Anianka a écrit:faut surtout arrêter de fermer les yeux.
le nombre de fois ou des gens étaient au courant mais disaient rien est sidérant.
je ne comprend pas que ces gens ne soient pas au minimum condamnés pour non assistance a personne en danger ...
Anianka a écrit:faut surtout arrêter de fermer les yeux.
le nombre de fois ou des gens étaient au courant mais disaient rien est sidérant.
je ne comprend pas que ces gens ne soient pas au minimum condamnés pour non assistance a personne en danger ...
Anianka a écrit:faut surtout arrêter de fermer les yeux.
le nombre de fois ou des gens étaient au courant mais disaient rien est sidérant.
je ne comprend pas que ces gens ne soient pas au minimum condamnés pour non assistance a personne en danger ...
Olaf Le Bou a écrit:
J'ai lu tes témoignages avec intérêt, comme très souvent lorsque tu écris, mais j'essaye de faire le lien avec la tribune lancée ce ouiquenne dans Libé par un collectif de bonhommes (dont des gens biens, Waly Dia, Alexis Michalik, Gael Faye, le gratin), qui entendent là donner une feuille de route aux hommes pour les aider à mettre à bas le patriarcat et agir contre les violences aux femmes : https://www.liberation.fr/idees-et-deba ... PIKBKD6HE/
mais bon, je n'y vois pas grand chose de concret, plutôt un ensemble de voeux pieux, d'enfonçage de portes ouvertes et de vagues déclarations d'intention.
comment est-ce que tu reçois cette tribune ?
(je tique notamment sur la conclusion :Et enfin : faisons tout ceci en silence, sans le crier sur tous les toits, sans attendre des applaudissements ou des félicitations.
T'es en une du journal avec 200 signataires, gros, tu repasseras pour la discrétion)
kobaia a écrit:Je n'ai pas écrit ça. Les actes oui, les paroles, non. Parce que c'est tellement facile de prendre la parole (ou le stylo) pour s'exprimer, et au moment où il faut agir, il n'y aura plus personne.
Anianka a écrit:y a juste un truc que je voudrais éclaircir : les hommes n'ont pas le droit de vous défendre, s'ils proposent qq chose de lutter contre ils sont paternalistes, s'ils se la ferment ils sont complices
juste pour savoir, du coup c'est quoi le positionnement attendu, parce que j'ai l'impression qu'a part de dire "ho c'est pas bien", notre role est assez limité ?
kobaia a écrit:Je n'ai pas écrit ça. Les actes oui, les paroles, non. Parce que c'est tellement facile de prendre la parole (ou le stylo) pour s'exprimer, et au moment où il faut agir, il n'y aura plus personne.
Anianka a écrit:kobaia a écrit:Je n'ai pas écrit ça. Les actes oui, les paroles, non. Parce que c'est tellement facile de prendre la parole (ou le stylo) pour s'exprimer, et au moment où il faut agir, il n'y aura plus personne.
du coup quels actes ?
Sysy77 a écrit:Anianka a écrit:kobaia a écrit:Je n'ai pas écrit ça. Les actes oui, les paroles, non. Parce que c'est tellement facile de prendre la parole (ou le stylo) pour s'exprimer, et au moment où il faut agir, il n'y aura plus personne.
du coup quels actes ?
Ben, justement... la tribune en question propose des pistes.
https://www.liberation.fr/idees-et-deba%20...%20PIKBKD6HE/
Les signataires de la tribune a écrit:Ecoutons vraiment les femmes lorsqu’elles nous font part de leurs besoins et de leurs limites. Il est probable que si nous cessions deux secondes d’être en posture défensive, nous serions sans doute surpris par ce que l’on peut apprendre quand nous ne sommes pas occupés à nous justifier. N’acceptons pas uniquement de les écouter lorsque leur ton est plaisant. Elles sont tristes et en colère à raison, laissons-les nous l’exprimer.
1. Arrêtons de considérer que le corps des femmes est un corps à disposition. Assurons-nous toujours du consentement de nos partenaires, cessons de le considérer comme une entrave mais plutôt comme le fondement nécessaire à toutes nos relations.
2. Prenons en charge nos émotions, arrêtons de nous regarder le nombril, d’inverser la charge victimaire, acceptons de nous remettre en question.
3. Désapprenons ce que l’on nous a enseigné, raconté de la masculinité, arrêtons de penser qu’il existe une nature masculine qui justifierait nos comportements. Il n’y a pas de nature dominante mais bien une volonté de dominer.
4. Examinons nos très nombreux privilèges pour les mettre au service du bien commun puis, à long terme, acceptons de les perdre complètement. Pour rappel, l’objectif final étant d’en finir avec cette organisation genrée qui induit «une division hiérarchique de l’humanité en deux moitiés inégales».
5. Eduquons-nous tout seul en continu et en profondeur, et arrêtons de penser que parce qu’on a lu un livre féministe, nous pouvons désormais mansplainer aux femmes les tenants et les aboutissants de leur lutte.
6.Apprenons à prendre au sérieux la parole féministe et pas uniquement lorsqu’elle sort de la bouche d’un homme. Nous ne faisons que répéter ce que les féministes disent depuis des siècles. Il serait alors de bon ton de commencer à croire directement celles qui sont à l’origine de ces théories sans attendre que la gueule du messager, parce qu’elle nous ressemble, nous revienne davantage.
7. Cessons de perpétuer les boys club, de protéger nos homologues masculins. Soyons solidaires avec les victimes, pas les agresseurs.
