corbulon a écrit:
C’est un peu comme le viol, il est super fréquent dans Game of Thrones, il n’est pas si grave donc tout va bien non ? A part le fait que parfois vous devriez vous relire à voix haute, vous ne voyez toujours pas quelle est la conséquence de toutes ces banalisations d’actes illégaux via la fiction ?
Gaius! a écrit:corbulon a écrit:
C’est un peu comme le viol, il est super fréquent dans Game of Thrones, il n’est pas si grave donc tout va bien non ? A part le fait que parfois vous devriez vous relire à voix haute, vous ne voyez toujours pas quelle est la conséquence de toutes ces banalisations d’actes illégaux via la fiction ?
Je vous lis depuis plusieurs jours, et votre capacité à déformer les propos des intervenants pour retourner la situation fait vraiment froid dans le dos. Je n'ai jamais dit que le viol ou l'inceste "ce n'était pas si grave".......
En parlant de Game of Thrones, j'ai voulu montrer que la fiction extrêmement populaire présente également des relations incestueuses. On ne peut donc jeter la première pierre à Vives pour le faire également. Et c'est tout ce que j'ai dit.
Ensuite pour reprendre votre seconde phrase citée: "vous ne voyez toujours pas quelle est la conséquence de toutes ces banalisations d’actes illégaux via la fiction". Je n'ai en effet pas les connaissances (étude chiffrée) pour juger des conséquences de ces "banalisations d'actes illégaux via la fiction" sur la réalisation d'infractions dans la réalité, si vous les avez je serais heureux que vous éclairiez ma lanterne.
Mais par contre, je peux dire que des actes illégaux mis en scènes, il y en une kyrielle dans la plupart des films, livres, etc. Je suppose que votre nuance pour autoriser leur représentation c'est l'absence de banalisation. Quelles sont les limites de la "banalisation"?
Olaf Le Bou a écrit:ce qui est rigolo dans les contorsions rhétoriques de corbu c'est d'à quel point elles sont similaires dans leurs constructions et leurs biais (rapprochements hasardeux, hypothèses non fondées, jugements péremptoires...) des arguments des anti-LGBT.
Gaius! a écrit:toque a écrit:
Ensuite, Vives à lui même déclaré : "La pédophilie, cela m’excite à mort". Il est revenu ces dernier jours sur ses propos. C'est un peu tard, mais c'est à mettre à son crédit.
C'était "(...)l'inceste ça m'excite à mort(...)", pas la pédophilie. C'est pas la même chose. C'est vraiment dangereux de prêter des propos aux gens sans vérifier ses sources.
Ensuite comme pour tout propos il faut le replacer dans son contexte. C'est ici à 20min13: https://www.youtube.com/watch?v=D4eWH3_3Xg4
Il explique que c'est la démarche narrative qui lui plait, pas l'acte en lui-même "dans la vraie vie".
Et il faut remarquer que les relations incestueuses sont récurrentes dans pas mal de livres et films grand public, à commencer par l'un des plus gros succès tout médias confondus de ces 20 dernières années: game of thrones.
toque a écrit:Mea culpa. J'ai cité de mémoire. Pour moi la nuance entre les deux est franchement faible, mais j'entends parfaitement que pour d'autre elle est capitale.
corbulon a écrit:Et pour la sélection, franchement c’est aussi votre taf de rendre visible.
marone222 a écrit:On dirait que vous le découvrez seulement aujourd'hui notre Corbu...
Il fait partie de ces geek qui, derrière leur écran, se croient investis d'une mission de purification du monde de l'art et de la culture. Ces gens sont contre la liberté d'expression et savent d'ailleurs que la justice ne sanctionne que très rarement les œuvres et publications (d'ailleurs, on sait tous que Vives a très peu de chances d'être condamné et au pire des cas, la cedh sanctionnerait un tel jugement).
C'est pourquoi ils militent pour une censure protéiforme et puritaine, qui va de la cancel culture à des quotas pour minorisés, en passant par la condamnation de l'hypersexualisation dans la bd.
Sur ce, joyeux Noël !
Xavier Guilbert a écrit:pol a écrit:Non, non et non !
Quand le jury veut lire un livre qu'il n'a pas reçu, il le fait demander par un message du FIBD à l'éditeur...
Cela nous est arrivé, même si le livre ou la série (on nous a même demandé une série complète) n'ont finalement pas été retenu dans la sélection.
