BDbilos a écrit::fant2: Ho mais point ne suis inquiet pour
"l'après", c'est
"l'avant" dont il me semble que ce n'est plus ce que ça a été du temps des Pictes...
C'est vrai que le débat était beaucoup + intense sur l'avant-pictes, mais en même temps on ne savait pas du tout à quoi s'attendre. Là, je pense que l'attente est moins grande.
D'ailleurs, lors du dernier festival d'Angoulême, Conrad a expliqué pour lui, la pression était beaucoup moins grande sur le Papyrus que sur les Pictes, d'une part parce qu'il a désormais beaucoup + de temps (2 ans au lieu de 9 mois), d'autre part parce qu'il connaît mieux les personnages maintenant qu'il les a travaillé, et enfin parce qu'il a a moins d'attente des critiques.
Lors de cette conférence, il est d'ailleurs revenu sur les difficultés graphiques qu'il a rencontré lors des Pictes. Je trouve qu'il se montre d'ailleurs particulièrement sévère avec lui-même. Il liste 4 points sur lesquels il juge qu'il a été "mauvais" :
- le regard d'Astérix (qu'Uderzo lui a demandé de rectifié)
- le nombre de bandes sur les braies d'Obélix
- les personnages d'arrière-plans
- les décors d'Ecosse
Il explique que de toutes façons, vu le temps imparti et le fait qu'il devait "apprendre" à dessiner à la manière d'Uderzo en même temps qu'il devait réaliser ses planches, il n'avait pas matériellement le temps de se consacrer aux détails. Il ajoute que sur l'album 36, il a pris beaucoup + de plaisir et que désormais il a pû peaufiner beaucoup plus son graphisme.
D'après les planches que nous avons déjà vu, je trouve effectivement qu'il a fait beaucoup de progrès.
La case de départ du village où Pneumatix livre l'écho de Condade est très belle. Pareil pour la scène de bagarre.
Côté scénario, Ferri a déclaré que sa période préférée est celle du Légionnaire et qu'il aimerait redonner à Astérix le côté "espiègle" et insolent qu'il avait au tout début (avec le temps, il a développé un côté héros moraliste que personnellement j'aime beaucoup moins).
Pour moi, tout çà, ce sont de bonnes nouvelles.
Mes souhaits :
- que le personnage d'Astérix soit réussi, tant au niveau graphique que scénario (sur les pictes, je n'aime pas son regard, et côté scénario, il est complétement transparent au contraire d'Obélix, qui porte l'histoire sur ses épaules).
- que le trait de Conrad s'arrondisse (les traits sur les pictes étaient un peu trop raides à mon avis, Uderzo était beaucoup + souple, + "rond")
- que le scénario soit intelligent et nous apporte de belles surprises
- que l'on retrouve le second degré du début, où les gaulois étaient taquins, moqueurs et insolents.
Je trouve les 3 cases de l’engueulade Abraracourcix-Bonemine très réussies. Je trouve l'ensemble très "années 60", çà me plait beaucoup.
Mais pour l'instant, c'est vrai que les infos sont rares !