Angoulême 2022

[corbulon]

Message précédent :

Publiez les chiffres !
Quand on fait les choses bien, la transparence c'est jamais un problème

C'est sûr...

Sauf que dans les faits il se trouvera toujours des gens pour les contester, voir pour hurler au truquage ou au bourrage des urnes!

envoyez les emails, donnez accès aux serveurs... des chiffres bidonnés, on connaît.
que chaque auteur communique ses votes, que l'on sache qui a voté quoi, et quelles pressions l'ont poussé à voter comme il a voté
et faisons la liste des auteurs qui n'ont pas voté et pourquoi on les a empêché d'exprimer leur vote
et la liste des auteurs fantômes
et ceux qui ont été piratés, les votes qui leur sont attribués n'étant pas le reflet de leur pensée réelle
et après ?
ben, on continuera à dire que cette élection est inepte et ne représente en rien la réalité du média
donc, dire que ce mécanisme d'attribution est mauvais, comme tous ceux qui l'ont précédé (cooptation, liste ouverte, liste fermée...), mais quel serait un bon système ?
en fait, le hall of fame, reste une bonne idée, mise en oeuvre l'an dernier ici-même, mais pas pour se substituer au grand prox, mais pour le compléter.

Oui enfin si on fait un Hall of fame BDgest style, le festival fait un retour en arrière de six ans.

[cronos59]

Le droit de vote accordé à l'ensemble des auteurs, ça ne va pas sans le droit pour chaque auteur de voter comme bon lui semble.
Si tu as mieux à proposer...

Quand ils ont voté clairement sans tenir compte de l'objectif réel du prix l'année Racine ils ont été recadrés donc non ils peuvent pas tout faire... Ils ont quand même un minimum de devoirs, après effectivement a eux d'évaluer leur crédibilité. Pour écarter au mieux la récupération élargir le nombre de votants en donnant voix aux libraires, journalistes spé ça serait une bonne solution.

[Xavier Guilbert]

Quand ils ont voté clairement sans tenir compte de l'objectif réel du prix l'année Racine ils ont été recadrés donc non ils peuvent pas tout faire... Ils ont quand même un minimum de devoirs, après effectivement a eux d'évaluer leur crédibilité. Pour écarter au mieux la récupération élargir le nombre de votants en donnant voix aux libraires, journalistes spé ça serait une bonne solution.

Le vote Racine était contestataire, "l'objectif réel du prix" passant à leurs yeux au second plan derrière l'importance de sauvegarder leur métier. Je trouve assez malvenu de la part des lecteurs ici de venir les critiquer pour cela.

Quant au vote éventuel des journalistes spé ou des libraires, rappelons que ce sont eux qui déterminent une partie des prix (RTL + ACBD pour les journalistes, Fnac-France Inter + Landerneau + Libraires BD pour les libraires), et que globalement, on n'est pas très loin de ce que l'on retrouve du côté d'Angoulême. Depuis 2012, 2017 est la seule année où le Fauve d'Or du meilleur album à Angoulême (Paysage après la bataille) n'était pas nommé sur l'une des listes des prix ACBD / Libraires BD / Fnac-France-Inter / RTL / Quai des bulles / Landerneau.
Le prix du public, décerné depuis quelques années par un jury de lecteurs tirés au sort (par France TV, il me semble), est également allé dans le sens de choix plus exigeants (parce que quand on demande à quelqu'un de faire un boulot de jury, il fait un boulot de jury et se montre exigeant).

[euh... si vous le dites]

Le droit de vote accordé à l'ensemble des auteurs, ça ne va pas sans le droit pour chaque auteur de voter comme bon lui semble.
Si tu as mieux à proposer...

Quand ils ont voté clairement sans tenir compte de l'objectif réel du prix l'année Racine ils ont été recadrés donc non ils peuvent pas tout faire...

Ils ont été recadrés parce qu'ils avaient voté délibérément en dehors des clous.
Mais à partir du moment où le vote se porte sur des auteurs, je ne vois pas très bien comment on pourrait venir dire à quelqu'un "dis, mon coco, t'aurais pas voté pour cet auteur (ou plutôt autrice ) sans tenir compte de l'objectif réel du prix ?"

