Nirm a écrit:Tu aurais un lien ?
https://www.facebook.com/marius.chapuis.7
Olaf Le Bou a écrit:assez d'accord avec ce que dit Benoit Peeters
Le Tapir a écrit:N'importe qui peut écrire dans le blog de Médiapart. Dejà que Mediapart est un torchon, ça c'est du sous-torchon Woke. Aucune crédibilité !
corbulon a écrit:https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/171222/les-raisons-de-la-colere
Boum. Comme quoi ce n’est pas juste une histoire de méchants trolls cachés derrière des pseudos, sur les vilains réseaux sociaux.
Signataires:
...
Julie Beauzac – Créatrice du podcast Vénus s'épilait-elle la chatte ?
...
Louise Briot – Sexothérapeute, autrice, créatrice de @louise.fait.craccrac
...
Caro CDBC – Auteurice, chercheuse en bande dessinée et sociologie, éditeurice, Très très bien éditions
...
Estelle Depris – Activiste afroféministe et antiraciste @sansblancderien
...
Faitsminimes – Juriste
...
Les Grenades – Collectif féministe intersectionnel et inclusif
...
Alice Pfältzer – Autrice, militante, créatrice de @je.suis.une.sorciere
...
Bettina Zourli – Créatrice du compte Instagram @jeneveuxpasdenfant
Olaf Le Bou a écrit:assez d'accord avec ce que dit Benoit Peeters
LeJoker a écrit:corbulon a écrit:https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/171222/les-raisons-de-la-colere
Boum. Comme quoi ce n’est pas juste une histoire de méchants trolls cachés derrière des pseudos, sur les vilains réseaux sociaux.
La cour des Miracles:Signataires:
...
Julie Beauzac – Créatrice du podcast Vénus s'épilait-elle la chatte ?
...
Louise Briot – Sexothérapeute, autrice, créatrice de @louise.fait.craccrac
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Caro CDBC – Auteurice, chercheuse en bande dessinée et sociologie, éditeurice, Très très bien éditions
...
Estelle Depris – Activiste afroféministe et antiraciste @sansblancderien
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Faitsminimes – Juriste
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Les Grenades – Collectif féministe intersectionnel et inclusif
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Alice Pfältzer – Autrice, militante, créatrice de @je.suis.une.sorciere
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Bettina Zourli – Créatrice du compte Instagram @jeneveuxpasdenfant
J'ai une crise de rire tellement on est là dans un grotesque complètement barré.
corbulon a écrit:Olaf Le Bou a écrit:assez d'accord avec ce que dit Benoit Peeters
Ben non vu qu’il écarte totalement l’aspect légal des œuvres soi-disant provocatrices de l’auteur. Heureusement pour Vives, la personne qui le défend semble s’en soucier. Vous me direz que c’est normal. Ce qui l’est moins c’est que les médias continuent à refuser de faire appel à de vrais spécialistes pour discuter de la question juridique.
Le Tapir a écrit:Tu te sens pousser des ailes Corbulon? Ou bien les insultes c'est juste un aveu de faiblesse?
Tu crois qu'on ne sait pas ce que c'est le blog de Médiapart et qui écrit dedans?
Cette polémique qui vient d’arriver est terriblement triste car elle n’a produit que des dégâts et des victimes. Nous sommes dans une époque de guerre de générations. Une génération d’anciens, qui hérite des valeurs d’un Art libre, antichambre de l’humanité, de ses qualités comme de ses travers. Un Art dont la fonction est d’échapper voire de faire péter les contingences morales des sociétés carcans, emprisonnées et ballotées par les valeurs manichéennes des dogmes monothéistes et des dictatures. Une génération d’anciens qui a été bien trop été écrasée par le poids des diverses morales et qui ne peut légitimement plus tolérer la conception « d’art dégénéré » et « d’art officiel ».
Et une autre génération, jeune, qui elle hérite d’un monde totalement vidé de ses ressources, au bord du gouffre. Une génération en colère car elle constate que ses ainés détournent encore la tête devant les problèmes à assumer et continuent de jouir sans vergogne de leur philosophie du plaisir de manière très égoïste, avec la complaisance du système politique. Cette génération, qui subit et héritera d’un monde lessivé par les valeurs des anciens, a éperdument besoin de remoraliser la société, que l’humanité retrouve une colonne vertébrale et, là aussi, la conception de l’art se fait bousculer par ce besoin lié à l’époque.
