gill a écrit:zourbi le grec a écrit:la 3ème case de la planche 37
A propos de la numérotation, il y a une particularité amusante :
- pas de carte de la Gaule au début (ni d'Italie, comme dans les pubs)
- il y a pourtant bien 44 planches, comme d'habitude... Quid ?
- ah mais... La planche 1 se trouve à gauche, contre toutes les règles de la BD (impairs à droite) !
- mais la 44 est bien à gauche, pourtant !
- remontons le fil... Ah voilà !
- il y a bien une carte-page-entière du trajet, située entre les planches 6 et 7, mais elle n'est pas numérotée, d'où le rattrapage pair-impair au bout d'un moment. Et le fait qu'il ne manque pas de page au final
Voilà voilà !
J'espère ne pas avoir trop spoilé (sur cette carte du trajet en page 6 1/2 )
pierryves a écrit:Bien aimé ce nouvel opus. Je me suis bien amusé, mais le trop étant l'ennemi du bien, j'ai tout de même eu au bout d'un moment la sensation que Ferri était payé au jeu-de-mots. Un par page, ça va, mais un par case, c'est un peu exagéré (là, j'exagère moi-même le trait pour mieux faire comprendre mon idée).
gill a écrit:A propos de la numérotation, il y a une particularité amusante :
- pas de carte de la Gaule au début (ni d'Italie, comme dans les pubs)
- il y a pourtant bien 44 planches, comme d'habitude... Quid ?
- ah mais... La planche 1 se trouve à gauche, contre toutes les règles de la BD (impairs à droite) !
- mais la 44 est bien à gauche, pourtant !
- remontons le fil... Ah voilà !
- il y a bien une carte-page-entière du trajet, située entre les planches 6 et 7, mais elle n'est pas numérotée, d'où le rattrapage pair-impair au bout d'un moment. Et le fait qu'il ne manque pas de page au final
pierryves a écrit:C'est pas Séguéla, c'est Berlusconi.
Pour une fois que Conrad réussit une caricature...
Cocucolu a écrit: Et il est probable que sur les bustes d'époque, il demandait aux sculpteur de l'arranger un peu.
herve26 a écrit:Les jeux de mots de Jean- Yves Ferri fusent dans cet opus (peut- être un peu trop, parfois) , du meilleur comme « le
Rody Sansei a écrit:
PS : j'ai relu dans la foulée Astérix légionnaire, qui est aussi bourré de références et de jeux de mots, et c'est juste incomparable dans la narration et l'humour.
gill a écrit:Petit aparté : il y a exactement 14 ans, j'inventais un synopsis pour Astérix, dont une bonne moitié se retrouve dans cet album.
Je viens de retrouver mon texte sur le net (01 sept 2003), et en le relisant, je me dis que les grands esprits se rencontrent, mais aussi que la deuxième partie de mon idée pourrait encore se faire...
ASTERIX EN SICILE :[Révéler] Spoiler:Le préfet romain de Sicile, un ancien centurion de carrière, prude et strict, dégoutté par la décadence qui sévit dans le reste de l'Empire Romain, a instauré la prohibition dans son île : fini le petit vin aux herbes et les orgies tardives !
Bien entendu, un parrain et toute sa petite bande (cf Al Pacino, Audiart...) en profitent pour s'en mettre plein les poches en vendant des amphores sous la toge. Bientôt poursuivis par une petite troupe de légionnaires irréductib... heu... incorruptibles envoyés par César qui s'inquiète de voir une telle expérience (prohibition-corruptions) généralisée à tout l'Empire.
Mais le parrain a un autre problème : sa fille (une grande brune au langage fleuri, à la voix stridente et à la volonté de fer) ! Elle s'est amourachée d'un jeune macho (le fils de son associé et néanmoins concurrent) qui répond à ses avances avec empressement. Ayant d'autre vues pour sa fille, notre padrino décide de l'envoyer en pension chez un de ses amis : un breton de Londinium.
Malheureusement, l'amant a eu vent de cette histoire et affrète un navire pirate (devinez lequel) pour se lancer à la poursuite de la galère qui emporte sa bien-aimée en exil. Il la rattrape de justesse au large de l'Armorique. Un combat naval s'ensuit qui se termine par... un double naufrage. Car Astérix et Obélix ont eu la chance de pouvoir s'en mêler (ils poursuivaient un sanglier jusque sur la côte) !