[Corail]

En fait, de ce que je comprends des palabres,
ce qui fait polémique depuis... fort longtemps, c'est LE "grand prix"
ca ne va jamais !

Mais peu de récriminations sur les différents prix "machin 1", "machin 2, etc

A mon avis
en toute modestie,
quand c'est ton festival, que tu organises,
tu l'organises comme tu veux,
et ceux qui n'aiment pas, ben prout, quoi !
ils en organisent un, chez eux,
et on compare après !
budget, nombre de salariés, nombre de visiteurs, d'exposants, de kilomètres parcourus par les auteurs pour y venir...

bravo aux encadrants, pour cette édition bien compliquée
et merci pour ces bons moments

[cronos59]

Quand ils ont voté clairement sans tenir compte de l'objectif réel du prix l'année Racine ils ont été recadrés donc non ils peuvent pas tout faire... Ils ont quand même un minimum de devoirs, après effectivement a eux d'évaluer leur crédibilité. Pour écarter au mieux la récupération élargir le nombre de votants en donnant voix aux libraires, journalistes spé ça serait une bonne solution.

Le vote Racine était contestataire, "l'objectif réel du prix" passant à leurs yeux au second plan derrière l'importance de sauvegarder leur métier. Je trouve assez malvenu de la part des lecteurs ici de venir les critiquer pour cela.

Quant au vote éventuel des journalistes spé ou des libraires, rappelons que ce sont eux qui déterminent une partie des prix (RTL + ACBD pour les journalistes, Fnac-France Inter + Landerneau + Libraires BD pour les libraires), et que globalement, on n'est pas très loin de ce que l'on retrouve du côté d'Angoulême. Depuis 2012, 2017 est la seule année où le Fauve d'Or du meilleur album à Angoulême (Paysage après la bataille) n'était pas nommé sur l'une des listes des prix ACBD / Libraires BD / Fnac-France-Inter / RTL / Quai des bulles / Landerneau.
Le prix du public, décerné depuis quelques années par un jury de lecteurs tirés au sort (par France TV, il me semble), est également allé dans le sens de choix plus exigeants (parce que quand on demande à quelqu'un de faire un boulot de jury, il fait un boulot de jury et se montre exigeant).

Qu'on soit d'accord ou pas avec le combat des auteurs le vote racine était une récupération politique, une tentative de prise d'otage d'un événement subventionné par l'état. Les français ont il envie qu'on utilise leurs impôts pour défendre une idéologie ? Pas sûr.

Pour la question des libraires et des journaleux, ils n' élisent pas pas de grand prix, ils récompensent des albums.

Corail si le fibd n'était pas autant subventionné ce serait effectivement uniquement le leur, la c'est pas vraiment le cas.

Enfin bref, je pense assez avoir développé mon point de vue.

[Xavier Guilbert]

Qu'on soit d'accord ou pas avec le combat des auteurs le vote racine était une récupération politique, une tentative de prise d'otage d'un événement subventionné par l'état. Les français ont il envie qu'on utilise leurs impôts pour défendre une idéologie ? Pas sûr.

Je ne vois vraiment pas ce que la question des subventions vient faire là.
Les auteurs ne reçoivent aucune rémunération pour leur participation au vote en question, ce vote est une possibilité pour eux, pas une obligation. Libre à eux d'en faire ce qu'ils veulent.

[nexus4]

Effectivement, l'élection présidentielle nous coûte un pognon de dingue, ca n'empêche pas certains de dessiner des kikis sur leur bulletin.

[almacope]

Personnellement les prix d'Angoulême ne m'intéressent pas, pas plus que votre débat.

En revanche c'est la 1ère fois que je rate le festival d'Angoulême depuis 1995 et je suis dégoûté.

Ceux qui y sont allés peuvent-ils nous raconter un peu comment c'était ?

Y avait-il autant de monde qu'avant ? Beaucoup d'attente avant l'ouverture ?

Y avait-il autant d'auteurs ? Comment ça s'est passé pour les dédicaces de tardi, Bilal ou Guarnido ?