La fonction de l’art évolue forcément, du moins en partie, en réaction au contexte social et c’est dans ce contexte qu’un évènement doit prendre des positions. Et en tant que Directeur artistique, j’ai toujours essayé de me placer dans la « génération trait d’union », une génération qui doit essayer de remettre l’église au centre du village. Ça m’allait bien car j’étais d’ailleurs convaincu que cela devait également être le rôle d’une institution du vivre ensemble comme celle du festival.
Oui, il ne fallait pas programmer l’exposition de Bastien Vivès, ou en tout cas ne pas la « programmer sous cette forme ». Lorsqu’un organisme culturel programme un polémiste, il prend une position qu’il doit nécessairement expliquer. Il doit prendre le temps d’éclairer les raisons de son choix par un commissariat, et non laisser une carte blanche comme dans une expo vente. Non, il ne faut de surcroît pas dénommer pas le projet « dans les yeux de… ». Et enfin, quand les protestations arrivent, comme elles arrivent nécessairement face à un discours polémique, l’institution doit immédiatement prendre la parole pour apaiser la colère, dire qu’il l’entend et la comprend, et réexpliquer les raisons qui président à ses choix (Revenir à l’Histoire, débattre des risques de sociétés qui acceptent le concept « d’art dégénéré », débattre du risque d’un « art officiel », débattre de la question de la représentation, débattre des frontières entre l’homme et l’œuvre, le dessin et la photo, et bien d’autres choses encore qui permettent à l’Art et à cet évènement d’être la caisse de résonance d’un état du monde).
Oui, il ne fallait pas déprogrammer l’exposition Bastien Vivès, ou en tous cas ne pas « la déprogrammer pour ces raisons-là ». Car si nous vivons dans un monde où l’Art peut tout dire ou presque, il n’en est heureusement plus de même pour ses artistes. Et Bastien Vivès, au-delà d’être artiste, a aussi choisi d’être un commentateur public actif. En faisant ce choix, en refusant de laisser son œuvre parler pour lui, son discours est en grande partie sorti de la sphère artistique pour devenir également citoyen et politique – au sens du vivre ensemble dans la cité. Et dans ce cadre, il a eu parfois des comportements, dont certains ouvertement inciviques, qui justifient pleinement l’ire d’une partie de la profession et leur demande. Il aurait donc fallu déprogrammer l’exposition en s’excusant de ne pas avoir été informé de certaines prises de paroles de l’auteur. De les découvrir aujourd’hui et d’en prendre la mesure, sachant que l’auteur a fait le choix de se mettre en scène de telle manière qu’il ne puisse plus exister de sacro-sainte distinction entre l’homme et l’œuvre. Et en cela, en étant attaquable sur la sphère civique, en occultant ses actes, la célébration de l’auteur pouvait devenir offensante.
C’est vraiment une polémique destructrice car un homme a été jugé pour des crimes qu’il a commis (il aurait probablement pu être jugé au pénal pour ces commentaires sur Emma) mais aussi des crimes qu’il n’a pas commis (souvent les pires qu’on lui a reprochés comme la pédophilie). C’est terrible car cette cacophonie peut laisser penser qu’on peut déprogrammer une exposition en regard du caractère impropre d’une œuvre, et non pas en raison du comportement incivique de son auteur.
Le Festival a vocation à ouvrir les débats sur la place et la fonction de l’Art, à écouter les réactions excessives et émotives d’une ancienne génération qui ne veut plus de censure dans l’art par peur de la dictature, et les réactions excessives et émotives d’une jeune génération qui ne peut plus tolérer l’impunité cautionnée par le flambeau de la liberté.
Le festival aurait pu dépassionner le débat, travailler à redonner ou redéfinir une « juste place à l’art », et une « juste place au citoyen », à comprendre comment ces conceptions évoluent, dans l’écoute des peurs et des colères. Là, ce débat aura plus que jamais renforcé la confusion et les oppositions. C’est vraiment dommage.
LeJoker a écrit:corbulon a écrit:https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/171222/les-raisons-de-la-colere
Boum. Comme quoi ce n’est pas juste une histoire de méchants trolls cachés derrière des pseudos, sur les vilains réseaux sociaux.
