reddef a écrit:ghib a écrit:Quant à l'effort à fournir pour lire cette oeuvre, c'est une blague. 3 images par page et pratiquement aucun texte.
On pourrait dire la même chose du dernier Guibert...
Sincèrement, avant d'être aussi véhément dans tes propos, cela aurait été bien que tu le lises, Paysage après la bataille, pour pouvoir en parler et le critiquer.
Et mine de rien, un coucou à Grimmy pour lui dire que, non, tu n'es pas seul.
Bon, pour l'avoir lu, c'est pas mal, touchant, même...
mais c'est pas trop évident à tout comprendre dans les symboliques (notamment le lien entre la couve - le tableau - et le reste de l'histoire
>> boucherie humaine?? ) et il y a deux ou trois passages (délires, mauvais rêves?) assez difficiles, dont l'un est assez clair - la naissance - et l'autre plutôt incompréhensible
Certains passages/planches m'ont rappelé les planches plus abstraites de Come Prima d'Alfred (lui aussi primé, je crois me souvenir) que j'avais adoré
Touchant, oui... Passionnant, pas vraiment (trop vite lu aussi, même en prenant son temps). Volontairement énigmatique aussi.
Est-ce que je vais le garder? probablement pas
Bref, c'est un choix que je ne reprocherai pas à Angougou, car c'est plutôt dans sa lignée (politique littéraire et artistique)... et assez loin d'être le plus imbitable des autres précédents "Fauvés"... Certainement un choix un peu politique aussi (petit éditeur quand c'est possible).
grimmy a écrit:Lu à la FNAC ? Je rigole. C'est un livre qui parle du temps, de la reconstruction après le deuil. Le silence, se retrouver avec soi même, s'oublier, regarder les saisons et puis petit à petit s'ouvrir, regarder de nouveau le monde....Le tempo, le silence font partie intégrante du récit, de sa musique. On peut pas le survoler comme ça en 10 mn.On passe forcément à côté du sujet : le temps.
Bon, pour l'avoir le ce matin, je dirais que 45 minutes suffisent... puis 15 minutes de réflexion et retour
Le temps est définitivement un des sujets , mais il a dû être plus un facteur pour l'élaboration (400 pages non numérotées tout de même) du bouquin que sa digestion (lecture et compréhension)
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)