8. Comprenons que si aucune femme dans notre entourage ne se confie à nous sur les violences qu’elle a subies, cela ne sous-entend pas que ça n’existe pas. Par exemple, ce n’est pas parce que vous n’avez pas d’obus dans votre salon, que la guerre n’a pas lieu. La violence masculine est une réalité systémique. Il y a urgence à nous décentrer de nos propres expériences pour se forger une vision du monde plus ajustée. Il y a aussi urgence à nous montrer suffisamment dignes de confiance pour qu’elles puissent enfin nous raconter leurs réalités sans craindre nos réactions.
9. Ecoutons vraiment les femmes lorsqu’elles nous font part de leurs besoins et de leurs limites. Il est probable que si nous cessions deux secondes d’être en posture défensive, nous serions sans doute surpris par ce que l’on peut apprendre quand nous ne sommes pas occupés à nous justifier. N’acceptons pas uniquement de les écouter lorsque leur ton est plaisant. Elles sont tristes et en colère à raison, laissons-les nous l’exprimer.
10. N’attendons pas qu’une femme nous dise quoi faire pour nous mettre au travail. On a deux yeux pour voir et analyser notre environnement, on peut donc savoir ce qu’il est nécessaire de faire. Parce que c’est aussi une charge mentale de devoir nous dire les choses.
mdata a écrit:kobaia a écrit:Je n'ai pas écrit ça. Les actes oui, les paroles, non. Parce que c'est tellement facile de prendre la parole (ou le stylo) pour s'exprimer, et au moment où il faut agir, il n'y aura plus personne.
Du coup, pour bien comprendre : ce que j'écrivais quelques posts plus haut sur ce que j'ai déjà pu faire, bien ou pas bien ?
(histoire de m'améliorer si j'ai agi de travers)
Thierry_2 a écrit:perso, je trouve que les 10 points à la fin de la tribune sont assez intéressants1. Arrêtons de considérer que le corps des femmes est un corps à disposition. Assurons-nous toujours du consentement de nos partenaires, cessons de le considérer comme une entrave mais plutôt comme le fondement nécessaire à toutes nos relations.
2. Prenons en charge nos émotions, arrêtons de nous regarder le nombril, d’inverser la charge victimaire, acceptons de nous remettre en question.
3. Désapprenons ce que l’on nous a enseigné, raconté de la masculinité, arrêtons de penser qu’il existe une nature masculine qui justifierait nos comportements. Il n’y a pas de nature dominante mais bien une volonté de dominer.
4. Examinons nos très nombreux privilèges pour les mettre au service du bien commun puis, à long terme, acceptons de les perdre complètement. Pour rappel, l’objectif final étant d’en finir avec cette organisation genrée qui induit «une division hiérarchique de l’humanité en deux moitiés inégales».
5. Eduquons-nous tout seul en continu et en profondeur, et arrêtons de penser que parce qu’on a lu un livre féministe, nous pouvons désormais mansplainer aux femmes les tenants et les aboutissants de leur lutte.
6.Apprenons à prendre au sérieux la parole féministe et pas uniquement lorsqu’elle sort de la bouche d’un homme. Nous ne faisons que répéter ce que les féministes disent depuis des siècles. Il serait alors de bon ton de commencer à croire directement celles qui sont à l’origine de ces théories sans attendre que la gueule du messager, parce qu’elle nous ressemble, nous revienne davantage.
7. Cessons de perpétuer les boys club, de protéger nos homologues masculins. Soyons solidaires avec les victimes, pas les agresseurs.
8. Comprenons que si aucune femme dans notre entourage ne se confie à nous sur les violences qu’elle a subies, cela ne sous-entend pas que ça n’existe pas. Par exemple, ce n’est pas parce que vous n’avez pas d’obus dans votre salon, que la guerre n’a pas lieu. La violence masculine est une réalité systémique. Il y a urgence à nous décentrer de nos propres expériences pour se forger une vision du monde plus ajustée. Il y a aussi urgence à nous montrer suffisamment dignes de confiance pour qu’elles puissent enfin nous raconter leurs réalités sans craindre nos réactions.
9. Ecoutons vraiment les femmes lorsqu’elles nous font part de leurs besoins et de leurs limites. Il est probable que si nous cessions deux secondes d’être en posture défensive, nous serions sans doute surpris par ce que l’on peut apprendre quand nous ne sommes pas occupés à nous justifier. N’acceptons pas uniquement de les écouter lorsque leur ton est plaisant. Elles sont tristes et en colère à raison, laissons-les nous l’exprimer.
10. N’attendons pas qu’une femme nous dise quoi faire pour nous mettre au travail. On a deux yeux pour voir et analyser notre environnement, on peut donc savoir ce qu’il est nécessaire de faire. Parce que c’est aussi une charge mentale de devoir nous dire les choses.
kobaia a écrit:mdata a écrit:kobaia a écrit:Je n'ai pas écrit ça. Les actes oui, les paroles, non. Parce que c'est tellement facile de prendre la parole (ou le stylo) pour s'exprimer, et au moment où il faut agir, il n'y aura plus personne.
Du coup, pour bien comprendre : ce que j'écrivais quelques posts plus haut sur ce que j'ai déjà pu faire, bien ou pas bien ?
(histoire de m'améliorer si j'ai agi de travers)
A part le début "Les porcs et les autres", en fait, on est tous le porc de quelqu'un, oui, c'est un début. Certaines femmes peuvent détester qu'on les aide, mais parfois on est tellement sidérée qu'on ne peut rien faire.
Si vous êtes témoin d'un truc pas net, et que vous pouvez intervenir, intervenez. Il y a un risque que vous vous fassiez insulter, c'est normal, quand on sort de la sidération, le cerveau fait n'importe quoi.
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