Edward Newgate a écrit:Le chaudron et les Normands, "plus faibles" ??
Ils sont probablement parmi les meilleurs des meilleurs.
zourbi le grec a écrit:Oui ce sont des très bons albums. Par contre je trouve effectivement qu'après Astérix en Corse les histoires de Goscinny sont plus faibles même si le dessin d'Uderzo est toujours au top
Cafeolix a écrit:zourbi le grec a écrit:Oui ce sont des très bons albums. Par contre je trouve effectivement qu'après Astérix en Corse les histoires de Goscinny sont plus faibles même si le dessin d'Uderzo est toujours au top
Oui cela correspond à la période où Goscinny quitte Pilote et prend alors de la distance avec la bande dessinée et son microcosme.
A partir de 1974, il est ainsi très accaparé par la création des studios Idéfix et par l'écriture du futur film les douze travaux d'Astérix puis de la ballade des daltons. Il va aussi élaborer un peu plus tard les minichroniques? héritières télévisées des dingodossiers.Et puis, surtout, sur un plan personnel, la longue maladie qui affecte son épouse en 1975 et le tratement lourd qui s'ensuit est un drame absolu...
Ocatarinetabelatchixtchix a écrit:Astérix semble suivre le même chemin que Lucky Luke à savoir la propagande des thèmes sociétaux à la grande mode jusqu'à plus soif...
Ocatarinetabelatchixtchix a écrit:Astérix semble suivre le même chemin que Lucky Luke à savoir la propagande des thèmes sociétaux à la grande mode jusqu'à plus soif. On devine déjà que le faible scénario qu'il y aura autour ne sera qu'un prétexte pour la promotion de ces idées là.
Le "milieu" Parisien applaudira bien sur des deux mains la sortie du livre et celui-ci bénéficiera de titres dithyrambiques dans la presse. En revanche, le pauvre lecteur aura le sentiment d'avoir relu pour la 10ème fois le même bouquin cette année.
zourbi le grec a écrit: [...] le milieu parisien est très hétérogène et composé d'êtres humains semblables à ceux que l'on trouve en province et dans le reste du monde [...]
toine74 a écrit:Ocatarinetabelatchixtchix a écrit:Astérix semble suivre le même chemin que Lucky Luke à savoir la propagande des thèmes sociétaux à la grande mode jusqu'à plus soif...
Ce que n'aurait jamais osé faire Goscinny.
zourbi le grec a écrit:Vous êtes trop drôles avec ce "milieu" parisien objet de toute les détestations et les fantasmes, et qui n'existe que dans votre imaginaire. Un scoop : le milieu parisien est très hétérogène et composé d'êtres humains semblables à ceux que l'on trouve en province et dans le reste du monde
alambix a écrit:toine74 a écrit:Ocatarinetabelatchixtchix a écrit:Astérix semble suivre le même chemin que Lucky Luke à savoir la propagande des thèmes sociétaux à la grande mode jusqu'à plus soif...
Ce que n'aurait jamais osé faire Goscinny.
Oui Goscinny n'aurait jamais fait çà.
Ce n'est parce qu'on traite d'un sujet de société qu'on "fait du Goscinny".
René Goscinny savait écrire une histoire, de son début à sa conclusion.
Parfois il arrivait qu'un sujet de société vienne de greffer à l'histoire, mais le thème n'a jamais été le point de départ d'un album.
Il suffit de prendre le récent navet "L'Arche de Rantanplan".
Jul n'a pas cherché à raconter une histoire, mais à faire un album sur le thème de la cause animale. Il part de ce fait de société pour broder une histoire autour.
Absolument l'opposé de Goscinny.
alambix a écrit:zourbi le grec a écrit:Vous êtes trop drôles avec ce "milieu" parisien objet de toute les détestations et les fantasmes, et qui n'existe que dans votre imaginaire. Un scoop : le milieu parisien est très hétérogène et composé d'êtres humains semblables à ceux que l'on trouve en province et dans le reste du monde
Dixit un parisien
"Le milieu parisien", il faut entendre par là le ptit milieu médiatico-bobo, qui lui, existe bel et bien.
Bien évidemment que personne ne parle de Paris dans sa totalité.
viguigui33 a écrit:Je suis entièrement en accord avec cette remarque. Goscinny était un pur produit du microcosme parisien des années 70 et ses scénarios sur Astérix se basaient beaucoup sur des faits de société de son époque (l'urbanisme, le libre échange, l'argent, le charlatanisme, la politique, le conflit générationnel)
toine74 a écrit:
Goscinny, comme tout raconteur, s'inspirait de son temps et du monde qui l'entourait pour imaginer ses histoires. Sans doute était-il meilleur conteur, mais ses sujets reflétaient son époque (l'économie dans Obélix et Cie, l'argent dans le Chaudron, la naïveté dans le Devin, etc.) de la même manière que Jul aujourd'hui.
toine74 a écrit:Goscinny, encore lui, était un mondain et parfait représentant de ce petit milieu. Il habitait rue de Rivoli (pour ceux qui connaissent) et était de toutes les soirées qui compte . A l'inverse, Fabcaro est un gars du sud, à peu près inadapté socialement (cf. ses BD autobio) qui ne sort que très rarement de son village. Qui est quoi ? Qui représente qui ? Bref. Comme l'a dit Zourbi plus haut, beaucoup de fantasmes et d'ignorance.
viguigui33 a écrit:Je suis entièrement en accord avec cette remarque. Goscinny était un pur produit du microcosme parisien des années 70 et ses scénarios sur Astérix se basaient beaucoup sur des faits de société de son époque (l'urbanisme, le libre échange, l'argent, le charlatanisme, la politique, le conflit générationnel)
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