euh... si vous le dites a écrit:On remarquera que cette sélection perçue comme très pointue par certains met à l'honneur de nombreux albums qui figuraient déjà dans les sélections pour les BDGest'Arts.
Fauve d’or Prix du meilleur album : Ecoute, Jolie Marcia de Marcello Quintanilha aux éditions çà et là
Prix spécial du jury : Des vivants de Raphaël Meltz, Louise Moaty et Simon Roussin aux éditions 2024.
Prix Jeunesse 8-12 ans : Bergères guerrières de Jonathan Garnier, Amélie Fléchais - Glénat
Fauve Polar SNCF : L’entaille d’Antoine Maillard - Cornélius
Fauve des Lycéens : Yojimbot de Sylvain Repos - Dargaud
Prix du Public France Télévision : Le grand vide de Léa Murawiec - 2024
Prix Goscinny - Meilleur scénario : Jean-David Morvan pour Madeleine, Résistante - Dupuis
Prix Goscinny - Prix jeune scénariste : Raphaël Meltz et Louise Moaty - 2024
Thierry_2 a écrit:Sur le fond, malgré toute la mauvaise foi et le mauvais esprit déployé, entre les lignes, son apport est assez bien expliqué. Sauf Ue ce n'est pas aussi caricatural, que l'ouverture du média à des autrices qui abordent des thèmes féminins, voire féministes est importante et ne correspondent pas à un appauvrissement mais plutôt à un enrichissement de l'offre et que cette nouvelle voie est malgré tout "clivante".
silverfab a écrit:Non mais en même temps, c'est cooltrane quoi, c'est un peu sa marque de fabrique ce genre de fanfaronnades fantasmées
ha, même si c'est pas faux, étant… proche d'une "ontarienne", que voici une généralité qui me fait sourire, hein. Sinon, j'aime bien ta vision critique de cet underground égocentré récemment "honoré"demoiselles québécoises plutôt très libérées et indépendantes (contrairement aux Ontariennes bien plus "coincées")
jfmal a écrit:euh... si vous le dites a écrit:On remarquera que cette sélection perçue comme très pointue par certains met à l'honneur de nombreux albums qui figuraient déjà dans les sélections pour les BDGest'Arts.
Fauve d’or Prix du meilleur album : Ecoute, Jolie Marcia de Marcello Quintanilha aux éditions çà et là
Prix spécial du jury : Des vivants de Raphaël Meltz, Louise Moaty et Simon Roussin aux éditions 2024.
Prix Jeunesse 8-12 ans : Bergères guerrières de Jonathan Garnier, Amélie Fléchais - Glénat
Fauve Polar SNCF : L’entaille d’Antoine Maillard - Cornélius
Fauve des Lycéens : Yojimbot de Sylvain Repos - Dargaud
Prix du Public France Télévision : Le grand vide de Léa Murawiec - 2024
Prix Goscinny - Meilleur scénario : Jean-David Morvan pour Madeleine, Résistante - Dupuis
Prix Goscinny - Prix jeune scénariste : Raphaël Meltz et Louise Moaty - 2024
Oui en y ajoutant le prix de la meilleure série pour le Spirou de Bravo, c'est un beau palmarès
C'est vraiment du coté du grand prix que ça aura péché cette année. Je me suis encore astreint à lire quelques pages du Maxiplotte de Julie Doucet aujourd'hui, et rien à faire, je n'y trouve aucune des qualités qui peuvent faire un grand prix
HOCHET Gabriel a écrit:jfmal a écrit:C'est vraiment du coté du grand prix que ça aura péché cette année. Je me suis encore astreint à lire quelques pages du Maxiplotte de Julie Doucet aujourd'hui, et rien à faire, je n'y trouve aucune des qualités qui peuvent faire un grand prix
C’est ce que je pense aussi, en restant poli….
