corbulon a écrit:...
Enfin historiquement la gauche n’a pas attendu 2023 pour avoir recours à la démocratie directe.
Et mon canton s’en tire pas trop mal avec deux élu.es de gauche (et pas vraiment la gauche Cazeneuve) envoyés à la chambre haute. Bon après à la chambre basse hélas il y a aussi un élu UDC, mais bon il est plutôt sur l’ancienne ligne bernoise du parti. Donc même là ça aurait pu être pire.
Ouf, les méchants, se sont les autres cantons, le mien n'est pas trop mal. On se console comme on peut. (cela dit, le mien de canton ne fait pas mieux (en attendant le deuxième tour pour les états)). Plus généralement, honte aux Verts qui n'ont pas su capter les conséquences concrètes du changement climatique et faire évoluer leur discours auprès de la population.
Plus technique : l'UDC, comme tous les partis, est composé de plusieurs mouvances. Historiquement, c'était le parti des paysans (vs des villes et des industries), très conservateur, mais les pieds dans la bouse le concret. Puis, l'aile zurichoise, sous la houlette de Blocher le méchant, a fait un virage populiste (d'extrême-droite ) façon FN et comme ça a marché (au niveau vote), cette option s'est installée pour de bon (en gros depuis le début du XXe siècle). Et là, ça continue avec un succès basé sur la peur de l'émigration.
Sinon :
Comparer Blocher à Macron, il fallait oser. , mais
Évidemment que la gauche n'a pas attendu aujourd'hui pour utiliser les initiatives/référendum. La Suisse est un pays profondément ancré à droite et le libéralisme (l'original). Les outils de la démocratie directe ont toujours étés des moyens afin d'arrondir ou d'atténuer les politiques les plus dommageables socialement. Le défaut ? Ça prend un temps fou et les résultats s'avèrent souvent boiteux (la réforme des retraites (AVS) en est à sa 13 ou 14e version, on vote à chaque fois). Avoir des débats sains au parlement est nettement plus efficace et efficient.