Explications dans la hutte d'Abraracourcix et décision de ramener les tourtereaux chez le père du jeune coq.
Hélas, les voies maritimes ne sont pas sûres car le parrain (un armateur) contrôle tout le trafic commercial méditerranéen et océanique : ils voyageront donc par les voies romaines à bord des deux chars rouges (fabriqués à Medionalum/Milan) que l'amoureux avait emportés avec lui dans son bateau. Il faut dire que ces chars, déjà très rapides de par leur conception, se sont vus adjoindre un "turbo" plutôt original, Panoramix ayant eu l'idée d'assaisonner de potion magique l'abreuvoir des 4 chevaux...
Le voyage se poursuit donc assez rapidement... si ce n'est les incessantes disputes qui divisent et réunissent les deux amoureux siciliens !
Et Astérix ne peut rien y faire car ces derniers se liguent contre lui s'il a le malheur de tenter de les réconcilier. Et il est systématiquement pris à parti par l'un des amoureux chaque fois qu'il se fâche contre l'autre, qui les a placé dans une situation difficile à cause de ses caprices et jalousies ! Bref, ce voyage est loin d'être de tout repos...
Enfin, le petit groupe arrive dans la Péninsule et la traverse de part en part, croisant au passage tout ce qui fait le charme de l'Italie d'aujourd'hui (ou d'hier, mais en délaissant pour une fois l'époque antique : c'est là le secret de ce "voyage en Italie" qui compléterait avantageusement Astérix gladiateur et Les lauriers de César... Ainsi, Uderzo aurait pu nous faire visiter le pays de ses ancêtres à travers les images folkloriques et cinématographiques de ce beau pays).
Ils croisent :
- Bourvil en galante compagnie dans un gigantesque char à boeuf blanc rempli de coussins... et de surprises (dans les roues, les pare-chocs, etc...)
- Platinix qui se fait appeler Platinus dans le stade "Juventus" de Turin
- La tour de Pise un peu bousculée
- Les canaux de Venise
(on passe à coté de Rome, pour une fois)
- Peut-être Hercule et Maciste dans leurs oeuvres (voire Sergio Leone)
- Le Vésuve et Pompéï (petite parenthèse antique)
- ... et enfin la Sicile avec Palerme et les jardins de Syracuuuuuuse.
...sans oublier les italiens et leur caractère bien trempé, bien sûr !!!
C'est César qui conclut notre petite histoire. En effet, il a entre-temps décidé de destituer le Préfet maladroit et de rétablir le culte de Bacchus dans l'île, afin de couper l'herbe sous les pieds de toutes ces bandes de malfrats qui commençaient à envahir les bas-quartiers de Rome (jusque dans son palais !).
L'armateur s'étant vu confisquer ses navires, il n'est que trop heureux de marier sa fille avec le fils du nouveau préfet de Sicile.
Et c'est avec immense soulagement qu'Astérix et Obélix quittent leurs deux compagnons de voyage !
Il y a juste un truc : Bonemine a pris le relais et passe sans transition d'un "mon cochonou" à "ce gros porc qui m'a gâché les plus belles années de ma vie" lors du banquet final...
Cocucolu a écrit:Mon fils de 9 ans apprécie autant l'Astérix de Ferri et Conrad que ceux de Uderzo seul ou avec Goscinny.
Rody Sansei a écrit:Cocucolu a écrit:Dans toutes les séries, il y a des albums que j'apprécie plus que d'autres. Mais j'essaie de ne pas tenir compte du côté affect que représente cette série pour moi et de ne pas comparer aux albums précédents. J'essaie jute de passer un bon moment de lecture. Et pour le moment, Ferri et Conrad parviennent parfaitement à me faire passer de bons moments avec leur Astérix.
Très bien. Mais ce n'est pas parce que c'est _ton_ ressenti qu'il faut que ce soit celui de tout le monde.
Bref : je continuerai à comparer avec ce que j'aime, à me faire surprendre par des scénarios audacieux et bien racontés, ou à dire que j'en ai trouvés d'autres mauvais.
Quand aux gamins de 9 ou 10 ans, s'ils avaient bon goût, ça se saurait.
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