La cour des Miracles:Signataires:
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Julie Beauzac – Créatrice du podcast Vénus s'épilait-elle la chatte ?
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Louise Briot – Sexothérapeute, autrice, créatrice de @louise.fait.craccrac
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Caro CDBC – Auteurice, chercheuse en bande dessinée et sociologie, éditeurice, Très très bien éditions
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Estelle Depris – Activiste afroféministe et antiraciste @sansblancderien
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Faitsminimes – Juriste
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Les Grenades – Collectif féministe intersectionnel et inclusif
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Alice Pfältzer – Autrice, militante, créatrice de @je.suis.une.sorciere
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Bettina Zourli – Créatrice du compte Instagram @jeneveuxpasdenfant
J'ai une crise de rire tellement on est là dans un grotesque complètement barré.
LeJoker a écrit:corbulon a écrit:Olaf Le Bou a écrit:assez d'accord avec ce que dit Benoit Peeters
Ben non vu qu’il écarte totalement l’aspect légal des œuvres soi-disant provocatrices de l’auteur. Heureusement pour Vives, la personne qui le défend semble s’en soucier. Vous me direz que c’est normal. Ce qui l’est moins c’est que les médias continuent à refuser de faire appel à de vrais spécialistes pour discuter de la question juridique.
C'est déjà bien de reconnaître que seuls les hommes ayant fait des études de droit sont susceptibles de devenir spécialistes en matière juridique.
Le Tapir a écrit:LeJoker a écrit:corbulon a écrit:https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/171222/les-raisons-de-la-colere
Boum. Comme quoi ce n’est pas juste une histoire de méchants trolls cachés derrière des pseudos, sur les vilains réseaux sociaux.
La cour des Miracles:Signataires:
...
Julie Beauzac – Créatrice du podcast Vénus s'épilait-elle la chatte ?
...
Louise Briot – Sexothérapeute, autrice, créatrice de @louise.fait.craccrac
...
Caro CDBC – Auteurice, chercheuse en bande dessinée et sociologie, éditeurice, Très très bien éditions
...
Estelle Depris – Activiste afroféministe et antiraciste @sansblancderien
...
Faitsminimes – Juriste
...
Les Grenades – Collectif féministe intersectionnel et inclusif
...
Alice Pfältzer – Autrice, militante, créatrice de @je.suis.une.sorciere
...
Bettina Zourli – Créatrice du compte Instagram @jeneveuxpasdenfant
J'ai une crise de rire tellement on est là dans un grotesque complètement barré.
" La cour des miracles" on ne pouvait pas trouver meilleur qualificatif pour ce mille feuilles de raclures de bidés.
cronos59 a écrit:C’ est marrant comme beaujean détourne la polémique sur ce qui serait un clivage intergénérationnel en parlant de dictatures etc sans parler un seul instant du diktat du patriarcat....
cronos59 a écrit:C’est marrant comme beaujean détourne la polémique sur ce qui serait un clivage intergénérationnel en parlant de dictatures etc sans parler un seul instant du diktat du patriarcat.
Cette polémique qui vient d’arriver est terriblement triste car elle n’a produit que des dégâts et des victimes. Nous sommes dans une époque de guerre de générations. Une génération d’anciens, qui hérite des valeurs d’un Art libre, antichambre de l’humanité, de ses qualités comme de ses travers. Un Art dont la fonction est d’échapper voire de faire péter les contingences morales des sociétés carcans, emprisonnées et ballotées par les valeurs manichéennes des dogmes monothéistes et des dictatures. Une génération d’anciens qui a été bien trop été écrasée par le poids des diverses morales et qui ne peut légitimement plus tolérer la conception « d’art dégénéré » et « d’art officiel ».
Et une autre génération, jeune, qui elle hérite d’un monde totalement vidé de ses ressources, au bord du gouffre. Une génération en colère car elle constate que ses ainés détournent encore la tête devant les problèmes à assumer et continuent de jouir sans vergogne de leur philosophie du plaisir de manière très égoïste, avec la complaisance du système politique. Cette génération, qui subit et héritera d’un monde lessivé par les valeurs des anciens, a éperdument besoin de remoraliser la société, que l’humanité retrouve une colonne vertébrale et, là aussi, la conception de l’art se fait bousculer par ce besoin lié à l’époque.
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