Cooltrane a écrit:Si tu retournes au sujet des Films vus en Salle, tu verras mes 10-aines de chronique écrites jusqu'au début du confinement (j'avoue avoir perdu l'envie depuis - aller zyeuter en salle et chroniquer), et tu devrais y voir que j'évite les blockbusters (surtout ricains), mais les Woody, Truf, Wenders, Greenaway (etc) font partie de mes excursions, mais ma préférence va à des films kurdo-erythréen avec production chilienne ou népalaise (vannes lancée à mon encontre par les autres) - ma compagne choisissant (parfois désastreusement) des films qui auraient dû être téléfilms.
PS àpd téloche, je ne piffe plus LDF depuis +/- 40 ans (itou pour Bourvil et Fernandel).
Je préfère abstinence (déjà vu l'état de ma téloche cathodique) ou alors un bon docu (j'ai rien contre, mais pas en BD)
Quant à Tchernobyl, j'ai lu le rapport de l'AIEA à l'époque (so-po-ri-fi-que, mais c'était professionnellement), donc nul besoin et j'ai arrêté GoT avant la fin de la 4è ou 5è saison. Pour les séries historiques, pleins de docus filmés (RTBF et ARTE) satisfont ma soif, plutôt que de voir une version romancée
Ravi de converser avec un cinéphile ! J'ai droit aux mêmes blagues de mon entourage
Mais du coup qui fait que Woody a le droit de nous parler de ses problèmes de divorce, Naomi Kawase d'histoires d'adoption, Maiween de ses problèmes de couple, Almodovar de ses problèmes de drogue et pas Sattouf de sa circoncision, ou Dupré la Tour de son éducation sexuelle, Peeters de ses histoires de famille ou Joe Matt de ses histoires de masturbation ?
La frontière serait-elle si nette : le cinéma c'est un Art, la BD c'est juste du divertissement ?
et sinon la fiction n'a vraiment aucun intérêt quand il s'agit de parler du réel ? les gens qui préfèrent regarder une série télé avec une dramaturgie, des personnages auxquels s'identifier, de la mise en scène plutôt que lire un "rapport" sont-ils d'incorrigibles paresseux ?