Editeur, on s'adapte au reflet de la sélection depuis 10 ans... et on envoi moins de livres, surtout on cible plus ce qui semble aller dans le sens du FIBD.
Le FIBD peut très bien faire une catégorie Asie, une catégorie Amérique(s), ...
Non, non et non ! (moi aussi je peux le faire, et cela n'a aucune valeur d'argument).
Oui, on fait demander des ouvrages aux éditeurs. Mais parfois, quand ça veut pas, ça veut pas.
Certains éditeurs décident que non, ils n'enverront pas de livres parce que c'est un coût sans retour sur investissement garanti.
Certains éditeurs se réveillent après coup, ou envoient les ouvrages au mauvais comité, ou envoient ce qu'ils ont sous la main à un moment T sans se poser la question de savoir si c'est pertinent ou pas.
Comme j'ai pu le dire à plusieurs reprise, dans le Comité de Sélection, il y a toujours cette inquiétude de passer à côté d'un bouquin essentiel, et donc on encourage au maximum les éditeurs à nous envoyer des ouvrages. Mais effectivement, en leur demandant aussi de faire un tri, parce que c'est aussi leur rôle.
Multiplier les catégories est à mon sens une ineptie. On peut se plaindre de la place du manga dans la Sélection, mais remplacer le système actuel par une Sélection Principale + une sélection asiatique et une américaine arriverait à la situation absurde qu'un titre japonais ou américain ne pourrait jamais avoir le prix du meilleur album.
Et que cela ne ferait que déplacer le problème: quelle taille pour ces deux sélections? on passe de 45 titres en sélection officielle à quoi, 15 titres en sélection franco-belge, 5 en sélection américaine et 25 en sélection japonaise? Pas sûr que nos amis les éditeurs veuillent signer pour ce genre de chose. Et je le répète, pour moi, c'est une absurdité. On a plus à gagner en éliminant les chapelles et en considérant la bande dessinée dans son ensemble, comme un espace de création riche et divers.
tzynn a écrit:Mais comme il est blanc, mâle et hetero, son avis ne compte de toute façon pas.
pol a écrit:c'est vraiment une plaisanterie...
inquiétude de passer à côté d'un bouquin essentiel, mais si le livre n'arrive pas, demandé par un membre du jury qui pense donc qu'il est important de le faire lire aux autres membres du jury, alors le festival n'a même pas l'idée de se le procurer autrement ?
les éditeurs rechignent à envoyer des livres ? on se demande pourquoi...
Xavier Guilbert a écrit:Il y a un système de règles pour les Fauves, très simples, et le Festival communique régulièrement avec les éditeurs. L'idée, c'est une forme de travail en équipe, chacun s'assurant de faire sa partie. Les éditeurs envoient des livres, on sélectionne et le jury récompense.
Alors pourquoi le Festival n'achète-t-il pas les livres qu'on ne lui envoie pas? Parce que ce n'est pas une solution. Même en écartant les considérations de budget, c'est une pente *très* glissante. Glissante, parce que contrairement à cette jolie image d'un Festival vraiment très méchant face à de pauvres éditeurs super gentils, ces derniers ne jouent pas toujours fair-play. Et le jour où le Festival sélectionne un livre qu'un éditeur n'a pas envoyé, on peut être sûr, pour certains d'entre eux, qu'ils n'enverront plus de livres ensuite, comptant sur le Festival de faire le boulot à leur place. On a eu le cas d'un éditeur qui, après avoir eu un de ses bouquins proposés en pdf (pour des questions de délais tendus) pris en sélection, n'a plus envoyé que des pdf. Il a fallu deux ans pour le convaincre d'envoyer à nouveau des livres au format papier, malgré nos explications comme quoi, quand on reçoit plus de 700 livres à lire, un pavé de 500 pages en version numérique, c'est une plaie à lire (parce qu'on n'est pas tous équipés d'iPads dernier cri, mais que fait le Festival??).
Xavier Guilbert a écrit:Ce qui est très étonnant, d'ailleurs, c'est de voir que l'on a des petits éditeurs qui arrivent à faire leur sélection et envoyer leurs livres, non seulement en temps et heure mais aussi en avance, et qu'il y en a des grands qui passent à côté (alors que c'est quand même leur boulot que d'assurer la promotion de leurs livres, et le Festival tombe dans cette catégorie).
toque a écrit:Je suis curieux de savoir pourquoi le FIBD fonctionne de cette manière. (et peut être tous les festivals/prix en général)
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