Xavier Guilbert a écrit:Du côté de la production américaine, c'est du côté de l'histoire du strip que se trouve cet angle mort -- mais il faut reconnaître que c'était aussi le cas aux US, et que des éditeurs comme Fantagraphics ou Drawn+Quarterly (Canadien, je sais) se sont lancés dans des projets de rééditions patrimoniales essentielles ???? (avec des éditeurs comme IDW qui leur ont emboîté le pas). C'est par leur biais que l'on a pu (re)découvrir ensuite Peanuts, Little Nemo ou Krazy Kat. Et Gasoline Alley a parfaitement sa place au panthéon de la bande dessinée, mêlant un dispositif narratif unique (le temps s'y déroule à la même vitesse que dans le monde réel) à un traitement graphique vertigineux (en particulier dans les Sunday Pages).
Cooltrane a écrit:>> Alors, booooffff... De notre coté de l'Atlantique, p-ê , mais là-bas, les recueils de strip de toutes ces séries ont abondé (pour ne pas dire inondé) pendant des décennies (y compris certaines UK, du style Andy Cap). Je ne sais pas si c'est encore le cas ajd (je m'en bats les c...., à vrai dire ), mais de cela en faire de l'essentiel, c'est un peu très fort poussé (au point de créer des héméroïdes, serais-je tenté d'ironiser ) , àmha. Bon, je vous l'accorde, j'ai baigné dedans de 1970 à 1990, et vous pas.
Les Américains sont les premiers à se féliciter et à prendre la mesure de l'importance de ces rééditions de strips par des éditeurs qui les mettent enfin en valeur avec une qualité de reproduction optimale et un appareil critique abondant.
Comme l'écrit Xavier, Fantagraphics, Drawn and Quarterly, IDW au travers de son impressionnante Library of American comics et quelques autres éditeurs ont abattu un travail considérable et d'une qualité le plus souvent irréprochable.
Donc oui, cette vague de remise en valeur de la très riche histoire du comic strip américain est en effet essentielle.
Et il est à saluer qu'elle trouve partiellement écho chez des éditeurs francophones.
Mais bon, vu que tu sembles mépriser tout ce qui ne trouve pas grâce à tes yeux, comme tu le dis, tu t'en bats les c..., à vrai dire...
Ceci dit, que tu t'en battes les c... ne change rien à l'importance de ces rééditions.
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère."
Denis Johnson - "Arbre de fumée"