"Latraviata" et "la galère" (malgré le délire des angelots) sont plutôt bons, meilleurs que "la rose et le glaive" (pitch intéressant mais la personnage principal énervant au possible, insupportable). Mais les goûts sont tellement propres à chacun. Par contre "le ciel" est le seul Astérix que je n'ai pas. Celui-là ne passe vraiment pas.
Les albums de la reprise vont de moyen plus à bon. Pour l'instant, y'a pas eu d'excellents.
arnaze a écrit:Mais comment a-t-on pu lui laisser finir sur Le Ciel ?
"L'anniversaire" n'est pas postérieur au "ciel" ?
Lapin Moutarde a écrit:Avec Asterix/Obélix, il y avait milles moyens de faire autrement et beaucoup mieux, d'inventer des histoires qui soient drôles et en même temps qui emmènent nos héros dans plein de pays inconnus etc.
Mouais… Faire des scénarios supergéniaux de la mort qui tue et défonce tout, peut-être même meilleurs que Goscinny, je ne suis pas sur je ne suis pas persuadé que ce soit aussi simple que tu le dis. Il n’y a pas eu de successeur à Goscinny, dans aucune des séries qu'il a scénarisées. Ce n'est pas un hasard. Personne n'a su écrire comme lui.
On peut critiquer ce que fait Ferri. N'empêche que si c'était si simple, pourquoi personne n'a trouver le mec qui fait comme Goscinny ?? Effectivement critiquer est plus facile que faire. Car faire est très très difficile.
Avec le temps, je ne sais pas si Goscinny aurait continué à être aussi bon dans les années 2000. Les temps ont tellement changé, avec plus de puritanisme, plus de bien pensant… Des gars comme Desproges ou Coluche n'auraient pas pu commencer leur carrière avec leur humour de l'époque à partir de 2000. Ils sont politiquement très incorrects.
Uderzo et Anne Goscinny devaient en être conscients quand Ferri, un scénariste de "maintenant" a été choisi. Dommage sans doute pour nous les vieux qui resteront toujours baba devant Le Devin, Astérix chez les Corses (et d'autres) mai peut-être bien pour toute la jeune génération qui pourra découvrir l'héritage laissé.
Conrad propose désormais un dessin plus personnel, faisant évoluer les personnages (à l'instar de Uderzo tout au long des albums).
l'enfant que j'ai été, l'homme que je suis, ça fait beaucoup d'hommes dans une vie.