Quelle ambiance dans les bulles ?

est-ce que les expos étaient sympas ? Si oui lesquelles ?

Est-ce que c'est mieux en mars qu'en janvier ?

[Steph44]

Nettement moins de monde que les précédentes années.
De très belles expos très diversifiées.
Moins de dessinateurs étrangers qu'à l'habitude.
Dédicace de Tardi sans problème, bien organisée. Une quarantaine de personnes sont passées, il suffisait de venir à l'avance. Tardi dans son attitude habituelle, c'est-à-dire peu loquace, mais il faisait de vraies dédicaces.
Pour Bilal, par contre, un vrai foutage de gueule: 100 tickets distribués. Les 100 personnes parquées pendant 2 heures dans des files compactées. Un dessin était annoncé pour chaque porteur de ticket. En fait, la dédicace dure 30 secondes. EB écrit ton prénom à la va-vite et signe (ce que Casterman appelle "ton nom dessiné" ). Tout était raccord avec une attitude de rockstar vieillissante... (et encore toutes les rockstars vieillissantes ne se moquent pas de leur public)
Pour Guarnido, je ne sais pas.

[Erik Arnoux]

Tous les auteurs présents parmi mes amis (et des habitants de la ville de ma connaissance) confirment une édition bien moins fréquentée, plus fluide et sans doute relativement moins dense du coup, ce qui est forcément plus agréable pour tout le monde, notamment le public.

Covid oblige, beaucoup de gens faisant comme si le truc n'existait plus, on en a qui sont revenus avec ... C'était assez évident, potentiellement.

Globalement, excepté ce sale truc, tous s'accordent pour reconnaître que c'était plutôt un bon cru.

[HervB]

N'étant pas allé dans le Monde des bulles, je ne saurai trop parler des dédicaces. Ce qui est certain, c'est que la file d'attente à l'entrée le vendredi me semblait moins dense que d’habitude. Pour la Bulle du nouveau monde, nous y sommes allé le samedi soir, pour profiter de l'heure d'ouverture supplémentaire (sachant qu'il y a moins de monde). Et comme nous n'y sommes restés qu'une heure, surtout dans l'espace BD alternative, forcément, on n'était pas les uns sur les autres.

En fait, nous venons surtout pour les expositions et comme je suis avec une pas-rapide qui veut tout lire, ça rempli bien les journées. Là, par contre, sauf à l'Hôtel Saint Simon où il y avait peu de monde (on était loin des files d'attente des années précédentes), c'était très fréquenté, même si j'ai connu bien plus de festivaliers dans la salle Iribe à l'Espace Franquin (l'expo Chris Ware) par le passé. Et comme elles étaient d'une grande qualité, c'est pour nous une édition réussie.

Manga City, où nous avons passé un peu de temps, m'a semblé loin, y compris le samedi, de sa fréquentation d'il y a deux ans (mais les animations étaient bien fréquentées). Pas d'invité·e venu·e du Japon, il n'y avait que Taïwan qui avait fait l'effort de venir. Les quelques dédicaces étaient assurées par des dessinateurs francophones. La zone Goldorak a eu du succès à partir de vendredi, le jeudi ayant été très calme, d'après une de mes connaissances travaillant sur l'espace.

Et concernant une édition à pérenniser fin mars, j'en connais une qui ne demande que ça, appréciant de ne pas sortir des bulles le soir dans la nuit et profitant du beau temps (malgré un petit vent un peu frais).

[Xavier Guilbert]

Je confirme, un peu moins de monde, mais une impression peut-être encore plus renforcée par une météo clémente et donc des choix vestimentaires plus légers, qui visuellement occupent moins l'espace. Pas l'impression que les ventes des exposants en aient trop souffert. Niveau météo, mars est plus agréable, mais comme il faut bien râler un peu, on s'est retrouvés à se plaindre qu'il faisait trop chaud (et c'était le cas dans certaines salles pour les rencontres, où le chauffage fonctionnait toujours).
Il y avait une présence étrangère bien moins importante, ce qui se ressentait notamment sur les stands des éditeurs spé manga ou comics: on mettait en avant le manfra et les auteurs locaux, en l'absence des stars.

