût.

[Alpaski]

Alors, la recette est simple, vous prenez " le devin" ( Album n°19) vous y mettez également " La Zizanie" (album n°15) vous secouez le tout, vous remuez bien et vous sortez "l'Iris blanc" voilà !

Pour le coup, ça se devine rien qu'au pitch. Les deux albums cités étant eux-mêmes assez proches l'un de l'autre.

[rayman2]

Le Point profite de la sortie de "l'Iris blanc" pour sortir un HS :
Quelqu'un l'a-t-il lu ? Ayant déjà pas mal de HS de diverses sources (Match, Le Parisien, Géo, Bretagne magazine, L'Express, etc...) je me demande s'il y a du nouveau à dire sur ce sujet.

[papyjulio]

Oui c'est vrai que l'histoire n'est pas très originale et tient sur 2 lignes.
Mais l'ensemble est fluide et se lit bien et les calembours sont réussis. Graphiquement c'est toujours au top et on sent même que Conrad se libère peu à peu du carcan uderzien ce qui je trouve apporte plus de fluidité et de dynamisme à son dessin.

[Mr Degryse]

Pas si mal. certes, on a bien un mix un peu trop évident du devin, de la zizanie, avec des passages d'obelix et compagnie mais aussi du bouclier arverne. Cependant, cela fait longtemps qu'une page d'Asterix ne m'avait pas fait rire ( le passage sur la nouvelle cuisine). Il y aussi le plaisir de retrouver quelques gags réussis en arrière plan ( les manif parisiennes devant le moulin rouge ). Il y a aussi quelques jeux de mots, calembours bien réussis. C'est pas mal dialogué.
C'est un faux album se passant au village puisque plus d'un 1/3 se passe à paris.

[Ocatarinetabelatchixtchix]

Alors, la recette est simple, vous prenez " le devin" ( Album n°19) vous y mettez également " La Zizanie" (album n°15) vous secouez le tout, vous remuez bien et vous sortez "l'Iris blanc" voilà !
J'exagère à peine. Il n'y a absolument rien de neuf dans cette histoire.
C'est mou, il ne se passe pas grand chose, peu d'action, beaucoup de dialogues.
Encore un loupé

Je ne l'ai pas lu mais vu les différents extraits proposés ça me laissait un peu la même impression.
J'espère qu'Alambix va revenir sur sa décision car j'attends son avis éclairé sur l'album.

[BDbilos]

Ouais c'est bon Alambix arrête de bouder quoi !

Occata ne te fie pas trop au pitch qui est certes peu original. Je rejoints Mr Degryse, y'a du bon tout de même.

je reprends mon seul vrai bémol :

[Révéler] Spoiler:

le "combat" entre Vicevertus et Asterix est trop vite expédié, le romain pète les plombs suite à un simple aphorisme d'Asterix, et décide de lever le camp, estimant que c'est foutu en quelque sorte.... Un peu rapide et simplet comme évolution de la situation. L'impression que Fabcaro a coincé pour faire évoluer la situation et faire tomber rapidement Vicevertus de son piedestal.

[Brian Addav]

Alors, à la première lecture, autant je me suis bien marré pour les vannes, autant pour le déroulement de l'histoire, c'est plat, y'a aucun enjeu, aucune difficulté, on a collé les bastons parce qu'on était obligé, et le dénouement final est plat plat plat.

[FuryEpid]

Je viens de finir l'album et le premier ressenti est plutôt en mode "wai bon d'accord, si vous voulez". Déjà personnellement je n'ai pas reconnu l'écriture de Fabcaro mais surtout c'est sacrément plat. Il ce passe rien, les personnages font rien et je trouve ça assez ennuyant car au delà de l'humour Astérix c'est aussi des aventures passionnantes à suivre je trouve.

Bref je trouve ce tome plus intéressant que le précédent mais d'ici quelques jours je vais oublier son existence tant y'a pas grand chose de marquant dans cette lecture hormis que c'est très plat.

