TILLIERTON a écrit:Je suppose que, comme la dernière fois, et même intensifié pour cette sortie, un matraquage publicitaire intensif dans les médias a eu lieu ? Difficile d’y échapper
gill a écrit:Ayé ! on me l'a offert à l'aube, et lu dans la foulée...
Cet album est EX-TRA-OR-DI-NAI-RE ! FANTASTIQUE ! ÉBLOUISSANT !
C'est ENFIN l'Astérix que j'attendais depuis Goscinny !
On a du mal à reconnaître le scénariste des Pictes ou du Papyrus tellement le bond en avant est énorme.
Jean-Yves FERRI a enfin compris ce qu'était l'ADN d'Astérix, dans toutes ses composantes, toutes !
Et il y a même ajouté une humanité dans les personnages, et une modernité qui surprend un peu, face aux scénarii (un Uderzo des Uderzii) des années 70, mais qui a finalement toujours été dans l'esprit d'Astérix. Et cette modernité ne dépasse pas, cette fois-ci, les limites de l'anecdote bien sentie, et elle est à la fois politique (la vraie : discours typiques, journalisme, résistance, ...) et surtout sociale (les femmes, l'amour, moeurs variées)... ce que j'attendais depuis longtemps de la part de J.Y Ferri. Et qui fait que j'ai eu raison de croire en lui depuis le début !
Des vrais gags qui font mouche à chaque fois, et même des running-gags tels que les affectionnait Goscinny, des noms à tomber par terre, des peuples étrangers bien spécifiques et originaux qui augurent déjà de futurs albums merveilleux (les Koushites, les Lusitaniens, les Sarmates, les Cimbres...), de l'aventure et du suspense mêlé à l'avalanche de gags (parfois plusieurs par cases) faits d'exagérations et de chutes hilarantes, des jeux de mots qu'on croyait oubliés (pauvres traducteurs !), des caricatures, des caractérisations nationales enfin efficaces et jubilatoires, et surtout un rythme qui ne faiblit jamais et qui rebondit toujours quand il le faut dans la variété, malgré la difficulté d'avoir à raconter une course (l'énorme piège de la répétition à la Satanas et Diabolo dans lequel ils ne sont pas tombés).
L'équilibre entre course, haltes touristiques, rebondissements, tricheries, relations entre personnages et gags est absolument parfait, et c'était à mon avis extrêmement difficile à réaliser !
Et j'ai adoré particulièrement l'évolution des caractères d'Agecanonix (moins secondaire), d'Obélix (qui fait preuve de caractère tout en restant candide), de César (la noblesse vantarde comique), et même d'Astérix (qui navigue entre héros-animateur et gaulois teigneux). Sans compter tous les personnages secondaires qui font naturels et pas rajoutés, avec une caractérisation bien pensée.
Bref, je suis CONQUIS, après avoir été inquiet durant deux longs albums... mais après tout, c'est aussi le temps qu'a eu besoin Goscinny pour prendre ses marques...
Bref, vive Jean-Yves FERRI !
(et vive Didier Conrad ! qui est à présent totalement dans le bain et qui ajoute même son génie des personnages vivants et des décors à celui d'Uderzo qu'il a réussi à égaler sans aucun problème ! Ce qui est un exploit que je n'aurais jamais imaginé possible)
C'est ENFIN l'Astérix que j'attendais depuis Goscinny !
On a du mal à reconnaître le scénariste des Pictes ou du Papyrus tellement le bond en avant est énorme.
Jean-Yves FERRI a enfin compris ce qu'était l'ADN d'Astérix, dans toutes ses composantes, toutes !
herve26 a écrit:je suis d'accord avec toi sur le personnage de César (je viens de commencer la lecture) qui diffère vraiment.
gill a écrit:...et il y a gagné une nouvelle coupe de cheveux qui ne lui va pas si mal !
Cocucolu a écrit:onehmouninehl a écrit:gill a écrit:...et il y a gagné une nouvelle coupe de cheveux qui ne lui va pas si mal !
Surtout que le buste que l'on a de César le montre chauve ! (Je ne sais plus s'il est au Louvre ou à Rome, en tous cas il était dans mon livre de latin...)
Il n'y a aucun buste de César le représentant chauve Plus ou moins dégarni, mais chauve jamais. Voici le dernier en date, retrouvé dans le Rhône il y a quelques années :
"Il supportait très péniblement le désagrément d'être chauve, qui l'exposa maintes fois aux railleries de ses ennemis. Aussi ramenait-il habituellement sur son front ses rares cheveux de derrière; et de tous les honneurs que lui décernèrent le peuple et le sénat, aucun ne lui fut plus agréable que le droit de porter toujours une couronne de laurier."
zourbi le grec a écrit:la 3ème case de la planche 37
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