De mon côté, j'ai vraiment ressenti le plaisir des uns et des autres à se retrouver, avec une forme de fatalisme côté COVID. Beaucoup de chouettes rencontres, avec l'envie aussi de leur donner du temps.
Je pense que c'est la première année où j'ai eu autant conscience de l'éparpillement du Festival dans la ville, avec la difficulté de circuler entre ses différents pôles (et notamment avec le triangle Nouveau Monde - Manga City - CIBDI). C'est ça, ou je me fais vieux. Je le regrette d'autant plus que comme toujours, je trouve qu'il y a un programme riche de rencontres et d'expos, et que c'est déjà difficile de faire tout cohabiter dans un temps limité sans rajouter de plus les déplacements.

Et côté dédicaces, aucune idée.

[Erik Arnoux]

Pour avoir participé à pas mal d'éditions depuis 82 (ma toute première fois en visiteur lambda descendu de Paris en voiture en coup de vent avec mon camarade Brice Goepfert) et 86 (la seconde fois pour un reportage de 20 mn destiné à "Temps X" !) je suis certain qu'un salon mi-mars est plus agréable pour tout le monde. Surtout météorologiquement causant On a quand même eu de la neige en abondance, une année...

Par contre, les habitudes prises avec un Festival systématiquement fixé au dernier week-end de janvier à date récurrente et le report en mars un mois et demi plus tard seulement peuvent-ils expliquer que moins de public (pas vraiment au courant ?) soit venu, selon vous ? Pour les ventes, on devrait avoir un retour des éditeurs, probablement pas mécontent du volume écoulé, pas nécessairement lié à cette cohue habituelle qui est plus une plaie à gérer sur les stands qu'autre chose.

[Xavier Guilbert]

Plusieurs explications à mon sens pour cette affluence en retrait:
- le décalage, qui fait que certaines personnes qui s'étaient organisées pour la date habituelle n'ont pas pu se libérer pour la nouvelle;
- le COVID, parce que le triomphalisme du gouvernement n'est pas partagé par tous;
- moins d'invités et de festivaliers venus de l'étranger, parce que COVID (c'est le cas de beaucoup d'américains, inquiets de la recrudescence du variant Omicron);

Je me demande aussi si la question des transports ne s'est pas posée: il me semble que la SNCF a réduit le nombre de trains en provenance de Paris, mais de là à savoir si c'est en réaction à une demande moindre ou un ajustement à la situation en temps de pandémie avec des déplacements réduits (bref, l'oeuf ou la poule), je ne sais pas.

[nexus4]

Pour l'année prochaine.

[Mr Degryse]

Donc elle fait le même mais en moins bien

[LeJoker]

Je te trouve dur.
Il y a un côté mimi girly que je trouve rafraichissant.
Un manque peut-être de diversité ? Une femme à la peau colorée avec les lèvres épaisses, des dreadlocks et un plateau ethnique dans l'oreille aurait fait souffler une brise de créolité bienvenue.

[Cooltrane]

Donc elle fait le même mais en moins bien

Elle placarde métastase sa gu.... dans Télérama, ma'nant??

[Révéler] Spoiler:

c'est vraiment une métastase du cancer gangreneux de la société, cette nana causasienne dominante pro-LBGTQA+BCEFHUK millenium??

[HervB]

Je me demande aussi si la question des transports ne s'est pas posée: il me semble que la SNCF a réduit le nombre de trains en provenance de Paris, mais de là à savoir si c'est en réaction à une demande moindre ou un ajustement à la situation en temps de pandémie avec des déplacements réduits (bref, l'oeuf ou la poule), je ne sais pas.

J'ai trouvé aussi qu'il y avait peu de trains et surtout ils étaient placés à des horaires tout sauf pratique. Il est possible aussi que la SNCF n'ait pas eu le temps d'organiser le renforcement de la ligne Paris<->Angoulême en un mois et demi. Voilà encore une raison qui me fait préférer d'y aller en voiture tous les ans (mais là, je l'ai senti passer au niveau des deux pleins d'essence)

[Erik Arnoux]

Venu depuis Versailles (?) ça nous fait quoi, en frais ? C'est toujours interessant aussi.