[Le Tapir]

Assez d'accord avec à peu près tout ce que vous avez écrit...

Le scénario est épais comme du papier à cigarette mais on rit de bon cœur par moments...C'est ce qui est attendu pour ma part , ça + un beau dessin et je trouve que c'est très propre, ainsi qu'au niveau du lettrage et de la colorisation. Donc j'approuve personnellement.

[Monsieur Jean]

Ce n'est pas le meilleur Astérix.
Ce n'est pas le meilleur Fabcaro.
Plusieurs l'ont dit, le scénario est mince.
Et les gags refondants : on présente jusqu'à plus soif des citations un peu ringardes qui semblent tirées de livres de psychopop.
Mais au final, Goscinny ne disait-il pas qu'il créait un scénario à partir de ses gags? C'est un peu ce qu'a fait Fabcaro. Sans être franchement convaincant, le résultat est bien et j'espère qu'on donnera une ou deux autres chances à l'auteur.
Et vivement De Gaule à Londres.

[Cyril91]

Avis partagé : il y a pas mal de gags et de calembours drôles, même s'il y a aussi quelques passages qui me semblent forcés ou qui traînent un peu en longueur. Comme déjà signalé par certains commentaires, la trame et l'antagoniste rappellent beaucoup la zizanie et le devin

[Révéler] Spoiler:

mais avec un Vicévertus dont le comportement n'est pas toujours clair : on a parfois l'impression qu'il croit vraiment en son baratin puisqu'il veut à la base l'utiliser pour améliorer les légions romaines ; et à d'autres moments, notamment quand on avance dans l'album, il devient un simple manipulateur, comme l'était Détritus ou le devin, qui sait qu'il raconte des mensonges et les utilise pour son profit et celui de son commanditaire.

Sinon, j'ai apprécié de revoir la belle-famille de Bonemine, avec une relation (un peu) plus apaisée avec Abraracourcix et le lien entre celui-ci et Bonemine, malgré les disputes, a droit à quelques jolis moments qui montrent que chacun tient à l'autre.

[Brian Addav]

Moi y'a un truc qui me gêne justement, c'est cette histoire de Bonemine, ça rabaisse complètement l'enjeu de l'album.

[Révéler] Spoiler:

Y'a tout le village qui est devenu gentil, on essaie de corriger ça voyant le désastre à venir, on nous sort assurancetourix, et comme ça marche pas, on part à paris chercher bonemine, et quand on revient, ça s'est réglé tout seul.... c'est faiblard quoi.

quand je vois comment ça avait été traité dans le domaine des dieux, et comment astier avait repris ça dans le DA, la comparaison fait mal.

[FuryEpid]

Ce n'est pas le meilleur Astérix.
Ce n'est pas le meilleur Fabcaro.
Plusieurs l'ont dit, le scénario est mince.
Et les gags refondants : on présente jusqu'à plus soif des citations un peu ringardes qui semblent tirées de livres de psychopop.
Mais au final, Goscinny ne disait-il pas qu'il créait un scénario à partir de ses gags? C'est un peu ce qu'a fait Fabcaro. Sans être franchement convaincant, le résultat est bien et j'espère qu'on donnera une ou deux autres chances à l'auteur.
Et vivement De Gaule à Londres.

Pour le coup on est vraiment devant un titre très quelconque, ça porte le titre Asterix donc ça s'vend mais si une bd lambda sort en l'état c'est un flop assuré je pense.

Je sais pas pour vous mais moi j'avais hâte de voir ce que pouvait donner un Astérix avec le style de Fabcaro que j'apprécie beaucoup et là on a au final quelque chose qu'un scénariste étudiant/débutant peut pondre, à aucun moment on aperçoit son style. Limite j'ai l'impression qu'on lui a donné des directives très contraignantes l'obligeant à produire ce résultat.