Erik Arnoux a écrit:[Révéler] Spoiler:ha, même si c'est pas faux, étant… proche d'une "ontarienne", que voici une généralité qui me fait sourire, hein. Sinon, j'aime bien ta vision critique de cet underground égocentré récemment "honoré"demoiselles québécoises plutôt très libérées et indépendantes (contrairement aux Ontariennes bien plus "coincées")
corbulon a écrit:Après ce qui me fait un peu peur ce sont ces gens, et y compris des auteurs (et contrairement à Tzynn, je n’utilise pas le masculin générique mais bien spécifique) qui mettent en doute les conditions de vote, et ce dès le premier tour. Cet éclatement des voix, c’est ultra-rassurant en vrai, surtout dans un milieu artistique. Bon après vu le caractère orwellien de l’époque actuelle, peut-être que l’ouverture au monde et la diversité de vues sont perçues comme étant de l’entre-soi et de la pensée unique.
euh... si vous le dites a écrit:J'entends dire que sans la zeitgeist féministe dans laquelle nous baignons actuellement, Julie Doucet n'aurait pas reçu le prix.
C'est probable. Mais c'est oublier qu'elle a créé son oeuvre 25 ans (et plus) avant son émergence et qu'elle fût bien seule à cette époque à porter haut et fort la bande-dessinée féministe underground.
Au-delà de son oeuvre elle-même, je pense que c'est aussi un rôle de précurseur et de défricheuse qui est ici salué (c'est aussi à ces rôles qu'il faut évaluer l'influence qu'elle a pu avoir).
La zeitgeist qui l'a portée au Grand-Prix, elle a elle-même contribué à la créer. Elle l'a fait dans un contexte éloigné de celui que les autrices connaissent aujourd'hui (contexte qui a d'ailleurs été un des facteurs pour lesquels alle a abandonné la bande-dessinée pour se consacrer à d'autres arts visuels). Et ça, qu'on aime son oeuvre ou pas, ce n'est pas rien.
Julie Doucet a reçu le prix pour la place de son oeuvre dans l'histoire de la bande-dessinée mondiale. On peut très bien considérer qu'elle n'est pas assez importante pour justifier un tel prix mais pour apprécier cette distinction, il faut évaluer à la fois l'oeuvre et le contexte dans lequel elle a été élaborée.
corbulon a écrit:Après ce qui me fait un peu peur ce sont ces gens, et y compris des auteurs (et contrairement à Tzynn, je n’utilise pas le masculin générique mais bien spécifique) qui mettent en doute les conditions de vote, et ce dès le premier tour. Cet éclatement des voix, c’est ultra-rassurant en vrai, surtout dans un milieu artistique. Bon après vu le caractère orwellien de l’époque actuelle, peut-être que l’ouverture au monde et la diversité de vues sont perçues comme étant de l’entre-soi et de la pensée unique.
nexus4 a écrit:Pas sur Instagram. sur Instagram on sait pour qui on vote.
cronos59 a écrit:corbulon a écrit:Après ce qui me fait un peu peur ce sont ces gens, et y compris des auteurs (et contrairement à Tzynn, je n’utilise pas le masculin générique mais bien spécifique) qui mettent en doute les conditions de vote, et ce dès le premier tour. Cet éclatement des voix, c’est ultra-rassurant en vrai, surtout dans un milieu artistique. Bon après vu le caractère orwellien de l’époque actuelle, peut-être que l’ouverture au monde et la diversité de vues sont perçues comme étant de l’entre-soi et de la pensée unique.
Où tu vois un éclatement des voix? 3 nommés, 3 femmes.
Xavier Guilbert a écrit:Tout d'abord, sur le point de vue comptable, il ne s'agit pas de majorité, mais simplement d'avoir reçu le nombre le plus important de suffrages. En 2019 (l'année Takahashi-Guibert-Ware), on avait eu cet éclaircissement, chiffres à l'appui:Les chiffres donnés par Stéphane Beaujean (dans un vote réalisé sous contrôle d’huissier) vont d’ailleurs dans cette direction: 1635 auteurs et autrices ont ainsi exprimé 4739 suffrages au premier tour (chacun(e) pouvant nommer trois auteurs); si 945 noms ont été proposés, les trente premiers ont rassemblé à eux seuls 42 % des suffrages — soit une dispersion toute relative; enfin, le trio de tête cumulait 10 % des voix (et le ou la première aurait été nommé(e) par 16 % des votants, ce qui, dans le cadre d’un vote ouvert, est un résultat extrêmement élevé).
...
Retourner vers Généralités sur la Bande Dessinée
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 5 invités